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Vierzonitude

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Les gardes d'enfants du personnel prioritaire sont réactivées

Publié par vierzonitude sur 24 Avril 2020, 19:36pm

Les gardes d'enfants du personnel prioritaire sont réactivées

Dès la fin des vacances scolaires, et dans l'attente des nouvelles modalités de déconfinement  à compter du 11 mai, le système de garde d'enfants du personnel prioritaire impliquant des enseignants et animateurs est réactivé.

 

Ainsi, à partir de lundi 27 avril 2020 :

Pour les enfants de moins de 3 ans : 

Accueil à la crèche municipale - 9 rue Hector BERLIOZ

Horaires : 6h45 - 19h15

Les repas sont à fournir impérativement par les parents.

 

Pour les enfants de plus de 3 ans (hors collégien) :

2 sites d'accueils entre 6h45 et 19h15 combinant :

1- un accueil pédagogique assuré par des enseignants :

lundi, mardi, jeudi et vendredi  de  8h30-11h30 et 13h30-16h30

2- un accueil périscolaire mis en place par la Ville :

Les lundi, mardi, jeudi et vendredi
Matin : 6h45-8h30
Midi : 11h30-13h30 (pour la prise du pique-nique fourni par les parents)
Soir : 16h30-19h15

Les mercredis : 6h45 à 19h15 (sur ces deux mêmes sites)

 

2 secteurs concernés :

1er secteur : écoles du secteur Villages (maternelle Parmentier, Elémentaire Fay B)

Accueil périscolaire de Fay B (situé à l'école Fay B - 23 rue Léo MERIGOT / accès fond de cour) : 

 

2ème secteur : écoles du secteur Bourgneuf (maternelle et élémentaire Bourgneuf)

Accueil de Bourgneuf (situé dans le bâtiment annexe - parc de la Noue - 21 rue Riparia)

 

Dispositions particulières :

  • Les parents peuvent choisir librement l'un des 2 sites (selon l'organisation familiale ou le lieu de travail). 

  • Il est demandé aux parents souhaitant bénéficier de ce mode de garde sur l'une des 4 écoles mobilisées durant le temps scolaire (8h30/11h30 et 13h30/16h30) d'adresser un mail à l'école correspondante dès la veille avant 12h, sauf cas de force majeure. 

  • Les lundi, mardi, jeudi et vendredi : les enfants présents sur les sites périscolaires entre 6h45 et 8h30 seront ensuite répartis sur les écoles maternelles ou élémentaires du secteur selon leur âge et accompagnés par les animateurs ou les enseignants. Au delà de 8h30, les enfants doivent être directement déposés par les parents sur les écoles concernées, selon leur niveau de scolarité (école élémentaire Fay B ou maternelle Parmentier  / école maternelle Bourgneuf ou élémentaire Bourgneuf).

  • Les enfants seront à récupérer sur l'école ou sur les accueils périscolaires selon l'horaire. 

  • Pour le repas des enfants : fournir impérativement un pique-nique (pas de service de restauration scolaire).

  • Présentation obligatoire d'une carte professionnelle ou bulletin de paie .

  • Service gratuit

     

Contacts en cas de besoin :

Pour joindre l'accueil périscolaire durant les horaires d'ouverture :

Accueil Fay B : 07.86.00.28.39

Accueil Bourgneuf : 06.33.12.66.38

 

Pour toutes questions relatives à cette organisation :

eric.follenfant@ville-vierzon.fr (ou à défaut: nicolas.alves@ville-vierzon.fr)

 

Pour joindre la direction d'une école :

Ecole élémentaire Fay B : ec-fay-b-vierzon@ac-orleans-tours.fr (02.48.15.18.08)
Ecole maternelle Parmentier : ecm-parmentier-vierzon@ac-orleans-tours.fr (02.48.75.14.90
Ecole élémentaire Bourgneuf: ec-bourgneuf-vierzon@ac-orleans-tours.fr (02.48.75.31.09)
Ecole maternelle Bourgneuf: ecm-bourgneuf-vierzon@ac-orleans-tours.fr (02.48.75.60.59)

 

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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