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Vierzonitude

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Les Prédateurs repartent à l'attaque de l'Elite !

Publié par vierzonitude sur 11 Octobre 2017, 12:42pm

Les Prédateurs repartent à l'attaque de l'Elite !

La saison des Prédateurs débute le 14 octobre avec un premier déplacement en Loire-Atlantique pour affronter les Mustangs de La Chapelle-sur-Erdre. Le premier match à domicile, à l'Entrepose, aura lieu le 21 octobre contre Rennes. A un mois du début de la saison régulière, Emmanuel Verdon, le président des Prédateurs répond aux questions de Vierzonitude.

Les vacances ont permis de digérer la non-montée en Elite ?
Cette fin de saison est frustrante forcement mais il faut être réaliste, nous sommes tombés sur plus forts que nous. Ce qui est gratifiant, c'est de jouer devant ce public et puis nos videos sur facebook sont vues dans toute la France et même à l'étranger. Et ça, c'est une victoire!!!

C'est reparti pour un tour avec le meme objectif ?
L'objectif est le même, la montée même si les équipes adverses se sont renforcées. Nous ne sommes pas favoris.

Quels sont les changements de l'équipe qui devra, cette fois-ci grimper en Elite à la fin de la saison ?
Les changements ont eu lieu. Pour l'instant, trois joueurs viennent de signer Fabien Gomez, Théo Bour et Denis Gravé Ventura et un seul depart, Quentin

On l'a vu, le public a adhéré à la cause des Prédateurs. il y aura plus de place cette année ? Un accueil différent ?
Au niveau du club, on essaie encore de structurer. Notre salle est atypique, c'est notre ADN. Je ne nous vois pas jouer ailleurs. Il y a vingt ans, cette année, le club commençait sur un parking à Méreau. Aujourd'hui, notre salle est remplie à chaque match et je ne pense pas qu'il faille augmenter la capacité d'accueil du public de façon considerable. Mais nous avons quelques pistes pour satisfaire le public.

Le calendrier satisfait-il le président des Prédateurs et par quelle équipe commencent les Vierzonnais ?
Oui le debut de saison me satisfait. On commence par un match à La Chapelle  et ensuite on accueille l'équipe de Rennes qui s'est renforcée.

Les Prédateurs, c'est une équipe phare mais une foule d'activités à côté. Quelles sont-elles ?
Au club, il y a aussi du free style et pourquoi pas développer des activités liées a la glisse? Il y aussi des activités loisirs mais aussi du patinage libre.

L'état d'esprit du président pour la rentrée ?
Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas forcement. Mon état d'esprit est bon mais seuls les résultats comptent. On fera le point rapidement.

Qu'est-ce qu'on dit aux Prédateurs, quel est le message à faire passer ?
Il faut souhaiter le meilleur à cette grande famille. La montée en Elite, les plays offs en nationale 3 et des résultats en jeunesse et notamment en jeunesse, la relève est là, dans toutes les catégories d'âge. Je dis aux Vierzonnais de venir nous voir au Forum des associations, aux matchs. Les Prédateurs sont unis et solidaires.

 

 

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A
Andrée
12/10/2017 07:09
Bravo à ce club pour ses propos optimistes. Je vous souhaite beaucoup de belles victoires pour la saison.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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