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Vierzonitude

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N’achetez pas Amazon, achetez dans votre zone (en l'occurrence vierzonnaise)

Publié par vierzonitude sur 17 Novembre 2020, 09:44am

N’achetez pas Amazon, achetez dans votre zone (en l'occurrence vierzonnaise)

 

Tout vient à qui sait attendre ! Il aura fallu attendre un deuxième confinement et une autre fermeture des commerces non-essentiels pour voir des élus de Vierzon, le maire et le président de la communauté de communes, s'engager aussi directement en faveur du commerce de proximité. "N’achetez pas Amazon, achetez dans votre zone !!! Aidons nos commerces, soutenons la vie locale. C’est ensemble que nous y parviendrons", écrivent-ils, sur le site de la ville de Vierzon. 

"Alors que plusieurs commerces ont réouvert ces dernières semaines, ou sont en passe de rouvrir, telles les emblématiques Galeries, avenue de la République, la décision du gouvernement de fermer tous les commerces de proximité, hors métiers de bouche, suscite légitimement inquiétude et incompréhension".

Et d'ajouter : "Nous avons plaidé, auprès de la Préfecture, en lien avec l’association des maires de France, le maintien de ces commerces en respectant les gestes barrières. Pour l’heure, le gouvernement est inflexible et toute infraction verrait le commerçant et les clients passibles d’une amende de 135 €, voire 3750 € en cas de récidive. Face à cette intransigeance gouvernementale, nous avons décidé localement de tout faire pour soutenir nos commerces de proximité en déployant très largement une plate-forme numérique gratuite, opérationnelle immédiatement et qui, nous l’espérons, permettra à nos commerçants de sauver cette fin d’année."

 

Les artisans, commerçants, et leurs produits ou services restent accessibles grâce à la plateforme Ma ville mon shopping. Ils proposent de commander/réserver en ligne et de récupérer vos produits en drive ou en livraison. Vous pouvez également faire vos réservations par téléphone ou par mail. Retrouvez ici la liste non exhaustive, ci-dessous, des commerçants du territoire de la Communauté de communes présents sur la plateforme numérique de vente en ligne locale Ma ville mon shopping

Télécharger A4 COMMERCES EN LIGNE

Les commerces en ligne sur le site Ma ville mon shopping

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P
Petit commerce
18/11/2020 20:14
A votre place j'aurais honte et je ne m'en vanterai pas!<br /> Continuez d'acheter chez Amazone!Vous aurez la société que vous méritez!
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U
UPR Frexit
18/11/2020 12:16
Quand je lis Wizard,je ne sais pas pourquoi,mais j'ai l'impression d'entendre Laurent Alexandre.
Répondre
D
Déprimator18
18/11/2020 11:26
Désolé mais j'achète selon mes moyens, comme ils sont limités je vais au moins cher : plus de choix, plus de qualité, du comparatif possible, livré à la maison : PARFAIT !<br /> <br /> - un exemple :<br /> -- j'ai voulu acheter de la bâche pour serre à bricomar... à vierzon : peu de choix, cher et le pire un an après elle était foutue ! Alors qu'elle était garantie cinq ans. J'en parle au vendeur qui me répond dépité, oui je sais mais moi je peux rien faire à mon petit niveau.<br /> -- J'achète du voile de forçage : cher, il ne tient même pas un hiver ! Je le dis, même réponse.<br /> <br /> J'achète les deux sur amazon : 50% moins cher et j'en avais trois fois plus et çà tient toujours le coup !<br /> <br /> Ensuite je veux acheter des disques à tronçonner le béton armé : pour le prix d'un à Brico... j'en ai trois ou quatre sur amazon...<br /> <br /> Ensuite quand on sait comment sont payés à coup de lance pierre les employés là-bas, le turn over en est un bon indice, alors quitte à donner son fric à un patron qui ne partage pas, et bien je le donne à amazon car là au moins j'ai de la qualité !
Répondre
W
Wizard
17/11/2020 15:37
Nous sommes en 2020, bientôt en 2021.<br /> Toute la population n'achète pas les mêmes produits standardisés que certains de ses voisins. Aucune plate-forme de petits commerces ne peut répondre à une demande de produits aussi vaste que le choix attendu aujourd'hui. Il s'agit par conséquent d'une démarche palliative vouée à l'échec avec les évolutions culturelles. R.I.P. et foutez-nous la paix.
Répondre
W
Wizard
19/11/2020 10:12
"Solidarité avec le commerce de proximité"! Quand on lit ça on comprend instantanément comment se répandent les croyances de toutes natures.<br /> <br /> Les petits commerçants, dans leur majorité mais pas tous évidemment, ne connaissent qu'une solidarité, celle qui les lie à leurs tiroirs caisses. Je ne compte plus les arnaques ou les embrouilles rencontrées avec des petits commerçants. Comme ce marchand de cycles qui m'avait vendu un cyclomoteur "neuf", lequel s'est avéré par la suite avoir été accidenté au niveau de la fourche et grossièrement rafistolé. J'en aurais des cas à évoquer.<br /> <br /> Rien de tel dans les grandes surfaces où les salariés ne sont pas aussi directement impliqués en général. Les problèmes éventuels surviennent avec des produits de mauvaise qualité essentiellement.<br /> <br /> Quant à Amazon, la palme du fair-play et du geste commercial leur revient sans conteste. Un vêtement ou des chaussures expédiées par un vendeur qui ne vérifie pas correctement la taille avant mise en carton ? Nous gardons la livraison et nous sommes remboursés.<br /> Un élément d'un objet en kit manque à l'appel ? Idem, et il suffit de recommander le même article pour avoir toute satisfaction. Il faut dire qu'en ce qui me concerne les statistiques démontrent que je ne réclame presque jamais. <br /> <br /> Inutile d'ajouter qu'en une demi-heure à peine je peux acheter et me faire livrer des articles que je ne pourrais que difficilement trouver dans le petit commerce et encore à condition d'y consacrer des heures et des heures.<br /> <br /> Il n'y a pas de mystère, en son temps Boucicaut a marqué un essai et aujourd'hui Amazon (ou Cdiscount...) le transforme.
H
Herse
18/11/2020 10:13
Cher Wizard je vous recommande le documentaire "Les Délivrés" qui démonte les vertus de l'auto entrepreunariat.
L
Le Monde Diplomatique
17/11/2020 20:28
Sympa Wizard!Quel altruisme!Quelle solidarité avec le commerce de proximité!<br /> Oh pardon Wizard!Je viens de dire un gros mot.Je viens de parler de solidarité!
L
LoL
17/11/2020 14:12
Euh , pour la coiffure et les chaussures, on passe aussi par la livraison afin d'effectuer la bonne coupe et les bons essais ?? :-)<br /> <br /> Eh ben si c'est le cas, je vais encore bien galérer pour trouver un gros carton et envoyer la tête et les pieds, sans crainte de ne rien perdre par la poste au passage !! :-))
Répondre
P
Phénix
17/11/2020 12:05
Il est facile de jeter la pierre sur Amazon,<br /> en attendant les centres commerciaux se gavent sur le dos des petits commerces<br /> personne ne trouves à redire<br /> c'est bien dommage
Répondre
M
Maxime Gorki
17/11/2020 11:41
Comme l'a si bien dit l'économiste Olivier Delamarche dans son dernier numéro de"Cest Cash" sur RT France à propos des GAFAM,<br /> "Cessons de chercher des coupables et agissons!"<br /> Cessons de critiquer Amazon!Boycottons Amazon en réfléchissant aux dégâts causés par le E commerce sur les centres villes et ses acteurs économiques de proximité.
Répondre
A
alfred
17/11/2020 09:59
Moi je vais toujours à ma zone !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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