Nos élus communautaires, et le premier d'entre eux, le président à vie, en font des tonnes sur les zones humides. Rappelons que le projet Viruo, cette plateforme logistique géante, va en sacrifier treize hectares, au nom du béton, du bitume et des camions, la nouvelle Sainte Trinité de nos élus de gauche.
Lors du conseil communautaire de juin dernier, nous avons pu lire dans le procès verbal de cette séance l'"engagement" de la communauté de communes, "avec le Conservatoire d’Espaces Naturels du Centre- Val de Loire pour une convention de coopération pour la préservation durable des zones humides." Mais comment vouloir préserver des zones humides d'un côté quand on a l'intention d'en détruire treize hectares de l'autre ?
"Notre objectif commun est de réaliser : un diagnostic écologique des zones humides présentes sur une future zone d’activités, un inventaire des zones humides sur le territoire de la communauté de communes, une étude foncière des zones humides à restaurer (dans le cadre d’éventuelles mesures compensatoires) ou à préserver pour la maîtrise du foncier."
C'est beau comme une promesse électorale,. Ajoutons-y : "un projet pour la rentrée prochaine avec des doctorants de l’université d’Orléans pour valoriser nos
délaissés urbains en lien avec un maitre de conférence, est également en réflexion."
Si ce n'est pas aimer l'environnement ça, on se demande ce que c'est...