Sur son compte facebook, la députée Nadia Essayan est claire : "je ne voterai pas la loi sur la fin de vie présentée jeudi et je présente quelques amendements en ce sens. La loi Claeys-Leonetti doit encore mieux s’appliquer, l’urgence est là !" C'est ce jeudi 8 avril que l'Assemblée nationale doit examiner la proposition de loi du député PRG de La Rochelle (groupe Libertés et Territoires) Olivier Falorni. Un texte qui propose d'introduire dans notre législation, un "droit à une assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur" et ce, cinq ans après la loi Claeys-Leonetti, laquelle autorise la sédation profonde et continue.
Sur France Bleu Berry, la députée explique que "l'euthanasie, c'est ouvrir le droit à quelqu'un de mettre fin à la vie d'un autre, point. Et ça, ce n'est pas la société que je souhaite, parce qu'à partir du moment ou on ouvre ce droit, je pense qu'il peut y avoir beaucoup d'abus et notamment par rapport aux personnes les plus fragiles, c'est à dire des personnes qui sont très âgées, qui coûtent à la société parce qu'elles sont dépendantes. On ouvre la porte à tout cela...dans la grande majorité de situations, avec la loi Claeys-Leonetti, on arrive à un équilibre qui est assez fin. On a une réponse pour la plus part des situations et quand on ne l'a pas, il faut travailler pour l'avoir ; médicalement, on peut encore avancer pour avoir un meilleur accompagnement".
Ouais 08/04/2021 12:58
Lusor 07/04/2021 10:31