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Vierzonitude

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Plus de 30% de vacance commerciale dans l'hyper-centre de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 23 Juillet 2020, 14:08pm

Plus de 30% de vacance commerciale dans l'hyper-centre de Vierzon

L'hyper-centre de Vierzon* concentre 206 pas-de-porte dont 64 sont fermés (chiffre contestable jusqu'à preuve du contraire), ce qui représente une vacance commerciale de 31%. L'avenue de la République compte 18 commerces vides et la place Foch, 8 commerces vides. La place du Mail et la place Gabriel Péri ne compte aucune vacance commerciale. La rue Joffre affiche 54% de vacance et la rue et place Gallerand 53%

* place Gabriel Péri, avenue de la République, place Foch et place du Mail, rue et place Gallerand, rue Joffre et place du Marché au Blé

Plus de 30% de vacance commerciale dans l'hyper-centre de Vierzon

Avenue de la République :

Selon un dernier comptage, l'avenue de la République* compte 74 pas-de-porte dont 18 sont toujours fermés. Cela représente une vacance commerciale de 24,24%.

Nous avons compté la future installation de l'enseigne O'Tacos qui devrait occuper deux pas-de-porte. 

On remarque que le côté droit, en montant l'avenue est plus touché par la vacance commerciale que l'autre portion de l'avenue : 40 pas-de-porte dont 12 fermés, soit une vacance qui, de ce côté-ci de l'avenue, atteint 30%. 

De l'autre côté, sur les 34 pas-de-porte, 6 sont inoccupés, soit une vacance commerciale de seulement de 17,60% 

Kebab ; local vide (ex-assurances) ; local vide (ex-bar) ; cigarettes électroniques ; salon de coiffure ; agence de travail temporaire; agence de formation professionnelle; assurance ; centre de produits culturels; opticien ; local vide (ex-sandwicherie) ; local vide (ex-chocolaterie) ; salon de coiffure ; bar-tabac-journaux; local vide (ex-Jem’s) ; tatoueur ; agence immobilière ; plombier ; tapissier ; agence immobilière; local vide (en travaux CDC) ; vêtements ; local vide (ex-pizzeria) ; salon de coiffure ; local vide (ex-la Grande Fabrique) ; local vide (ex-Optic 2000, en travaux) ; local vide (ex-Paris-Bar) ; bijouterie ; vêtements; banque; vêtements ; local vide (ex-bijouterie Foulon) ; chaussures ; opticien ; parfumerie/institut de beauté ; local vide (ex-Galeries) ; parfumerie/institut de beauté; agence immobilière ; Bientôt O’Tacos (deux pas-de-porte). 

40 dont 12 vides, soit 30 % de vacance commerciale.

Restauration rapide ; Tabac-presse ; assurance ; opticien ; chaussures ; banque; pâtisserie ; bijouterie ; banque ; local vide (ex-friperie) ; sacs à mains/vêtements; dentiste ; local vide (ex-boutique de déco) ; centre de l’audition ; assurance ; local vide (ex-Pantashop) ; local vide (Pub) ; vêtements; comptoir de l’or ; sellerie ; local vide (ex-mercerie) ; cordonnier ; vêtements; banque ; assurance ; théâtre ; huissier de justice ; agence de presse ; café-brasserie ; centre de l’audition ; agence de travail temporaire ; local vide (ex-fleuriste) ; banque ; bar. 

34 dont 6 vides, soit 17,60% de vacance commerciale

*(du haut à partir du kebab Le Méditerranée jusqu'à la future enseigne O'Tacos  et de l'autre côté, du bar jusqu'à la nouvelle enseigne de restauration rapide).

 

Plus de 30% de vacance commerciale dans l'hyper-centre de Vierzon

Place Gabriel Péri :

bar-brasserie ; étude de notaires ; assurance ; restaurant ; -bar-tabac ; restauration rapide ; restauration asiatique ; salon de coiffure ; assurance ; auto-école ; agence immobilière ; restauration asiatique.

12 pas-de-porte, aucune vacance commerciale

 

Place Foch : 

Salon de coiffure ; agence de voyages ; assurances ; téléphonie ; agence immobilière ; salon de coiffure ; assurance ; vêtements ; cycles ; épicerie ; bar-brasserie (fermé) ; local vide (ex-restaurant); boulangerie ; local vide (ex-restaurant) ; assurance ; deux magasins de vêtements ; local vide (ex-kebab) ; local vide (ex-le Pupitre) ; local vide (ex-cigarettes électroniques) ; maroquinerie ; office de tourisme ; coiffeur ; assurance ; local vide ; local vide ; téléphonie ; local vide.

28 pas-de-porte dont 8 fermés, soit 28,57% de vacance commerciale

 

Place du Mail :

Pizzeria ; photographe ; opticien ; salon de coiffure ; bar-brasserie ; salon de coiffure ; restaurant-pizzeria ; boucherie-charcuterie ; agence immobilière ; cigarettes électroniques ; bar-brasserie ; banque ; restauration rapide.

13 pas-de-porte, aucune vacance commerciale

 

Rue Gallerand :

Agence immobilière; galerie d’art; local vide; local vide; office de tourisme; local vide; artisan d’art; local vide; salon de coiffure; local vide; association; restaurant; local vide; local vide; local vide.

15 pas-de-porte dont 8 vides, soit 53% de vacance commerciale

 

Place du Marché au Blé :

Salon de coiffure; pizzeria; restaurant; articles de pêche; local vide; photographie; local vide; épicerie; salon de coiffure; bar-tabac; robes de mariées; informatique; boulangerie; agence immobilière; local vide; cave à vins; local vide; local vide.

18 pas-de-porte dont 5 vides, soit 27% de vacance commerciale

Rue Joffre 

Sur les 46 pas-de-porte que nous avons compté, 25 sont inoccupés. La vacance commerciale est de 54% dans cette rue, une proportion toujours élevée. Mais, la politique municipale a décidé de remettre des enseignes dans une rue qui n'a pas vu de travaux depuis sa mise en zone piétonne depuis le milieu des années 1980, soit 35 années sans avoir songé à refaire cette rue.

Comme l'avenue de la République, les deux côtés de la rue Joffre sont très inégaux. L'un accuse une vacance commerciale de 60% (15 commerces vides sur 25 pas-de-porte), l'autre une vacance commerciale "seulement" de 47%. Si l'on additionne les commerces de l'avenue de la République, places Péri, Foch et Mail à ceux de la rue Joffre, nous totalisons 173 pas-de-porte dont 51 sont vides, soit une vacance commerciale de 29%.

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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