Aux prochaines élections municipales de mars 2020, nous aurons l'illusion d'avoir le choix mais, l'aurons-nous vraiment ? Il existe une vraie menace (on sait que pour d'autres, trop nombreux, c'est une chance...) pour notre ville. Ce n’est pas cette fausse pluralité, mais sa conséquence.
L’extrême droite engrange, depuis de nombreuses élections, à Vierzon, des scores inquiétants. Inquiétants pour les Vierzonnais.es qui n’ont pas envie de laisser au Rassemblement national, la moindre possibilité de gérer la seconde ville du Cher. Ses idées sont incompatibles avec les valeurs qu’entretient cette ville. Ce ne serait pas seulement une catastrophe mais un crime électoral qui ne résoudrait pas les problèmes que connaît Vierzon.
Il y a trop de calculs politiques, des partis qui agitent leurs étiquettes et dictent, non pas le bien commun, mais l’intérêt particulier. Il y en a marre des partis qui se présentent, non pas pour un projet vierzonnais, mais dans l'unique but de continuer à exister. Les habitants de cette ville ne méritent pas ce manque cruel de considération.
Pour l'instant, il existe trois listes : celle du maire sortant, le Rassemblement national et une liste, sans étiquette, menée par un candidat-gendarme. Une autre liste, inspirée par des partis politiques, est dans les tuyaux. Non pas pour élargir le choix auquel a droit chaque citoyen, mais pour contrer l'autre liste partie depuis plusieurs mois. Ce choix est suicidaire car il est bâti sur de mauvaises raisons.
Au lieu de créer une liste forte, avec des talents différents, nous retombons dans le schéma égoïste des partis qui nourrissent leur chapelle sans se soucier des habitants. 2014 ne leur a pas suffi : deux listes (Modem et Movie), elles ont perdu toutes les deux, avec en plus l'extrême droite au second tour. 2008, deux listes (celle de Jean Rousseau, celle de Joël Hallier), elles ont perdu toutes les deux.
Vierzon a besoin d'un projet fort d'une alternative crédible et de renouvellement. Or, chacun veut sa petite part de gâteau, dans une logique mortifère. Nous ne voulons pas de l’extrême-droite aux commandes de Vierzon. Et nous ne voulons pas, au nom d'une logique politicienne égoïste qu'on offre à l'extrême-droite les moyens d'y parvenir.
C’est pourtant ce qui risque d’arriver si l’on ne fait pas attention. Quels choix aurons-nous au second tour ? Une liste de gauche, d'un côté, dominée par le P.C pour un troisième mandat qui cache son sigle pour ne pas effrayer et de l’autre le Rassemblement national ? L'un et l'autre sont forts, dans cette ville. Et d'autres veulent jouer avec le feu.
C’est ça le choix vierzonnais de mars 2020 ? Tout cela parce que des hommes et des femmes refusent, au nom d'une logique politicienne, d'élaborer un projet commun qui laisserait lka place aux initiatives, aux idées, au changement et non pas à ce jeu strop répandu des places à occuper. Vierzon doit être au coeur des solutions et non au centre des problèmes. Il y en a suffisamment pour ne pas en rajouter.
M 03/01/2020 21:18
Macre 03/01/2020 17:49
jean Marie 03/01/2020 16:12
JIM 03/01/2020 17:26
JIM 03/01/2020 15:44
Athos 03/01/2020 11:16
JIM 03/01/2020 17:28
MDR 03/01/2020 10:45
JIM 03/01/2020 17:29
Vierzon 03/01/2020 09:33
JIM 03/01/2020 17:28