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Vierzonitude

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Le PCF soigne l'accueil du président des riches mardi

Publié par vierzonitude sur 3 Décembre 2021, 22:06pm

Le PCF soigne l'accueil du président des riches mardi

Question : un maire communiste qui serra la louche au président des riches le rend-il complice ? On pose la question parce que, mardi, si le président de la République maintient sa visite, on aura droit à un furieux paradoxe !

Heureusement que la section de Vierzon du PCF existe, sinon l'humour y perdrait en intensité. Vierzon la ville qui marche à l'envers. Nos adhérents du Parti appelle donc à un "grand rassemblement organisé par la CGT et d'autres syndicats. Ce sera au Forum, la place Jacques Brel est réservé au président.

Le P.C, le parti des apparatchiks sur le dos des contribuables vierzonnais exige des choses du président des riches. Toujours au ras des pâquerettes le P.C.F de Vierzon. Il aura bonne mine le maire de Vierzon, en train de faire visiter la ville au président, une ville qui, grâce à des fonds d'Etat a pu faire revivre son commerce. Mais ça, les communistes de Vierzon l'ont oublié...

Non, ils veulent du président "le SMIC à 1800 € brut, l'augmentation générale des salaires du privé du point d'indice des fonctionnaires, des pensions de retraites et des allocations chômage, de l'AAH, et des minimas sociaux, ce sera bon pour l'économie et pour l'emploi", écrivent-ils sur les réseaux sociaux. 

Ils veulent aussi "la défense de la sécurité sociale et de notre système de santé, mis à mal aussi par Macron" et pompon sur la Garonne, "la construction d'un nouveau commissariat de police à Vierzon et les postes nécessaires pour la police de proximité". Quel humour quand on sait comment les élus ne se battent pas pour le commissariat. Il a fallu que la députée intervienne pour que le PCF s'y intéresse, des fois qu'elle obtiendrait ce que les élus communistes n'obtiendraient pas.

Mais surtout, on se souvient de la non-visite du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin avec lequel le maire s'est engueulé ! Question cruciale : participera t-il à la manif avec la CGT, le maire de Vierzon ou va-t-il cultiver sa Macron-compatibilité avec celui dont il souhaitait l'investiture pour les dernières élections municipales ? Dommage que le parti communiste ne lise pas Vierzonitude, il y aurait appris tout ça. 

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A
AR
06/12/2021 18:29
" faire visiter la ville au président, une ville qui, grâce à des fonds d'Etat a pu faire revivre son commerce " roh la mauvaise foi. Ce n'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut dire une connerie. Qui va se plaindre que l'Etat et le Maire soutiennent le commerce?
Répondre
T
tenirbon
05/12/2021 16:40
Il a toujours sa carte notre maire ??
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J
JAUG
04/12/2021 14:07
Est-ce que Monsieur le président vient en camion ? Ce serait une bonne façon de promouvoir la logistique à Vierzon. Lui qui défend avec nos élus locaux l'entreprise France - Logistique - Camions - eCommerce.<br /> <br /> Il peut aussi venir en drone, façon Amazon, mais là il risque une attaque de corbeau.
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T
tenirbon
03/12/2021 18:55
Moi je n'y comprends plus rien, dans la lettre distribuée aux commerçants de l'avenue de la République M Sansu se félicite de la venue historique du président et de la clôture en beauté de cette année 2021 !!!
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U
un autre
04/12/2021 12:22
Dr Jeckyll et Mister Hyde.
V
vierzonitude
03/12/2021 20:04
Et elle est où cette lettre ?
P
Paul
02/12/2021 16:54
Incroyable la connerie quand même du pcf
Répondre
J
JAQO
02/12/2021 16:01
Ce n'est pas la conduite du PC qui va améliorer la renommée de Vierzon dans la France entière!!!!!
Répondre
L
le Berruyais
02/12/2021 11:39
Je constate que à Vierzon les militants PCF ont un Q.I. comme certains supporters de foot!
Répondre
Y
Yohan
02/12/2021 08:13
Je m'en doutais que sansu allait battre le rappel<br /> Cette fois Vierzon restera une ville pourrie a jamais
Répondre
S
Simara
02/12/2021 07:55
Vouloir apprendre à lire aux militants du PCF de Vierzon c’est vouloir lutter contre le réchauffement climatique avec des Glaçons dans leur verre de vodka.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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