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Vierzonitude

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Les virées dans le temps de Vierzonitude (1) : la route de Bourges

Publié par vierzonitude sur 19 Juillet 2023, 10:00am

La route de Bourges... La très longue route de Bourges qui démarre rue Armand-Brunet au pied de la place Jacques Brel jusqu'à la sortie de Vierzon. Pour qui n'est pas de Vierzon, bon sang que c'est long de la route de Bourges à la gare.

Voici la route de Bourges à travers l'histoire. La révolution par le bitume : l'arrivée de l'A71, à Vierzon, avec ses deux échangeurs dont un aux Forges. Voici sur la photo ci-dessous, le premier coup de pelleteuse qui devait marquer le pôle d'échanges de l'A71. Mais la ville de Vierzon a raté le bus et elle n'a jamais été capable de créer, un comble, le long de l'A71, une vraie zone industrielle. Du coup, trente ans plus tard, c'est ce qu'essaie de faire l'actuelle municipalité le long de l'A20 sur le parc technologique de Sologne.

 

Voici la route de Bourges aux Forges, dans une succession de photos. Observez le nom des commerces comme l'Hôtel de la Boule d'Or,le Familistère, le Doc. On aperçoit même les Nouvelles Galeries (pas celui du centre-ville) et Fulmen.

 

Et que dire de la station essence Esso. Très belle station service de l'époque.

Et voici quelques autres clichés de la route de Bourges.

 

Pour tous souvenirs et/ou photos : vierzonattitude@gmail.com

 

 

Avenue et pont de Chaillot

Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !

Pont-canal

Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !

Pont SNCF

Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !

La Pointerie

Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !

Route de Bourges

Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
Quand les Forges étaient... les Forges !
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R
Rodier
26/07/2017 10:24
Dans les années 80 les elus pc comme ps de Vierzon promettaient la prospérité à leurs administrés grâce à l'autoroute A71.On voit le résultat aujourd'hui.Le tracé a ete une catastrophe économique pour la ville et un désastre écologique pour la foret, nos terres agricoles et la biodiversité.Grace à l'A71 on ne s'aperçoit même plus qu'on passe à Vierzon.Il serait intéressant de mesurer les émissions de particules fines au nord de la ville,aux abord du stade Constant Duval par exemple.
Répondre
P
pierre de vierzon
31/07/2019 07:45
et ce serpent de bitume qui a fini par étouffé le canal de Berry de sa masse au ras de l'eau.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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