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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le ministre n'a plus aimé Vierzon, il est allé à Bourges !

Publié par vierzonitude sur 13 Mars 2021, 19:04pm

Photo compte facebook de Nadia Essayan

Photo compte facebook de Nadia Essayan

Quarante... Si l'on en croit les explications du maire de Vierzon dans la presse locale, le ministre de l'intérieur Gérard Darmanin a refusé de se rendre finalement à Vierzon à cause d'une manifestation initiée par le Parti communiste et les cheminots CGT de Vierzon. Au final, le ministre a lui invoqué une autre raison (un différend avec le maire de Vierzon), il s'est rendu à Bourges et la manifestation comptait quarante personnes. Le ministre aurait donc eu peur de quarante personnes. Ce sont les forces que représentent la CGT, la fédération du Parti communiste et la France insoumise. C'est-à-dire que même ceux qui ont appelé à manifester contre le ministre de l'Intérieur ne sont pas venus....

Cette manifestation prévue à Vierzon n'était qu'une posture politicienne qui, à la base, devait sanctionner le fait que le ministre de l'intérieur avait dit à Marine Le Pen lors d'un débat qu'elle était molle. Mais la section du PCF de Vierzon s'est vite aperçue de la légèreté de la raison de cette manifestation et s'est rattrapée aux branches trois heures plus tard, le temps de réfléchir, en exposant d'autres raisons dont enfin, des effectifs supplémentaires pour le commissariat de Vierzon et un nouveau commissariat. Deux raisons qui apparemment ne sont pas les priorités de la section du PCF de Vierzon...

 

#presse #annonces #direct En direct du commissariat de Bourges avec le ministre Gerald Darmanin. Le ministre a fait...

Publiée par Nadia Essayan, Députée du Cher sur Samedi 13 mars 2021

oujours est-il que le ministre de l'intérieur est venu à Bourges mais pas à Vierzon. Si l'invitation avait été municipale, et non du fait de la députée Nadia Essayan, les choses se seraient passées différemment. Mais nous sommes à Vierzon... Nous retiendrons qu'il a refusé de venir en l'absence d'un accueil républicain, qu'il y avait quarante manifestants à Bourges pour lui faire peur, que la députée a réussi à mobiliser le ministre de l'intérieur pour qu'il octroie des effectifs supplémentaires à Vierzon et ainsi sauver la Brigade anticriminalité de jour.

On se demande comment les élus de la municipalité, mutiques, vont pouvoir récupérer tout cela. Même l'adjoint à la tranquillité publique reste muet, c'est dire tout l'intérêt que les élus portent à un sujet aussi important que les effectifs du commissariat. Ah oui, c'est vrai, ils n'y sont pour rien.

[VISITE MINISTRE DE L'INTERIEUR] Aujourd'hui, le Ministre de l'Intérieur, Monsieur Gérald DARMANIN, est venu visiter le...

Publiée par Police nationale du Cher sur Samedi 13 mars 2021
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M
M
14/03/2021 10:34
C'est quand même un peu bête de se prendre la tête avec un ministre quand on a à lui demander un truc, non ? Crise d'égo mal venue.
Répondre
J
jean d'arme
14/03/2021 10:29
Madame la député, cela aurai eu une autre allure à Vierzon si le ministre de l'intérieur avait été reçu par un Gendarme.
Répondre
L
LoL
13/03/2021 20:01
Bah si !! , la prochaine fois , ils nous trouveront des délinquants payés au smic pour créer le boxon à Vierzon ,afin de dire que la commune a été délaissée par ces derniers et que notre bon maire sauveur de l'humanité va s'en occuper personnellement ,mais cela en 2022 ,si les Vierzonnais le veulent bien , bêee voilà!! :-))<br /> <br /> Gérard Majax sort de ce corps!!, et arrête tes tours foireux, on commence à tous les connaitre!! :-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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