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Vierzonitude

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Les Bodin's en Thaïlande, mais avant tout citoyens d'honneur de Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 4 Novembre 2021, 10:58am

Les Bodin's en Thaïlande, mais avant tout citoyens d'honneur de Vierzon !

Quel succès ! Les Bodin's sont partout, pour la présentation de leur dernier film Les Bodin's en Thaîlande. Ils cartonnent, remplissent des salles, occupent le petit écran. On se souvient qu'à Vierzon, avec la sortie de leur premier film, ils y a quelques années, ils avaient rempli les sept salles en même temps ! Et on n'oublie surtout pas non plus que les Bodin's avaient été faits citoyens d'honneur de la ville de Vierzon ! Petite séquence de souvenirs.

Les Bodin's en Thaïlande, mais avant tout citoyens d'honneur de Vierzon !

Les deux lascars sont devenus un phénomène. Les Bodin's, c'est un peu de Vierzon , sans chauvinisme excessif. Ils étaient venus chauffer leur premier film, au Ciné-Lumière de Vierzon. Puis le second. En avril 2008, dans une parade mémorable à travers le centre-ville, les Bodin's avaient été faits citoyens d'honneur. Rappelons aussi, pour l'anecdote, que les Bodin's avaient été xsacrés citoyens d'honneur par Marie-Hélène... Bodin, première adjointe ! La Maria et son gamin à la mairie !

Voici ce que l'on disait à l'époque : "Depuis leur passage en résidence artistique au Mac-Nab à l’automne 2005, Jean-Christian Fraiscinet et Vincent Dubois, alias Christian et Maria Bodin, ont noué une véritable histoire d’amour avec la ville de Vierzon. Une histoire que la mairie a voulu honorer à l’occasion de la sortie en salle du film « Mariage chez les Bodin’s ». « Il y a un lien très fort qui nous uni » a résumé l’adjoint au maire, chargé de la culture, Frédéric Couturier. « Les Bodin’s sont devenus de véritables ambassadeurs de la ville."

Retrouvez les photos et surtout, adressons un grand bravo à Vincent et Jean-Christophe. 

" Les Bodin's sont perçus comme les ambassadeurs d'une ruralité malmenée "

" Les Bodin's sont perçus comme les ambassadeurs d'une ruralité malmenée "

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/29/les-bodin-s-sont-percus-comme-les-ambassadeurs-d-une-ruralite-malmenee_5483055_3232.html

 
 

 

 


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A
AR
01/07/2019 10:58
C'est bien et ils se mouillent socialement eux
Répondre
L
LoL
20/04/2019 14:32
La Maria à toujours son sourire à faire peur les corbeaux récalcitrants, même en photo!! :-)<br /> <br /> <br /> De bons artistes à ne surtout pas manquer d'aller voir, pour entretenir ses zygomatiques grippés!!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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