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Vierzonitude

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Les locaux pour Vierzon Ping inaugurés aujourd'hui

Publié par vierzonitude sur 6 Octobre 2021, 16:39pm

Les locaux pour Vierzon Ping inaugurés aujourd'hui

L'association Vierzon Ping que préside Romain Bardin occupe ses nouveaux locaux, rue du Cavalier après avoir déménagé du tacot.  Romain Bardin, son président, nous en  parle.
 

Les locaux pour Vierzon Ping inaugurés aujourd'hui

Alors, comment sont ces nouveaux locaux rue du Cavalier ?

Les locaux permettent au club de changer de dimension avec un bel espace de convivialité et des conditions de jeu agréables. Ils permettent surtout d'accueillir dans de bonnes conditions les féminines (second vestiaire) et les personnes en situation d'handicap de notre section (toilettes pour personne à mobilité réduite).
Je tiens à souligner l'importante coordination des services de la ville et l'investissement des bénévoles pour finaliser les travaux. Le club a dégagé un budget de 2000€ (soit 20% du budget global de l'association) en peinture, affichage, achat de matériel pour investir les lieux.

 

Depuis quand le club existe-t-il ?

Le club existe depuis le 1er juillet 1996 suite à la fusion de l'Églantine et de Chaillot.

 

Et depuis combien de temps cherchiez-vous de nouveaux locaux, les anciens étaient près de l'école d'infirmières ?

Nous cherchions de nouveaux locaux depuis cette fusion avec beaucoup de projets et d'espoirs déçus. C'est donc un beau cadeau pour le 25ème anniversaire du club (et les 85 ans de pratique du tennis de table à Vierzon) même si la salle du tacot à côté de l'école d'infirmières avait un cachet important et a accueilli pendant 40 ans les pongistes vierzonnais ce qui rend un peu nostalgique.

 

Comment se passe la vie du club avec la crise sanitaire ?

Comme toutes les associations, il est difficile de conserver un lien mais la nouvelle salle, la mise en place du ping en extérieur, la recherche de financement, la réduction de nos tarifs et les animations grand public nous permettent de garder l'espoir de lendemain meilleurs.

Combien avez-vous d'adhérents et quels sont vos meilleurs (es) joueurs-joueuses ainsi que votre palmarès ?

Avant le covid, nous avions atteint notre record avec 82 adhérents. Cette saison, avec la crise sanitaire, nous étions 53.
Nous avons plusieurs joueurs de niveau régional avec plusieurs titres départementaux et régionaux et quelques participation au niveau national. En championnat nous avons 6 équipes dont une en régionale 2 et une en régionale 3.

 

Ces nouveaux locaux entraînent-ils de nouveaux projets ?

Oui bien sûr, nous pouvons rêver d'atteindre la barre symbolique des 100 adhérents grâce à la nouvelle salle en développant l'école de ping, l'accueil des féminines et des lycéens à proximité.
C'est aussi conserver une ouverture avec le partenariat avec l'esat (sport adapté) et le public handisport et des animations internes (tournois, repas) et externes (portes ouvertes).

Nous espérons rejoindre l'élite régionale du championnat par équipes notamment pour accompagner Elias Agbodjan qui fait partie des 3 meilleurs joueurs du club mais qui est surtout le meilleur jeune du département dans sa catégorie, dans le top 10 régional et qui a évolué en national en championnat individuel la saison passée.

L'inauguration de la salle, les festivités des 25 ans (ouvrage en cours de réalisation, tournois...) doivent nous lancer vers une augmentation de nos moyens et offres de service avec peut être un jour un encadrement professionnel plus soutenu qu'actuellement pour soutenir les bénévoles que nous sommes. N'hésitez pas à venir taper dans la balle ! Tout-le-monde est bienvenu.

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L
LoL
21/08/2021 09:36
Tiens!! , pas encore de dégradations , de tags , et d'incendie, c'est vraiment étonnant et tant mieux pour nous!!, vive les vacances même pour ceux qui ne le mérite pas en dehors des petites cabanes bétonnées à jolis barreaux!! :-)
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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