Nous écrivions, à sa naissance : "Peut-on se réjouir du succès de la pépinière commerciale « Joffre une boutique », lancée en septembre dans la rue Joffre ? Sachant que ce dispositif est sec, et non accompagné d'une opération de rénovation de la rue de la part de la ville de Vierzon, on installe des commerces grâce à des pas-de-porte à faible coût de location parce que la rue Joffre avait deux fois plus de commerces fermés qu'ouverts ?"
Bilan ? Mitigé. Plus que mitigé. Non la rue n'a retrouvé aucune vitalité, elle est toujours aussi moche et il y a encore beaucoup trop de commerces fermés. Ceux qui ont vu le jour ont disparu aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, à l'exception de quelques uns.
Nous écrivions encore "D'abord, il faudra voir si les commerces ouverts tiennent dans le temps ou si c'est le coup d'une offre promotionnelle opportuniste ? Ensuite, il serait bon, comme on le fait pour les entreprises qui s'installent à Vierzon, d'aider, les commerces avant qu'ils ne ferment. On ne va pas répéter que le commerce n'est pas qu'une histoire de vitrine et de client mais d'environnement et qu'en conséquence, rien n'est fait pour la rue Joffre et encore moins pour l'avenue de la République. Et qu'une vague de béton n'a jamais aidé le commerce de proximité."
La ville de Vierzon refuse d'engager de grands travaux dans le quartier piéton. La place Jacques-Brel n'est qu'un élément, ce n'est pas une fin en soi et ce n'est pas en bricolant, comme on le fait depuis cinquante ans, qu'on arrivera à donner à cette ville et à son centre un autre avenir.