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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent

Publié par vierzonitude sur 15 Février 2024, 20:41pm

Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent

Une nouvelle guinguette du canal est en préparation. Un marché a été attribué pour un montant de 204 510,79 € TTC.  Pas assez : la communauté de communes a dû voter une rallonge d’un montant de 130. 067 euros pour prendre en compte l’ensemble du volet paysager, des travaux complémentaires ainsi que les opérations de TVA. 613.746 euros au total pour une guinguette qui dure deux mois, les danseurs doivent tous voter à gauche...

La renaturation du site passe par l’implantation d’arbres et d’arbustes qui délimiteront certains espaces comme le parking et apporteront de l’ombre aux visiteurs. Il est également prévu de poser des pavés enherbés, qui permettront de laisser pousser l’herbe, et d’implanter une « mini-forêt » aux abords des bâtiments.

Des travaux d’aménagement des bâtiments permettront d’accueillir pour la saison 2024 des espaces dédiés à l’accueil des cyclotouristes notamment avec des modules de location et de réparation de vélos. Tout cela avec l’ambition de créer un lieu d’accueil et de vie en plein cœur de ville.

Coût total des travaux : 483.679 euros + 130.067 euros = 613.746 euros.

Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
Les travaux de la guinguette à 613.000 euros avancent
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Commenter cet article
L
Lionel
16/02/2024 10:35
Bonjour<br /> Est ce que vous sauriez si c'est la ville qui a acheté le grand domaine avec au moins 2 vieille bâtisse et une petite foret juste a coté ?<br /> Merci
Répondre
S
spam
15/06/2023 17:39
Belle ambition, ce genre de lieu pourrait en effet drainer une belle activité et il est d'ailleurs étonnant que cela ne se soit pas monté plus tôt au vu du potentiel. Toutes les villes d'eau ont leur guinguette depuis longtemps!<br /> Cependant, le terme "renaturation" me donne des hauts le cœur. À Vierzon on dégomme tout ce qui pousse et on ensevelit tellement de béton qu'on doit utiliser des néologismes pour inclure la nature...<br /> et par ailleurs, pourquoi encore un parking? Il n'y a pas assez de place autour? Pourrait-on commencer à envisager des mobilités douces pour un centre ville sans bagnoles?
Répondre
L
Le Vierzonnais
01/10/2023 19:45
Donc on enferme les mobilités réduites y compris nos anciens. Un peu de réflexion avant d'étaler votre extrémisme sans intérêt. Parling biensur!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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