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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand la ville bloquait la construction de Pôle emploi ailleurs qu'en centre-ville !

Publié par vierzonitude sur 28 Mars 2018, 16:44pm

Quand la ville bloquait la construction de Pôle emploi ailleurs qu'en centre-ville !

"En face de l’usine, il ne reste plus que Pôle Emploi qui, en prime, serait bien parti en périphérie", lit-on dans Libération. "On s’est battu pour le garder au centre", dit le maire. "En bloquant le permis de construire de leur nouveau site", ajoute le maire de Vierzon. L'avantage, c'est qu'au moins, nos élus l'avouent ! Mais, il y a un paradoxe fameux, à Vierzon. La municipalité se bat pour que Pôle emploi reste dans le centre (quoique le centre soit très relatif), pour cela nos élus bloquent le permis de construire de Pôle Emploi. D'un autre côté, vu l'architecture, ce n'était peut-être pas la peine de le construire face au site de la Société-Française... 

Mais ça bouche un creux, c'est déjà ça de pris. Donc, nos élus refusent de voir partir Pôle emploi en périphérie, mais certains votent à deux mains, lors d'une commission départementale d'aménagement commercial, pour l'agrandissement de Leclerc en périphérie ! En effet, c'est tout à fait cohérent. Heureusement que la commission a réuni une majorité de voix contre...

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S
SUZANNE
30/03/2018 08:46
Affreux , affligeant , consternant , pitoyable, monstrueux, très laid , inexpressif ,indigent, et surtout repoussant , une fois de plus les vierzonnais ont droit au pire ; notons de plus que l’auteur de cette œuvre est venu de Mulhouse ; pareil choix de la part d’une agence pour l’emploi locale est assez étonnant pour être souligné d’un trait rouge !
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F
Fifi Loulou
29/03/2018 10:13
Il est dégueu ce bâtiment à côté des anciens... Beurk... C'est moche emploi.
Répondre
L
LoL
28/03/2018 21:34
Il manque plus que la rouille et tout sera parfait!!.
Répondre
M
MVIE
28/03/2018 20:34
En face de façade Eiffel!...<br /> non ça dérange personne ? Preuve que l'évolution peu pédaler en arrière !
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H
Hc
30/03/2018 18:22
De votre avis l immeuble vraiment moche je me demande qui donne l autorisation de construire cette chose hideuse à côté façade classée on se pose des questions....
M
MVIE
28/03/2018 20:27
Bon sang que c'est laid, ça donne pas envie de rentrer!
Répondre
J
J
28/03/2018 18:12
Cette chose hideuse en centre-ville est la seule activité qui puisse se développer à Vierzon. C'est la deuxième pierre à l'édifice de la revitalisation du centre-ville après le tas de cailloux "Vierzonitude-Sansu" ! <br /> On n'est pas arrivé ....
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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