"Le projet de loi a été approuvé à l'unanimité de la quinzaine de députés PS, LR et FN présents. Seul le Front de gauche avait annoncé son intention de s'abstenir" lit-on sur le site de France Info. "Ce texte, présenté comme une réponse aux manifestations policières de l'automne, assouplit les règles de légitime défense pour les policiers, durcit les peines pour outrages aux forces de l'ordre et autorise l'anonymat des enquêteurs" lit-on encore.
Une chose est sûre : l'article du Figaro, paru la semaine dernière, à propos de l'insécurité à Vierzon, avait raison sur toute la ligne. Surtout, en ce qui concerne la différence des déclarations du maire lorsqu'il s'adresse au procureur de la République :
et quand il s'adresse à la presse, c'est-à-dire, à un journal susceptible d'être lu par ses électeurs...
Lors du conseil municipal de jeudi soir, il remet encore en cause l'Etat à propos de la lenteur des subventions pour l'installation des caméras de vidéoprotection. Il faut bien que la ville de Vierzon trouve un coupable à sa propre impuissance ou, pire, à sa propre mauvaise volonté.
En même temps que le maire faisait sa petite déclaration au conseil municipal, on apprenait dans la presse nationale, que le groupe Front de gauche de l'Assemblée nationale, auquel appartient le député-maire de Vierzon, s'abstenait sur le projet de loi de sécurité publique concernant de nouvelles dispositions pour renforcer le rôle de la police.
Etrange numéro d'équilibriste. Car quel message le maire de Vierzon envoie-t-il à son électorat vierzonnais notamment ? D'un côté, il reconnaît dans une lettre adressée au procureur de la République, qu'il existe de la "colère", de "l'injustice" chez les Vierzonnais à cause de "cambriolages", de "vols" et "d'agressons". De l'autre, dans la presse, il prend des positions fermes contre... les Vierzonnais eux-mêmes.
D'un côté, il veut que l'Etat soit à ses côtés pour des problèmes de sécurité qu'il ne reconnaît pas publiquement, donc qu'il ignore, et qu'il conteste même ! De l'autre, son groupe politique s'abstient quand il s'agit de renforcer le pouvoir des policiers dans certains circonstances. Que dit-il à son électorat ? Que la sécurité n'est pas un sujet de la gauche radicale, il le dit lui-même dans le Figaro. Et que par conséquent, si les gens en veulent, du moins les électeurs, ils n'ont qu'à voter à droite ou à l'extrême-droite. Heureusement qu'il n'y a plus de vent, les girouettes auraient le torticolis sinon.
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Légitime défense, outrages... L'Assemblée approuve le projet de loi controversé de sécurité publique
Dans un contexte tendu en pleine affaire d'Aulnay-sous-Bois, l'Assemblée nationale a approuvé, mercredi 8 février, le projet de loi de sécurité publique. Ce texte, présenté comme une répons...