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Vierzonitude

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Où en est l'armée de petits Mélenchon de l'adjoint aux sports ?

Publié par vierzonitude sur 13 Mai 2024, 18:46pm

Où en est l'armée de petits Mélenchon de l'adjoint aux sports ?

Alors, où en est la petite armée de Mélenchonistes du maire adjoint aux sports de Vierzon. Le jeune caporal de LFI, plus près du PCF d'ailleurs que de l'idéal mélenchoniste, voulait créer sa petite armée de Méluche en barboteuse, en octobre dernier. 

Il expliquait, dans la presse locale, vouloir créer une section jeunes de la France Insoumise. Défilera-t-elle au 14 juillet avenue de la République ?

Le tout frais cégétiste aurait-il les dents longues pour 2026, en appelant à l'union des gauches à Vierzon pour les futures élections municipales ?  Aurait-il donc envie de se frotter l'acné au suffrage universel ? En plein éclatement de la Nupes, en pleine polémique sur les non-dits de son icône, en plein rejet de Mélenchon par ses partenaires, lui, l'adjoint, il veut encore enfumer les Vierzonnais avec une union bancale comme celle qui existe en ce moment et qui s'appelle la municipalité.

Etrange que notre héritier de la République c'est moi, évoque déjà les municipales de 2026 "l'union c'est moi", l'entendra-t-on peut être vociférer. Il nous explique que, déjà, une dizaine de candidats sont mûrs pour sauter sur Vierzon. Quel bel avenir !

L'art de la politique semble l'avoir fui, il n'avait pas un pas un mot pour contredire son Mélenchon préféré sur sa position à propos du Hamas. Pour lui, "c'est une guerre d'égo et des histoires de clochers." 

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G
Gepatouvu
15/05/2024 09:27
l'adjoint aux sports n'a rien à voir avec LFI mais tout avec Sansu le macroniste.
Répondre
V
Votez Asselineau!
13/05/2024 21:49
A quoi servent les Insoumis?A quoi sert la Nupes si ce n'est de permettre aux partis des faire réélire leurs petits Marquis?<br /> Le 9 juin,donnons un grand coup de balai citoyen et patriote!
Répondre
G
grmpf
13/05/2024 20:20
Il semble assez souvent ébloui, ou fait-il semblant, par les tous les propos de Maître Mélenchon. <br /> Et lui-même semble le plus souvent très fier de lui et de ses propres mots sur ses réseaux sociaux. <br /> On peut se demander si tout cela n'est pas un discours politique automatisé.
Répondre
L
Le Vierzonnais
23/10/2023 20:31
Il mise sur le mauvais cheval je pense. Melanchon est devenu un forcené bientôt retranché. Et l'offensive n'a pas encore commencé, que va t-il nous sortir encore après le mot "campé"
Répondre
C
Cincinnatus
23/10/2023 09:27
Une armée est plutôt un terme présomptueux. Tout juste quatre à cinq personnes habituées (ou s'habituant) à marcher en rang serré derrière le Ché Mélanchon et à dire "Amen" ou presque à tout ce qu'il dit...
Répondre
E
Etonnant
23/10/2023 00:18
Son adoration sans limites pour Melenchon est étonnante et un peu inquietante
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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