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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Où en est la bataille des arbres ?

Publié par vierzonitude sur 15 Août 2023, 05:10am

Où en est la bataille des arbres ?

En septembre dernier, nous écrivions ceci :

"La semaine dernière, avec le soutien de Corinne Ollivier, maire de Vierzon, on annonçait la plantation de 1000 arbres à Vierzon", écrit Thibault Lhonneur, élu France Insoumise de Vierzon.

"Pas peu fier d'avoir initié le projet, je me suis dit que c'était dommage de ne pas le crier au monde entier. Mais quel intérêt pour les gens d'ailleurs de savoir qu'on plante 1000 arbres ici? Alors, je me suis dit : et si je lançais le défi aux élus d'ailleurs d'en faire autant? Sinon mieux ?", poursuit-il.  Et donc, ainsi est née La Bataille des arbres !

Le principe est simple : que les maires et élus d'ailleurs relèvent le challenge et plantent aussi des arbres chez eux !

"Surtout on répond à des urgences concrètes, elles : l'amélioration des conditions de vie dans les villes, l'embellissement de celles-ci, la création d'îlots de fraicheur, et la réduction des émissions de gaz à effet de serres dans les villes. Alors, voilà, c'est parti, interpellez vos élus, dites leur de rejoindre la bataille."

Accueil - La Bataille des Arbres

A Vierzon, la ville vient de décider de la plantation de 1000 arbres.Thibault Lhonneur, conseiller municipal à l'origine du projet, lance un défi aux autres élus et maire du pays : faites autan...

https://batailledesarbres.fr/

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C
Cincinnatus
03/07/2023 09:26
La bataille des arbres est, semble-t-il, déjà perdue : si l'on plante 1 000 arbres (ce qui reste à voir et déjà à faire), encore faudrait-il que l'équipe municipale n'en coupe pas ailleurs ! Ainsi en est-il sur la route de Paris, l'avenue Edouard Vaillant... Maintenant, cette même équipe va sans doute nous ressortir le coup des racines... A vous d'agir, M. LHONNEUR ?
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C
ClaraDB
15/09/2022 12:38
Merci M. Lhonneur, très belle initiative qui ouvre de nouvelle perspectives, voyons plus loin que seulement 1000 arbres, oui il faut que cet élan se concrétise de manière très forte et très rapidement sur tous les territoires, l'émulation collective est une bonne manière d'aborder les choses et d'oser être ambitieux ensemble !!!
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G
gepatouvu
15/09/2022 10:09
Il faudrait aussi en planter sur les terrains que la Comcom s’apprête à vendre et à bétonner. Un millier ne serait pas suffisant. La LFI prévoit-elle d'en planter sur les 17 hectares de la plateforme logistique avec madame la maire ?. Ce serait bien aussi d'en planter autour du terrain de foot du stade du Brouhot pour faire de l'ombre à la pelouse synthétique.<br /> .
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B
BR
15/09/2022 08:43
L'autorisation de démolir et de couper tous les ,arbres sur un terrain pres de Darty est le depart de la bataille des arbres
Répondre
M
Mefiance
14/09/2022 22:54
Des arbres à Vierzon,cest parfait , on en manque. Mais monsieur Lhonneur en fait un buzz narcissique masqué en bonnes intentions mégalomanopositives. La bonne intention devient une auto publicité. Et les idées de lfi ne sont pas forcément des valeurs toujours acceptables et ouvertes au dialogue.<br /> Attention à la suite
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B
Bedin
14/09/2022 21:46
L'idée est bonne, dommage qu'elle soit reprise par la mairie communiste qui a bétonnée la place de la mairie, et qui s'apprête a boutonné 17hectares de prairie.<br /> Ils s'aperçoivent bien tard du problème pour la place de la mairie, mais continu pour le projet logistique.<br /> Pas à un contradiction près.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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