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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie

Publié par vierzonitude sur 2 Décembre 2022, 16:25pm

Une délibération et une convention concernant le partage de l'eau de la râcle de l'Yèvre (barrage de l'ancienne piscine), avait été présentée au conseil municipal de juin mais, retirée sur table, après une polémique : des signataires de cette convention dont le propriétaire du moulin de l'Abricot n'était pas au courant. La convention est à l'ordre du jour du conseil municipal de jeudi prochain.

Si Vierzonitude n'avait pas publié la délibération et la convention concernant le partage de l'eau de la râcle de l'Yèvre (barrage de l'ancienne piscine), les élus l'auraient voté à deux mains. Pourtant, certains des signataiures n'ont aps été mis au courant qu'il existait un telle convention. Et même les syndicats du Cher et de l'Yèvre n'étaient pas au courant. Du coup, en ouverture de conseil municipal, le maire a retiré la délibération qui devrait revenir lau conseil municipal du 11 juillet. A condition que tous les signataires acceptent. Ce qui n'est pas assuré.

Il y a un an, en publiant la dléibération concernant la vente de la maison de Célestin Gérard à un acheteur désigné, Vierzonitude avait fait capoter la délibération, remplacée in extrémis par une autre, ouvrant cette vente à d'autres acheteurs potentiels. Vierzonitude reocnnue d'utilité démocratique ?

Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie

Avec la construction de la centrale hydro-électrique, au barrage de l'ancienne piscine, avec la future exploitatio  du moulin de l'Abricot, le barrage de l'Yèvre, le canal, il a fallu trouver une exploitation intelligente de l'eau de la râcle. (Le document entier est à lire ci-dessous).

Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie
Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie
Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie
Partager l'eau de la râcle de l'Yèvre : la mairie a revu sa copie
Télécharger PJDEL22-100 - Convention râcle de l'yèvre à Vierzon

Le dicument à lire en entier, c'est ici

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R
réalité
22/08/2022 19:09
et quel est le problème? va bien falloir que ça serve!
Répondre
J
JLM18
26/06/2022 18:05
Ce projet est structurellement aberrant. Comment assurer le partage de la ressource en eau entre un barrage hydroélectrique, les autres droits d'eau, et l'alimentation du canal entre Vierzon et Thénioux dans un contexte ou la ressource sen eau etl Le débit de l'Yèvre est déjà catastrophique. Lors de l'enquête public, l'ancien maire de Thénioux avait d'ailleurs émis des craintes .sur l'alimentation du canal. Bingo, on est dedans et on constate que ce dossier a été monté en dépit du bon sens !
Répondre
J
JEAN
24/06/2022 07:42
On à déja vu comment cela peut être géré on à des exemples sur Vierzon et jusqu'à Foecy regardez bien
Répondre
S
shiva
23/06/2022 14:20
L'utilisation de la force de l'eau est intelligente, au contraire du rédacteur de ce blog, qui n'est pas bien fort.
Répondre
O
Oui
21/08/2022 09:59
Le mensonge même par omission reste un mensonge et cette municipalite est experte en la matière.
V
vierzonitude
24/06/2022 13:26
Si cette publication n'avait pas été faite, alors que des signataires n'étaient pas au courant, la délibération aurait été votée. Choisissez votre camp des voyous.<br />
P
PASCAL BEDIN
24/06/2022 13:02
Vous faites partie des personnes que l'illegualité ne dérange pas probablement. Belle mentalité.<br /> Ce sont des méthodes de voyous.
J
JEAN
23/06/2022 07:33
Espérons qu'ils vont bien gérer et que l on se retrouve pas avec le canal du bas de grange comme celui du bois d'yèvre a voir ils sont capable de tout
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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