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Vierzonitude

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Le futur centre médico psychologique rue du Mouton est terminé

Publié par vierzonitude sur 3 Avril 2022, 16:02pm

Le futur centre médico psychologique rue du Mouton est terminé
Le futur centre médico psychologique rue du Mouton est terminé
Le futur centre médico psychologique rue du Mouton est terminé

Ce nouvel équipement qui accueillera accueillir le CMP Enfants Adolescents et le CMP Adultes, d’une surface de 1.965 mètres carrés a exigé un budget de 5 millions d'euros. Livraison prévue initialement fin 2021 mais apparemment repoussée à plus tard. 

Les travaux comprennent aussi l’aménagement des extérieurs sur la zone concernée pour assurer l’accessibilité des véhicules, cycles et piétons aux deux structures de façon à limiter le croisement des publics d’enfants et adultes, et l’aménagement des jardins de chaque structure, les espaces verts et clôtures. 

Le centre hospitalier George Sand porte ce projet. Le centre hospitalier George Sand est un établissement public ayant pour vocation la santé mentale. Ses activités se déroulent en trois lieux principaux : Bourges qui gère des structures à Vierzon; Dun sur Auron; Chezal Benoit. En octobre 2017, nous annoncions ce projet qui, à l'heure d'aujourd'hui, n'a toujours pas abouti. En fait, il devrait sortir de terre en 2021, à proximité du centre de santé.

L'opération concerne le regroupement géographique de deux activités existantes actuellement situées à Vierzon, à savoir : le Centre Médico Psychologique pour enfants et adolescents (CMPEA); le Centre Médico Psychologique pour adultes (CMPA), dont l’Unité de consultation et de liaison en addictologie (UCLA), dans un seul et même bâtiment neuf, à construire le long de la rue du mouton. Le besoin total en surface correspond à 1427 m² utiles.

Chacune des deux structures est rattachée à un pôle clinique différent et fonctionne donc de manière indépendante : le CMP adultes est attaché au pôle ambulatoire adulte. Il s’agit d’un établissement pivot proposant des soins de proximité et la prise en charge de toute personne adulte présentant des troubles psychiques. Le CMP anfants-ados est attaché au PMPEA (Pôle Médico Psychologique de l’enfant et de l’adolescent). Il assure la prise en charge d’enfants de 0 à 11 ans et adolescents de 11 à 18 ans.

Le CMPA actuel est actuellement réparti en deux lieux et représente une surface plancher totale de 860 m² : au 7 Rue Victor Hugo, pour les consultations individuelles : 410 m², sur 3 niveaux, au 12, rue Gourdon pour l’hôpital de Jour et le CATTP : 450 m², sur 2 niveaux. Le CMPEA actuel est actuellement réparti sur 2 sites et représente une surface plancher de 625 m²: au 47, rue du 11 novembre pour les consultations individuelles, sur 255 m², en rdc; au 8 Place Gallerand, pour l’hôpital de Jour et le CATTP, sur 370 m², sur 2 niveaux et deux bâtiments distincts.

Le futur centre médico psychologique rue du Mouton est terminé
Vierzon : la réalisation du centre médico-psychologique est lancée - TERRITORIA

Vierzon : la réalisation du centre médico-psychologique est lancée - TERRITORIA

https://semterritoria.fr/vierzon-la-realisation-du-centre-medico-psychologique-est-lancee/

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M
M
05/04/2022 09:16
C'est moche, je confirme !
Répondre
L
Le Berruyais
04/04/2022 17:22
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous!Il fait mieux en réalité que sur les photos!!!
Répondre
A
Aouf!
18/02/2022 16:07
Dieu! que c'est moche!
Répondre
W
Wizard
25/09/2019 10:17
Il ne manquait plus que ça pour engager la Ville sur la voie de l'excellence.
Répondre
R
Robert
20/10/2019 09:47
Entièrement d'accord avec vous, mais au moins ça sera complet cette fois-ci,ou peut-être encore un peu trop petit pour y loger tout ce monde d'excellence, pas comme dans nos magasins Vierzonnais !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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