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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé

Publié par vierzonitude sur 8 Juin 2018, 10:53am

Une paire pendant un an, suspendue à un fil, ça allait. Deux paires sur le fil depuis plusieurs semaines ça allait. mais trois paires, là, ça n'allait plus. Du coup, le commerce de chaussures a fermé rue Victor Hugo...

Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé

Vu sur la page Vierzon libre, cette internaute a posté cette photo où l'on voit qu'une troisième paire de chaussures a été savamment posé en équilibre sur un fil électrique. On attend l'ouverture du magasin !

Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé
Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé
Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé

Une première paire de pompes est là depuis au moins un an accrochée au fil électrique qui traverse la rue Victor Hugo. Puis une deuxième est apparue. Mais bon sang, il n'y a donc personne pour les enlever ces pompes !!

C'est vrai, c'était fadasse une paire de godasses sur un fil électrique, rue Victor Hugo. Tellement fadasse que, là, franchement, ça a de la gueule, il y en a deux. Deux paires de chaussures (chacun  y trouvera le symbole qu'il veut) sur le fil. La première est là depuis un an et le plus étonnant, c'est que personne ne l'a enlevé ! Alors deux... A quand une boutique de chaussures ?

Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé

La paire de chaussures est toujours sur le fil électrique de la rue Victor-Hugo, depuis le début du mois de juin. Personne ne semble s'en préoccuper... Comme à Vierzon, tout est possible, ne nous demandez surtout pas, si nous sommes surpris de voir, sur un fil électrique qui traverse la rue Victor-Hugo, une paire de chaussures. A quand le caleçon sur le lampadaire et le pantalon qui habille la poubelle ! Si l'auteur de la paire de godasses veut bien se faire connaître...

Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé
Le magasin de chaussures de la rue Victor Hugo a fermé
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K
Kheops
04/06/2018 13:29
C'est à ENEDIS de venir décrocher ces chaussures !
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L
LoL
26/05/2018 12:45
il faut attendre que le câble électrique tombe un automne, c'est la logique de travail de cette commune!.
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J
JIM
15/05/2018 18:47
"théorie du carreau cassé" ... si on laisse un carreau cassé, bientôt , la casse s'étendra. Laisser une paire de chaussures... une autre viendra.
Répondre
L
LoL
15/05/2018 18:38
Tiens , Superman,c'est pris encore une fois,les pieds dans les câbles !!<br /> Trop de pression dans cette ville à cause des méchants du quartier, lui fait perdre son sens de l'orientation, pourvu qu'il ne pète pas un câble à la longue ou bien les plombs!!.<br /> <br /> Lève les pieds plus haut la prochaine fois , Superman et garde un oeil sur les méchants!!. :-)
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E
et
16/06/2017 19:10
et c'est dangereux pour le réseau électrique
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V
Victor
16/06/2017 16:04
C'est une pratique criminelle qui vient des Etats-Unis : ça symbolise le lieu d'un trafic de drogue ou le territoire d'un gang qui jette les chaussures de ses ennemis sur un fil électrique.<br /> Ce qui prouve que Vierzon est bien une ville criminogène. <br /> <br /> https://fr.wikipedia.org/wiki/Lancer_de_chaussures
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P
Pipo
26/05/2018 10:19
A Vierzon y a du monde qui pert ses pompes! entre le pont de Toulouse et les fils électriques ! A moins que ce ne soit les nouvelles décorations de Noël
M
Maxime
28/08/2017 11:53
Le plus simple étant de se déplacer et de constater. A oui effectivement au début de la deuxième partie de la rue Victor Hugo il y a un commerce de vente de chaises (rapport à l'article de vierzonitude du 25 août). Visiblement quand la police passe pour mettre des contraventions pour le stationnement il doivent fermer les yeux à ce moment. Attention conduire les yeux fermés est dangereux pour la santé et nuit gravement à la tranquillité des habitants.
P
paule
25/08/2017 17:38
Petit message pour Victor ... C'est énorme ... sur 5 possibilités d'explications au phénomène du "Shoefiti", vous décidez de ne retenir que la pire ... le trafic de drogue... et pourquoi pas la tradition des marines américains, ou celle d'un art de rue, ou alors un hommage aux morts, ou un rite de passage... cela s'appelle de la "négativite aigüe ...." et bien entendu Vierzon est criminogène... sortez donc un peu de votre village allez à Orléans, Tours, Bourges... vous en verrez de la criminalité... vous dites que Vierzon s’éteint, mais vous avez des discours à faire fuir tout le monde... Quel dommage !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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