Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Pierre Bellemarre a cité Vierzon plusieurs fois dans ses livres

Publié par vierzonitude sur 27 Mai 2018, 18:21pm

Pierre Bellemarre a cité Vierzon plusieurs fois dans ses livres

Pas d'histoire intime entre Vierzon et Pierre Bellemarre mais le journaliste avait eu l'occasion de citer de nombreuses fois Vierzon dans ses bouquins, dans sa biographie notamment Ma vie au fil des jours où il raconte son passage par Vierzon pendant la seconde guerre mondiale. Pierre Bellemarre avait aussi préfacé un livre de la Bouinotte sur un gendarme qui raconte sa profession.

Ma vie au fil des jours

Ma vie au fil des jours

Tour à tour ou simultanément défenseur de grandes causes humanitaires, conteur, producteur inventif, meneur de jeux et animateur facétieux, Pierre Bellemare occupe depuis soixante ans une place...

https://books.google.fr/books?id=Pk9wDQAAQBAJ&pg=PT62&lpg=PT62&dq=pierre+bellemarre+vierzon&source=bl&ots=ipp0MCw6Wt&sig=ZCMjN0RVtC1xFBbkJCoL3EGaup8&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjX-ouP0aXbAhWLLFAKHUtpDRwQ6AEIZDAG

Instant crucial

Instant crucial

Qui n'a connu au moins une fois dans son existence un événement brutal, inattendu, où les certitudes s'effondrent, où tout bascule ? Cet instant crucial qui marque le tournant d'une vie est sur...

https://books.google.fr/books?id=hqz9xRVtY6oC&pg=PT61&lpg=PT61&dq=pierre+bellemarre+vierzon&source=bl&ots=0GEbZwP8V8&sig=GtiMaRQ6F1TXutJm9CbJiHdfnbM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjX-ouP0aXbAhWLLFAKHUtpDRwQ6AEIaDAH

Mort ou vif

Mort ou vif

Ils sont synonymes de peur, parfois de terreur. Ils s'appellent Eichmann, Baader, Al Capone, Mesrine, Carlos. Des criminels, des terroristes ou tout simplement des monstres. Et s'ils n'ont pas ...

https://books.google.fr/books?id=T-qV_atiRkYC&pg=PT315&lpg=PT315&dq=pierre+bellemarre+vierzon&source=bl&ots=4UT9yBSRBH&sig=bHQMqMbg_GW7Z3CGoWyjZmQH6-4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjX-ouP0aXbAhWLLFAKHUtpDRwQ6AEIbTAI

Histoires d'un gendarme ordinaire | LA BOUINOTTE

Histoires d'un gendarme ordinaire | LA BOUINOTTE

Préface de Pierre Bellemarre Xavier Viallon est un gendarme ordinaire. Trente ans de carrière au gré des affectations, de brigades rurales en " opérations extérieures ", du Berry à l'Afrique ...

http://www.la-bouinotte.org/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage.tp-ecommerce.tpl&product_id=220&category_id=7&vmcchk=1&option=com_virtuemart&Itemid=66

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Un autre soir au Café O'Berry
Un autre soir au Café O'Berry
LFI se réjouit de la candidature de la maire de Vierzon pour 2026
LFI se réjouit de la candidature de la maire de Vierzon pour 2026
Elections législatives : le RN débouté de son recours
Elections législatives : le RN débouté de son recours
Qui exploitera la guinguette du canal cet été ?
Qui exploitera la guinguette du canal cet été ?
Belle matinée solidaire à la maison de la presse
Les orthophonistes du Cher se battent pour leur profession
Commenter cet article
R
Raslebol
27/05/2018 12:58
C'est un grand homme qui vient de disparaitre aujourd'hui.Il nous manquera beaucoup .<br /> Qu'il repose en paix, et j'espère qu'il retrouvera enfin , tous ces amis de l'écran , dont il nous a donné le meilleur de lui même,pour nous divertir, pendant toute notre vie d'enfance , et d'adulte.<br /> Nos condoléances à tous ces proches et amis.<br /> <br /> Merci à vous Pierre...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents