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Vierzonitude

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Le fondateur de Ledger, expert dans une future émission de Julien Courbet sur M6

Publié par vierzonitude sur 24 Septembre 2019, 05:20am

Cette nouvelle émission, qui devrait être diffusée dans les mois à venir, s’inspire d’un format adapté du programme original Money tigers, lancé en 2001 au Japon et déjà exploité depuis plusieurs années par de nombreuses chaines à travers le monde. C’est notamment sur ce format que sont construites les émissions britanique Dragon’s Den (diffusée sur la BBC depuis 2005) et américaine Shark Tank (diffusée sur ABC depuis 2009) qui mettent en scène des porteurs de projet face à des investisseurs qu’ils doivent convaincre. L’émission française devrait se détacher de la propension très américaine à l’affrontement pour adopter une ligne plus altruiste. Interviewé sur RTL au sujet du lancement de cette nouvelle émission, Julien Courbet, animateur de l'émission, explique que « à la différence avec le format américain où c’est vraiment une lutte entre les investisseurs, […] là on est vraiment dans la notion de partenaire, de mentor »*. 

Concrètement, six entrepreneurs disposeront de quelques minutes pour convaincre un jury d’investisseurs de les accompagner dans la concrétisation de leur projet, tant financièrement qu’en termes de conseils. Le jury est composé de six investisseurs, eux même entrepreneurs ayant été dans une situation similaire et ayant su transformer leur idée en entreprise à succès. Marc Vanhove, fondateur et dirigeant du réseau Bistro Régent fait notamment partie du jury de cette première saison aux côtés de Marc Simoncini (Ifrance, Meetic), Catherine Barba (Cashstore, Malinea), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Delphine André (GCA/ Transport, logistique, hôtellerie ) et d’Eric Larchevèque (Ledger). Leur point commun est d’avoir su concrétiser une idée d’entreprise en bénéficiant de l’aide et de conseils de mentors. En participant à l’émission, ils souhaitent à leur tour apporter leur soutien à de jeunes entrepreneurs. 

Photo Les Echos

Photo Les Echos

Eric Larchevêque, le fondateur et président de la société Ledger qui a construit à Vierzon, son usine le LedgerPlex va animer, avec d'autres entrepreneurs, une émission proposée par Julien Courbet sur M6.

Comme l'annonce le site Pure Médias, "Julien Courbet sera en effet aux commandes la saison prochaine de l'adaptation française de "Money Tigers", connue sous le nom de "Dragon's Den" en Angleterre et de "Shark Tank" aux États-Unis." 

Julien Courbet animera l'adaptation française de "Shark Tank" sur M6

Julien Courbet animera l'adaptation française de "Shark Tank" sur M6

https://www.ozap.com/actu/julien-courbet-animera-l-adaptation-francaise-de-shark-tank-sur-m6/580202

Et ajoute : "Dans ce format, des entrepreneurs viennent présenter leur projet devant un juré d'experts. Dans la version française, celui-ci sera composé de Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, Catherine Barba, à qui l'on doit notamment le site Cashstore.fr, Frédéric Mazzella, cofondateur de Blablacar, Delphine André, patronne du Groupe Charles André, Marc Vanhove (Bistrot Régent) et Eric Larchevèque (Ledger)."

INFO RTL - M6 prépare une nouvelle émission pour aider les entrepreneurs

INFO RTL - M6 prépare une nouvelle émission pour aider les entrepreneurs

https://www.rtl.fr/culture/medias-people/m6-lance-une-nouvelle-emission-pour-aider-les-entrepreneurs-7797889822

"On a trouvé la bonne façon de franciser ce format. Chez nous, les jurés sont davantage des partenaires, des mentors", commente Julien Courbet dans "Le Parisien". "C'était comme un trait d'union naturel pour moi avec 'Capital'", déclare-t-il par ailleurs au micro de RTL. "J'ai vu d'incroyables coups de coeur entre ces créateurs qui viennent avec leur idée, leur jeune entreprise et ces investisseurs car si ces entrepreneurs ont certes besoin d'argent, c'est avant tout un partenaire qu'ils sont venus chercher", explique l'animateur."

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W
Wizard
10/08/2019 10:14
Ils sont en forme, fiers et contents d'eux nos Golden Sharks Boys & Girls...
Répondre
U
un autre
24/06/2019 20:08
Vierzon la communiste ( "à la chinoise" selon son 1er édile...) citée dans une émission capitaliste ?
Répondre
P
pierre de vierzon
23/06/2019 18:43
cool, VIERZON ça marche....
Répondre
D
Desmarais jr
23/06/2019 14:29
Je ne suis pas certain que la place d'un capitaine d'industrie soit sur un plateau TV.
Répondre
R
Raslebol
23/06/2019 12:36
Et les emplois crées à Vierzon , cela en est où depuis , et à quand les embauches ???
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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