Excellent le noyer.C'est un puits de carbone.Il donne des fruits.Il retient l'eau et donne de l'ombre.C'est un bois d'ameublement.Et on peut faire des infusions avec les feuilles.Ras le bol des conifères.On veut des vrais arbres!
C
Colette Desroches
08/04/2019 18:49
Les sapins ça suffit comme ça.Au feu les sapins.Plantons des puits de carbone et des arbres melliferes.
Je ne suis pas d'accord avec votre article. Il est vrai que je n'ai jamais connu cette avenue autrement qu'avec ses résineux et qu'en général dans les villes on n'est pas habitué à des alignements de résineux. Je trouve que cela change d'une entrée de ville classique où on a le droit à l'alignement classique de platane ou de tilleuls ou de marronnier.<br />
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Si l'on parle de cette avenue Édouard Vaillant, je trouve bien plus scandaleux la taille qui est faite chaque année sur les platanes entre le pont multicolore SNCF et le croisement avec la rue Jeanne Labourbe que ces fameux résineux. C'est un vrai massacre écologique (pour la santé de l'arbre) et visuel.<br />
Enfin pour finir, je suis entièrement d'accord avec Cereus Maximus, ce type de résineux fait beaucoup moins de "saletés" qu'un alignement de feuillus caduques.
C'est vrai qu'écologiquement parlant "les feuilles qui tombent , c'est dégueulasse" La taille d'un platane, ne joue pas sur sa santé .
V
vierzonitude
17/07/2017 19:20
Venez habiter l'avenue vous changerez d'avis !
C
Cereus Maximus
17/07/2017 14:49
Précision technico-chimique, au contraire d'appauvrir les sols les conifères les amendent au sens ou ils permettent d'acidifier des sol plus ou moins calcaires, ce qui est le cas d'un grand nombre de terrains dans la région de Vierzon.<br />
Il faudrait en outre relever que les plantations de conifères au nord de Vierzon, en Sologne, ont constitué une source de revenus appréciable pour l'économie locale. Tout ceci sans préjuger des qualités esthétiques des conifères qui m'apparaissent comme de pures oeuvres d'art. Mais nous entrons là dans le subjectif qui ne se discute pas par définition.<br />
Il serait à ces différents égards intéressant de recueillir l'opinion de M Quentin qui a fait l'objet d'un article recent de Vierzonitude...
Jeter l'anathème sur les conifères n'a strictement aucun sens. Chaque essence d'arbre, chaque espèce de plante a (ont) des usages plus ou moins appropriés aux activité humaines. Rien de plus. Il se trouve simplement que les conifères (cèdres ?) de l'avenue E Vaillant n'étaient pas adaptés, peut-être, au lieu de leur implantation. On peut penser par exemple au déficit d'ensoleillement des façades alignées du cotée impair de l'avenue, orientées à l'ouest. Et s'agissant d'arbres persistants, le problème était surtout aigu en hiver. Sans parler le cas échéant des problèmes de racines puisque les conifères ont le plus souvent un système racinaire de surface plutôt étendu. Il ressort de ceci que les choix d'aménagement ne relèvent en rien des goûts de chacun ou de la politique du doigt mouillé mais bien d'une étude de faisabilité et de pérennité.
Il n'empeche qu'un bon sapin est un sapin tronçonne.Ca n'apporte rien et ca appauvrit les sols.Dans ce cas que la mairie plante des robiniers.Avec les fleurs on peut faire du miel et des beignets.Le bois est imputrescible.Il ils apporteraient de l'ombre aux trottoirs.Dans les massifs on pourrait imaginer de la lavande,de la sauge,du romarin,de la sarriette et de la mélisse,de l'aneth......Le noyer est pas mal.Les riverains auraient des noix pour l'apero et le petit déjeuner.
Il n'empêche que les resineux c'est de la crotte absolue.Ils n'apportent rien et appauvrissent les sols.Donc si les bouleaux sont déconseillés je propose les robiniers.A ma connaissance ils ne facilite pas les allergies.Avec les fleurs on fait un excellent miel et de tres bons beignets.Et le bois d'acacias est imputrescible.Cela dit à Vierzon avec le carrefour routier et l'A20 à l'Ouest de la ville la pollution aux particules fines est plutôt due au transport routier qu'aux bouleaux et aux saules.Il est vrai qu'à Vierzon on aime le gaz et le beton.Il n'y a qu'à compare ce qu'était le nord de la ville il y a 30ans et ce qu'il est devenu aujourd'hui.Je parle de la zone qui va du Colombier à la foret.Donc tout sauf des <br />
résineux.
Rappelons à toutes fins utiles que de nos jours de nombreuses espèces de feuillus sont exclues des plantations réalisées sur le domaine public en environnement urbain, notamment les bouleaux ou les saules. Et ce en raison des problèmes d'allergie qui touchent de plus en plus de personnes. Gageons qu'un jour viendra ou ces essences allergisantes seront purement et simplement interdites puisque nous sommes entrés dans l'ère des interdictions généralisées. Rappelons également pour le bien de certains qui semblent l'ignorer que les résineux ne sont jamais employés comme bois de chauffe, sauf si l'on cherche à encrasser sévèrement sa cheminée...
Chere Andrée.Le bouleaux,les robiniers et les chataigners <br />
sont des arbres à croissance rapide.Ils donnent des fruits et leur bois est exploitable.Et pourquoi pas fes eucalyptus?
Le problème est que si la ville coupe tous les résineux de l'avenue Vaillant, soit il va être mis du béton ( voir carrefour de la Croix Blanche, place du marché au blé) ou alors planter des arbres qui vont mettre 50 ans à faire une branche ( au forum par exemple). La ville n'aime pas la verdure.
Mes resineux ne sont pas des arbres c'est de la m...Pourquoi ne pas planter des bouleaux,des noyers,des chataigners ou des robiniers (faux acacias)?Le bouleau a dzs vertus médicinales et les autrzs arbres sont prisés dzs abeilles.Faisons de l'apiculture une grande cause vierzonnaise!Mais un bon sapin est un sapin dans la cheminée.Vierzon n'est pas dans les Vosges.
Deux commentaires, si votre bienveillance le permet cette fois-ci, sans vouloir empiéter sur la notion d'esthétisme dont vous vous considérez sans doute comme les dépositaires. Premièrement les conifères ne libèrent pas, si l'on peut dire, des épines mais perdent des aiguilles. Certes, pour un profane la différence est infime mais elle est malvenue pour quiconque prétend éclairer la population. Ensuite, et là n'est pas le moindre, les conifères n'envahissent pas les voies publiques et les jardins, publics comme privés, de feuilles mortes une fois l'automne arrivée. Ces considérations sont probablement incompréhensibles pour beaucoup. Comme le reste des notions qui touchent au monde vous l'aurez noté.<br />
Pas de nom d'oiseaux, donc pas de censure ?
Vous n'avez jamais vécu sous des conifères mais votre erudition vous en protège
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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