Question : pourquoi la maire de Vierzon n'a-t-elle pas le droit d'écrire elle-même au ministre de l'Intérieur ? On se le demande quand on voit, que cette, semaine, c'est le député, ancien maire de Vierzon, toujours conseiller municipal qui a écrit au ministre de l'intérieur pour se plaindre du trafic de drogue à Vierzon.
Bon, il existe depuis un bail, surtout que les points de deal sont tout à côté de la permanence du député mais un reportage de France 5 a positionné Vierzon, deuxième ville avec Dreux, au centre du trafic de drogue dans la région Centre, forcément ça pique.
Alors du coup, le député a pris la plume. Il aurait pu laisser la maire de Vierzon le faire, mais non, il lui a volé la vedette, il lui a pris son job. C'est comme ça depuis plus d'un an. Elle ne peut pas faire un pas sans que le député soit là. Normal, c'est humain, il a envoie de récolter les lauriers qu'il a semés quand il était maire. Mais alors, il ne fallait pas être député.
Même dans le contrat de partenariat entre Véolia, généreux donateur pour la programmation du Mac-Nac-Nab et la ville de Vierzon, c'est encore le nom de l'ancien maire qui apparaît. "Une erreur de copié-collé", a dit l'adjointe à la culture lors du dernier conseil municipal. Même l'ancien maire s'occupe nouveau programme de rénovation. C'est laisser peu de place à la maire de Vierzon. Comment voulez-vous qu'elle soit connue, comme s'en inquiète le questionnaire en ligne sur le site de la Vierzon, si l'ex lui fait autant d'ombre ?
Du coup, il y a une maire, un député, à moins qu'il n'y ait plus qu'un député-maire même si le cumul des deux mandats est impossible aujourd'hui. Bah, à Vierzon, on n'est plus à ça près.