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Vierzonitude

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Les indemnités des élus de la communauté de communes de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 17 Juillet 2020, 17:53pm

Les élus de la communauté de communes de Vierzon jouent la transparence. On sait clairement ce que touche le président et les vice-présidents contrairement aux élus de Vierzon dont on ne connait pas le montant exact de leurs indemnités.

Les indemnités des élus de la communauté de communes de Vierzon

On nous avait promis des élus plus proches de leurs concitoyens. Bon, très bien. De toute façon, on ne l'avait pas cru. Lundi 25 mai, en fi  d'après-midi, le nouveau conseil municipal va être élu, issu des urnes du dimanche 15 mars. Il sera question, au cours de ce conseil municipal, des indemnités du maire et des adjoints. Très bien. Ils font un travail, ils sont payés en conséquence, jusque là, pas de souci.

Là où ça se corse, c'est la façon dont est calculé l'indemnité. Celle du maire "est au maximum de 90% du montant du traitement correspondant à l'indice brut terminal de l'échelle indiciaire de la fonction publique." Ah houais.... 

Les indemnités des élus de la communauté de communes de Vierzon

Du coup, on apprend, un peu plus loin dans le document sur lequel auront à se pencher les élus, que l'indemnité du maire est de "83,56% du traitement correspondant à l'indice brut terminal de l'échelle indiciaire de la fonction publique."

Bon d'accord, mais alors, c'est quoi le  montant de l'indice brut machin chose, parce que ce n'est écrit nulle part. Et le bon citoyen doit évidemment savoir à quoi ça correspond. 

Alors, si ce langage technocratique est nécessaire dans une délibération, ne pourrait-il pas être accompagné des chiffres correspondants à moins que les élus ne souhaitent pas savoir combien ils touchent ? C'est dingue quand même d'être obligé de demander. Cela s'appelle un truc comme la... la transparence, c'est ça.

Rappelez-nous, qui a voté pour les élus ? Les électeurs. Donc, juste un chiffre, ce n'est pas grossier. Le maire touchera tant, les adjoints toucheront tant. Et voilà. Comme quoi, la politique et l'argent reste encore un sujet tabou. A moins que lors du conseil municipal que l'on pourra suivre en vidéo sur le site de la ville de Vierzon, nous l'apprendrons. Ou un élu de l'opposition, forcément de l'opposition, posera la question.

Et si la question n'est pas posée, si la réponse n'est pas apportée, ben on la posera et on ira chercher la réponse. C'est quand même malheureux de faire le boulot des élus ! Bonne installation quand même.

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O
olivier
19/07/2020 21:25
SI 67,09% correspondent à 31312 annuel et 2609 mensuel<br /> alors, 83,56% correspondent à 39000 annuel et 3250 mensuel environ
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W
Wizard
28/05/2020 10:04
Selon le site gouvernemental dédié aux collectivités locales, pour une ville dont la jauge de population (strate) est comprise entre 20 000 et 49 999 habitants, les indemnités mensuelles brutes acquises au Maire sont au maximum (!) de 90 % du point d'indice brut terminal (?). Soit 3 500,46 € au 01/01/2020. Pour une ville de 26 000 habitants il se pourrait qu'il faille effectuer une interpolation avec les villes de strate inférieure (65 % d'indemnités maxi).<br /> <br /> Combien cela fait-il en net et quel est le montant rétrocédé au PCF (si cette pratique est toujours d'actualité) ?<br /> <br /> Commentaire : Les adjoints sont aussi rémunérés et contrairement à une idée reçue certains "simples" conseillers municipaux peuvent l'être, mais pas d'amalgame avec certains ralliements qui interrogent.
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B
Bénévoles
25/05/2020 13:46
Pourquoi ils ne font pas ça pour l’argent.<br /> Ils devraient partager leurs richesses c’est pas la devise premier des communistes.<br /> Je rigole je rigole<br /> Un peu moins pour notre ville et pour nous.
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O
olivier
23/05/2020 11:08
http://www.cdg76-extranet.fr/Actualites-Montants-des-indemnites-de-fonction-des-elus-locaux-304.htm
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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