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Vierzonitude

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Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?

Publié par vierzonitude sur 27 Novembre 2024, 11:32am

"La Banque des Territoires cofinancera le schéma directeur du PEM, l’étude de programmation pour reconvertir une ancienne halle SERNAM en « maison des mobilités", nous expliquait la banque des territoires et la SNCF lors d'un grand raout avec la maire de Vierzon et le député. 

Mais d'après nos informations, la SNCF immobilier a déposé un permis de déconstruire des anciennes halles de la Sernam, en plus d'être amiantées jusqu'au trognons, les halles s'effondrent à tel point que des étais ont dû être récemment installés. Alors la reconversion des halles de la Sernam se fera avec une pelleteuse et le projet du député aussi a été déconstruit...

Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?

Le projet de pôle multimodale dans les anciennes halles de la Sernam tournent à la farce. Ce projet ne verra sans doute jamais le jour, les halles sont en train de s'écrouler. dernier événement en date, il a fallu étayer. 

"Gros gros travaux de sécurisation en gare de Vierzon sur une halle qui menaçait de s’écrouler…", lit-on sur les réseaux sociaux, photos à l'appui. "Installation de tours d’étaiement sous les voûtes et des étais poussants de 110 kg  l’unité."
 

Le projet des anciennes halles de la Sernam en pôle multimodal est déjà moins sûr... Philippe Fournié, maire-adjoint et vice-président de la région Centre Val de Loire, a découvert lors du congrès de Régions de France à Strasbgourg  que "la Halle Sernam en gare de Vierzon est frappée d’une interdiction de péril grave et est amiantée. Plus de garage, un local contiguë évacué, enfin le bazar…"

Sauf que la halle était le point central de la phase 2 du projet de restructuration de la gare. Du coup, vendredi, lors d'une signature de convention qui octroie 200.000 euros à la ville pour réaliser des études sur le sujet, la rénovation de la halle était moins sûre.

"Grâce à l’étude de faisabilité, « on fera tout pour voir si on peut conserver cette halle », promet Nicolas Sansu, député du Cher, qui ne reste pas moins prudent sur la suite des financements du projet", lit-on dans le Berry.

Toujours dans le Berry, "Antoine de Rocquigny, directeur de SNCF immobilier, a mis en garde, lors de la signature : « Le recyclage des bâtiments, anciens, pollués ou amiantés, est parfois un point de douleur pour les élus. » Mais l’idée, avec cet accord, est bien de tenter de donner une autre vie aux anciens bâtiments ferroviaires."

Fabuleux !

 

Le projet de pôle multimodal sous les anciennes halles de la Sernam, près de la gare de Vierzon, semble avoir du plomb dans l'aile. Sur les réseaux sociaux, Philippe Fournié, maire-adjoint et vice-président de la Région Centre a crucifié le projet, lui-même surpris de ce qu'il a appris.

"Il suffit de faire un voyage à Strasbourg (congrès de Régions de France) pour apprendre que la « Halle Sernam » en gare de Vierzon est frappée d’une interdiction de péril grave et est amiantée. Plus de garage, un local contiguë évacué, enfin le bazar…"

Et bien sûr, silence radio du côté de la mairie.

Philippe Fournié ajoute que "cette halle est le point central du projet de Pôle  Multimodal, cela interroge", explique-t-il. 

"Depuis des mois, nous demandons que ce projet soit revu, que la place de la gare devienne le vrai pôle multimodal incluant la gare routière du Vib. Il est plus que temps de se remettre autour de la table pour faire un espace partagé entre les différents modes de transport."

En effet, nous avions appris que la gare routière du Vib qui devait déménager du Forum république à la gare restait à sa place. Incongruité quand on sait que tous les autres transports seront réunis à la gare...

"Petit rajout savoureux", se permet Philippe Fournié.

"Demain (vendredi, NDLR) la signature de la convention entre la ville, la Banque des territoires et SNCF immobilier devait se faire sous la halle, je pense qu’sncf immobilier va faire une étude cette nuit pour trouver un lieux plus sécurisé…"

Pas de doute, on est bien à Vierzon.

 

Voici ce qui devait se faire :

 

Phase 2 :

Budget de travaux = 2 958 000 € HT 

Transformation de la halle SERNAM pour accueil de la gare routière 

Démolition du bâtiment de la maison de santé

Requalification du parking EFFIA par désimperméabilisation 

Mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (désimperméabilisation et plantations)

Requalification du bâtiment télécom

Durée des travaux : 18 mois

 

Une partie des anciennes halles de la Sernam ont été démolies, à côté de la gare de Vierzon, en 2017.

 

Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?
Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?
Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?
Les ex-halles de la Sernam bientôt démolies ?
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Commenter cet article
M
M
27/11/2024 13:03
Une p'tite place pour un office de tourisme près de la gare ? Ah ben non , trop logique !
Répondre
C
Cincinnatus
17/11/2024 18:32
Le député veut sauver les anciennes halles de la Sernam ? Quelle idée peut les sauver ? Une plateforme multimodale : pourquoi faire ? Et qui y mettre ? Pourquoi pas le futur nouveau commissariat ? Non... Une troisième salle de musique ? Déjà que les deux autres fonctionnent en alternance... Non... Un nouveau "tiers-lieu" pour y mettre des associations à créer ? Il est vrai que nous ne payons pas assez d'impôts... Une salle de cinéma pour y accueillir une fois l'an le "Festival de Demain" ? Ou d'hier si ça continue... Trêve de plaisanterie : il faut faire un choix écologique et économique. Economique en détruisant ce vestige du passé devenu inutile et dangereux et le remplacer par un parking. Ecologique en en faisant un parking arboré.
Répondre
T
Tenirbon
17/11/2024 15:00
Vite , rasons les bâtiments et faisons un parking pour les usagers de la gare mais attention pas de goudron !! Il existe d'autres solutions tels des places vegetalisées et perméables.
Répondre
P
Peu importe
15/11/2024 16:59
Ce dossier est un sketch.<br /> <br /> Encore la preuve que l'approche des élections fait dire et faire n'importe quoi, sans parler de la course aux subventions.<br /> <br /> Cela montre aussi la perte de compétences au sein des services techniques de la ville de Vierzon avec des recrutements extérieurs qui ne se soucient pas ou peu de l'intérêt collectif de Vierzon.<br /> <br /> A quand un projet réaliste, pensé en amont avec une enveloppe budgétaire raisonnable, et dans l'intérêt de la grande majorité des Vierzonnais ?<br /> Si ce projet est ensuite subventionnable cela n'en sera que mieux, mais ne prenons pas les problèmes à l'envers.<br /> <br /> Les subventions ne doivent pas créer le besoin. En faisant cela, la différence qui est à la charge de la ville est une dépense de trop.<br /> <br /> Ne venez pas vous plaindre ensuite que l'Etat n'aide pas à la hauteur des attentes; Il faut juste placer les attentes au bon endroit.
Répondre
L
lolo
15/11/2024 16:16
Depuis des années le lierre à poussé sans que "personne"ne le coupe et les écoulements ont été bouchés et jamais réparés. Des années d'infiltration de flotte dans les murs et maintenant, "on" découvre que ça s'écroule. Rien de surprenant. La toiture a encore les traces de la grêle...de 2005. Cela prouve l’intérêt du "propriétaire" pour ce bâtiment. L'amiante, c'est justement la toiture de fibrociment qui en contient, rien de bien compliquer à gérer. Un bâtiment en excellent état il y a 20 ans et qui aurait pu être rafraîchit sans grands travaux. 20 ans plus tard, bon à démolir. La suite en 6 étapes dont certaines sont déjà atteintes:<br /> <br /> - Mise en place d'échafaudage en urgence uniquement pour pouvoir circuler au abords du bâtiment<br /> - Projet "écolo inclusivo durable mobilo doux" pour ce bâtiment juste au moment ou il est prêt à tomber mais rien de proposé quant il était encore en bon état. Projet évidemment à long terme et calculé de manière à ce qu'entre temps, le bâtiment soit bon à démolir.<br /> - Ça coûte cher les échafaudages et après expertise, travaux de remise en état coûteux et personne veut payer devant le fait accompli<br /> - Projet pour le bâtiment impossible à réaliser car trop cher<br /> - Bâtiment détruit<br /> - En réaction aux "amoureuxdupatrimoine" : communication officielle: ben oui on avait un beau projet mais c’était trop cher mais on a tout fait pour sauver le bâtiment mais il était en trop mauvais état. Dans le futur jardin, on mettra une pierre du fronton pour la "mémoire"<br /> <br /> Des exemples comme celui là, il y en a à foison...et pas qu'à VIERZON.<br /> <br /> Un contre exemple: la même halle à ISSOUDUN qui elle, a été sauvée et transformée en cité des métiers d'arts.
Répondre
O
Oui
15/11/2024 10:04
Encore une idée du député aussi crédible que la marina au forum...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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