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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Pour le festival du film de Demain, les collectivités sont trop pingres et la ville peu attractive

Publié par vierzonitude sur 1 Août 2024, 15:40pm

Pour le festival du film de Demain,  les collectivités  sont trop pingres et la ville peu attractive

Dans un post, le festival du film de Demain nous explique que :

1 - Vierzon n'est pas assez chic pour attirer des investisseurs privés qui financent le festival.

2 - les collectivités (surtout la ville et la communauté de communes) sont pingres.

3 - la location  du cinéma trop chère.

4 - le public et les vedettes coûtent un max.

La mariée était trop belle. Quand le festival du film de Demain, né à Vierzon, a pointé son nez, Vierzonitude s'était étonné du montant de la subvention municipale, 75.000 euros et celle de la communauté de communes, 30.000 euros (20.000 euros en 2022). Plus de 100.000 euros pour une première édition, avec impression et distribution des flyers. Bien sur, Vierzonitude s'était fait éreinter à cause de ses critiques. Trois ans plus tard, le doute plane désormais sur une quatrième édition à cause de... l'argent.

Du coup, une menace plane sur le prochain festival. De quoi gâcher notre été vraiment.... Il faudrait que tout le monde crache au bassinet, que les prestations soient toutes gratuites pour le festival de façon à ce qu'il pratique des tarifs dérisoires pour avoir le plus de spectateurs possibles. Et surtout, le succès plein et entier pour les organisateurs !

Fascinant. A chaque conseil municipal de Vierzon, nos élus se plaignent que les dotations se raréfient et qu'il faut économiser, mais le festival du film de Demain demande à ce que les Vierzonnais en parlent à leurs élus pour les persuader d'être plus généreux. Va-t-on demander aux Vierzonnais de mettre la main à la poche ? Après tout, il manque 55.000 euros, à deux euros par habitant, ça le fait !

Avec plus de 100.000 euros en espèces sonnantes et trébuchantes, il en faudrait encore plus dans une ville qui a d'autres besoins et qui n'est pas avare non plus en matière de culture. Si le festival veut perdurer, il peut aller voir un banquier par exemple, ça se fait, investir dans le Bitcoin, jouer et Loto et petit message : si Vierzon ne plaît pas aux investisseurs privés, sponsors et mécènes, sachez que ce genre d'investisseurs ne nous plaisent pas non plus. 

Budget : 256.950 euros.

Ville : 75.000 euros; communauté de communes : 30.000 euros (20.000 euros en 2022); les subventions totales représentent 60% du budget (70% en 2023); les recettes de billetterie : 14%; financements privés : 20%.

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D
Ce dernier festival semble avoir réuni juste moins de 10 000 bobos amateurs de rêves et rempli les 7 salles du cinéma Lumière qui, à leur création, représentaient la réalisation d’une ambition dont on pouvait penser qu’elle dépassait nos moyens d’alors.<br /> Pendant les quelques jours de ce festival, l’esplanade de la Société Française s’est donné une activité qui valait bien le calme désolant qui très souvent y règne.<br /> D’autres cités, parfois de plus petite taille, ont su développer leur festival propre qui, quelquefois, les a amenées à un rayonnement que beaucoup d’autres aujourd’hui leur envient.<br /> Alors, si notre festival devient trop pesant, trop critiqué, trop clivant laissons tomber, d’autres qui y sont sans doute déjà prêts, le récupèreront.<br /> Et les "bobos de Vierzon", amateurs de cinéma iront ailleurs laissant nos belles salles un peu plus désertes.
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N
C'était voué à l'échec ds cette pov ville enfin voyons !!!!
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V
Il va être temps d'arrêter la galéjade coûteuse des initiateurs de ce Festival de Demain dont l'idée était au demeurant fort intéressante et louable.<br /> En effet, quand ils ont proposé que Vierzon accueille ce festival , ils connaissaient fort bien la réalité vierzonnaise et ont voulu en faire fi, se croyant certainement capables de se transformer en Mimy Mathy ! S'ils ne la connaissaient pas, ce ne sont alors que des apprentis organisateurs qui ne méritent pas d'être pris au sérieux et donc d'être accompagnés financièrement.<br /> Les collectivités ont permis de financer largement le lancement de ce projet, mais elles connaissent fort bien leurs limites et celles des contribuables, ces "cochons de payeurs" que semblent ignorer les organisateurs du Festival.<br /> Si la location du cinéma leur semble trop chère, qu'ils apprennent à gérer un tel équipement, ce qui est certainement le cadet de leurs soucis. Et puis, je suppose qu'ils ont accepté le montant de cette location après négociations. Ce sont donc de bien piètres négociateurs. Entre parenthèses, quand ils "passent" en avant-première le Comte de Monte-Cristo, se rendent-ils compte que ce seront des recettes en moins pour le Ciné Lumière une fois le film diffusé pour le grand public dont je fais parti.<br /> Je ne vois pas en quoi le public leur coûte cher.<br /> Par contre, je ne suis pas étonné que les vedettes invitées coûtent un max, mais ce sont bien les organisateurs qui acceptent d'engager les dépenses liées à leur accueil, dont les exigences de certaines, comme les remmener en voiture chez elles le soir même ! Ces vedettes ont des exigences et font des caprices qui n'ont pas nécessairement à être satisfaites.<br /> Je n'aborderai pas davantage le fossé qui existe entre les entrées fièrement annoncées et la réalité des chiffres de fréquentation. C'est au CNC et à la personne responsable du Ciné Lumière de veiller à ce que tout se passe correctement, même si cette dernière n'a pas en charge la billetterie du festival. Je n'en écrirai pas plus, mais une réelle transparence s'imposerait.<br /> Enfin, une chose est certaine, quand on n'a pas les moyens de ses ambitions, on baisse celles-ci en les adaptant aux réalités connues.
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C
Je préfèrerais que la Municipalité et la Communauté de Communes s'occupent plus des routes d'aujourd'hui, dignes du Paris-Dakar, que du cinéma de Demain, qui semble plus intéresser quelques bobos et organisateurs "vendeurs de rêves", selon leurs dires, pas assez payés selon ce qu'ils sous-entendent. Maintenant, être le promoteur d'un cinéma élitiste, d'"auteurs", est sans doute préférable pour la postérité que de gérer le quotidien de ses électeurs...
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L
C’es un peu comme le Tour de France, au départ ou de passage : c’est penser qu’une opération de communication fera prospérer la ville. Mais elle renie son passé industriel pour s’inventer un présent et un futur clin glin
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U
Le cinéma français dans toute sa splendeur : gavé de subventions, il en demande toujours plus. Et non contents de nous réclamer davantage de pognon, à nous les contribuables, ces grands défenseurs des "films engagés" nous méprisent : nous, les bouseux du Berry, ne serions guère "attractifs" ! <br /> J'espère bien que la ville ne cédera pas aux desiderata de ces enfants gâtés. D'autant plus quand on ne cesse de se plaindre des difficultés financières des collectivités.<br /> Il faudrait soumettre la question à la population : pensez-vous que cela vaille le coût de raquer plus pour continuer à avoir le privilège d'accueillir des stars ?<br /> D'ailleurs, plus largement, si les budgets étaient participatifs, si les citoyens pouvaient décider de l'utilisation qui était faite de leurs impôts, une telle démocratie réelle permettrait sans doute d'avoir un autre sens des priorités que celui de nos chers cinéastes.
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