Ah, les savoureux paradoxes de cette bonne ville de Vierzon ! Le samedi, on exhorte les Vierzonnais à roulez propre, à emprunter des vélos électriques, les transports en commun... Bref, on nous demande d'être en phase avec le développement durable, la planète, de faire au climat pas comme Donald Trump. Une manifestation organisée par la ville de Vierzon. Et le mardi, on voit fleurir sur le parc technologique de Sologne, un grand panneau avec, en photo immense, un poids-lourd, le nouvel amour de la communauté de communes de Vierzon qui voit, dans les camions, un nouvel eldorado économique. Pensez donc ! Les attirer sur la rocade nord, les faire manger au futur restaurant routier, les faire consommer des trucs qu'ils n'auront peut-être pas besoin pour pouvoir dire aux contribuable,s mais nous, on créé des choses ! Bien sûr, combien d'emplois pour combien de tonnes de gaz carbonique ? On nous avait fait le coup du chêne qu'on ne veut pas abattre mais que l'on nous sous le bitume. Et pendant que la ville de Vierzon fait la promotion de transports alternatifs, la communauté de communes déclare son amour au gasoil, au diesel, aux gros camions qui puent. Si quelqu'un parvient à saisir la logique de ce paradoxe fumeux, on veut bien une explication !