@Désabusé<br />
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Tous les restos implantés au même endroit, rue Goudron, ont toujours fait faillite... C'est un fait. Celui-ci n'échappera pas à la règle, c'est dommage. Certes, c'est bien que ça tente, mais à quel prix ? Se ruiner avant même d'avoir eu un bénéfice. Je suis lucide, c'est tout.<br />
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Ce qui marche à Vierzon, ce sont les fast food déjà implanté. Les vierzonnais n'aiment pas la nouveauté, ils ont une base de restauration, et ils y restent. Je suis comme eux, je n'aime pas les changements. Je peux aller goûter dans un nouveau resto, à condition que l'hygiène soit là, l'allure des restaurateurs, etc... mais je reste avant tout fidèle où j'ai toujours eu l'habitude d'aller.<br />
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A Vierzon, rien ne marche... C'est pas difficile à comprendre. Faut mieux éviter de se lancer à Vierzon dans les business...<br />
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Faut viser une autre ville avec un pouvoir d'achat, pas une ville pauvre.
@fifi<br />
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Mais vous qui avez l air bien informée sur la question quel commerce serait susceptible de fonctionner sur Vierzon ?<br />
Les restaurants traditionnels ont déjà du mal pour preuve le yéti a fermé, où la pizzeria type La Scala qui se trouvait face au Fontenoy. Je parle de restaurant car c'est le thème mais à Vierzon le soucis est aussi valable pour les autres commerces prestige va fermer la chocolaterie ne trouve pas de repreneur le Chateaubriand de même, et j'en passe et des meilleurs, ah oui sans oublier la Maison de la Presse alors je vous repose la question que faut-il faire quel commerce proposer au Vierzonnais ?<br />
Sachez que les commerces d'une ville sont à l'image de sa population, l'ouverture d'un commerce répond souvent à un besoin en tout cas un besoin supposé par celui qui entreprend hors aujourd'hui à quoi peut prétendre la population de vierzon et ses 40 % de chômage, qui consomme réellement sur vierzon ?et quoi? 17000 habitants quelque chose comme ça et rien ne fonctionne mise à part peut-être Lidl et Leclerc autrement dit la vie moins cher, je n'ai pas de réponse à tout ça mais quand je vois des jugements bien arrêté je me dis que peut-être je dis bien peut-être ces personnes seront susceptibles de m'éclairer. Ce qui est louable aujourd'hui c'est l'initiative c'est tout ce que je retiens quand je vois un kebab qui s'ouvre ou un vendeur de meuble c'est la même chose parler critiquer commenter c'est simple agir changer les choses se remettre en question se bouger le cul c'en est une autre. Félicitations à tous ces gens qu'ils entreprennent sur vierzon je pense aussi qu'ils ont du courage et pour finir je dirais que je préfère l'initiative à l'immobilisme vierzon vouloir Vierzon
@Désabusé<br />
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Un simple constat, le resto va fermer aussi vite qu'il a ouvert, tous les nouveaux restos ne marchent pas, ici, à Rue Goudron, et c'est pas un pseudo resto Burger surtout que McDo est implanté ici à Vierzon...<br />
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Et pour la pizza, désolé, mais si je veux manger une pizza, autant l'acheter dans une vraie pizzeria, ou bien à Domino's, chez eux, les pizza, j'ai jamais eu à me plaindre d'une pizza trop cuite...<br />
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Car chez la Scala à Vierzon, j'ai eu droit une fois, à une pizza trop cuite, la pâte trop cuite, immangeable... Juste le dessus... Et le prix va avec...<br />
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Et mes condoléances, c'est respectueux, car j'aurais pu dire autrement.
+++ De loin le meilleur hamburger de Vierzon. Quand tu vois le monde qui mange de la merde du Mc Do à côté d'un GROS hamburger avec de la bonne viande hachée et des oignons caramélisés c le top ! La déco intérieure reflète une ambiance des années 80 très sympathique. A recommander !!! Trop trop bon !!!
Le seul truc qui fonctionne dans notre ville c'est bien les Burger Kebab Pizza & co. Le hic c'est que ces commerçants ferment aussi vites qu'iqu'ils ont ouverts. Pendant ce temps les vrais commerces de première nécessité fondent comme neige au soleil. À bon entendeur.
Ouvrir un fast food, alors que Vierzon en regorge en grande quantité, c'est se mettre une balle dans le pied.<br />
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Le dernier Kebab en date, faillite (liquidation judiciaire)... Il va pas rester longtemps lui, claquer de l'argent pour rien et repartir aussitôt.
Vaut mieux ça encore comme odeur , que de marcher dans les excréments des chiens sur les trottoirs de notre ville!!.<br />
L'appétit vient en marchant parfois, mais pas tout le temps , dans ce deuxième cas cas!!.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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