"À l’origine, c’est l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) qui devait acheter les anciens locaux des Galeries de Vierzon", lit-on dans la presse locale. "Mais c’est finalement la Semvie (société d’économie mixte du pays de Vierzon) qui est devenue propriétaire du bâtiment et qui le cédera ensuite à l’ANCT." Pourquoi ? Parce que "la Semvie a décidé d’acheter rapidement les Galeries de Vierzon et de faire les travaux, de manière à permettre l’installation du nouveau magasin de vêtements en mars 2021."
Mais alors, si la Sem-Vie est en capacité de pouvoir mettre 700.000 euros sur la table, le prix des locaux, en octobre, pourquoi n'a-t-elle pas été en capacité de le faire avant que l'activité ne cesse car le propriétaire voulait vendre ses locaux ? On a pu lire, sur la page facebook de la section de Vierzon du Parti communiste, des commentaires du scribe du Parti (que Vierzonitude a gardé) plutôt désobligeants.
Celui-ci par exemple :
Finalement, la députée avait peut-être raison de se demander si tout avait été tenté quand on sait aujourd'hui que c'est la Sem-Vie qui a racheté les locaux vides.
Pourquoi la Sem-Vie ne s'est-elle pas alors positionnée tout de suite quand les locaux du magasin étaient à vendre ? Pourquoi la Sem-Vie n'a-t-elle pas racheté les murs à ce moment-là et confié la direction du magasin aux salariés, par exemple, puisque la ville avait associé les salariés à une démarche de reconquête des locaux, ou du moins, l'a-t-elle laissé croire ? Et surtout sauver les emplois comme le scribe du Parti communiste le suggérait...
Il a fallu attendre l'annonce de la liquidation des Galeries pour que les élus s'inquiètent, alors qu'il y a des années que le patron des Galeries voulaient se séparer des locaux.
Y-avait-il alors un moyen de sauver les Galeries tels qu'ils étaient ? Le magasin n'aurait-il pas pu perdurer ? Et où la Sem-Vie a-t-elle trouvé l'argent quand on sait que le résultat de l’exercice 2019 est déficitaire de 29.340 euros ? Le 16 septembre, dans la presse locale, on lisait que "les négociations sont toujours en cours", précise Hind Mahraoui, responsable de projets immobiliers à l’ANCT. Quatorze jours plus tard, changement de tactique, la Sem-Vie achète les locaux.