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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand Vierzon boude les siens...

Publié par vierzonitude sur 17 Octobre 2017, 11:01am

A VIERZON VAILLANT VAILLANTISÉ... OU PAS ?

A VIERZON VAILLANT VAILLANTISÉ... OU PAS ?

Salon vaillantisé... ou macronisé? De manière générale le made in Vierzon est assez peu mis en valeur dans cette cité de carrefour de communications en plein cœur de la France. Rien de cultu...

https://vaillantitude.blogspot.fr/2017/09/a-vierzon-vaillant-vaillantise-ou-pas.html

Voilà que Vierzonitude n'est pas le seul blog à avoir gros sur la patate que Vierzon boude autant ses grands hommes que so patrimoine culturel, seul capable de hisser cette ville vers le haut. Lu sur le blog Vaillantitude (qui n'est pas une succursale de Vierzonitude, précisions-le, mais un blog en hommage à Edouard-Vaillant) :

"De manière générale le made in Vierzon est assez peu mis en valeur dans cette cité de carrefour de communications en plein cœur de la France. Rien de culturel à l’office de tourisme, pas de musée digne de ce nom célébrant les personnalités importantes liées à la ville, même si dans la cité Mac-Nab a son théâtre, Célestin Gérard sa maison, son parc et son buste, et enfin Jacques Brel une petite rue à la périphérie. Quant à Edouard Vaillant et à Félix Pyat, qui se voient gratifiés des deux artères les plus longues de la ville, cela nous ramène à des temps très anciens.
Force est de constater qu’on n’a pratiquement aucune possibilité de s’y informer d’une façon visible et approfondie sur les personnalités qui ont fait la célébrité de Vierzon, le plus efficace d’entre eux, soit dit au passage, n’étant pas né à Vierzon. Citons ces quatre mousquetaires qui peuvent être cinq : Jacques Brel, Edouard Vaillant, Célestin Gérard, Maurice Mac-Nab, Félix Pyat.
Partout ailleurs on aurait fait une entrée de ville avec « T’as voulu voir Vierzon ! » et avec une sortie symétrique « Et on a vu Vierzon ! » et Brel y aurait une rue ou une place de grande visibilité. Partout ailleurs, le salon du livre annuel de la ville aurait une salle de permanence locale concernant au moins la ville, avec ses personnalités, son passé industriel, ses tracteurs, sa nature environnante, etc. Partout ailleurs, oui, mais pas ici. Jamais ici, depuis la nuit des temps, et sans doute pour pas mal de temps encore.
On a quand même le droit de dire que c’est dommage !"

Ca fait quand même du bien de lire des proses qui sont d'accord avec les nôtres...

(Photos extraites du blog Vaillantitude)

ASSURANCE TOURISTES

ASSURANCE TOURISTES

On est ravis, bien sûr, du succès, à l'Office de Tourisme de Vierzon, des sirops Monin et des lentilles vertes du Berry auprès des touristes de passage qu'on espère nombreux et intéressés. M...

https://vaillantitude.blogspot.fr/2016/07/assurance-touristes.html

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Commenter cet article
H
HEY!
17/10/2017 18:29
j'ai toujours été étonné et déçu de penser que la cité scolaire aurait pu s'appeler George Sand plutôt qu' Edouard Vaillant, un vieux politique sans oeuvre romanesque ou artistique c'est d'une tristesse et d'une platitude sans nom.
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C
Clairement.
17/10/2017 18:16
Si, Jacques Brel et tout le machinisme agricole, et notamment les tracteurs sont liés à l'image de Vierzon, les autres personnes précitées n'apportent que peu à l'image de Vierzon. On pourrait aussi bien citer Jeanne d'Arc qui serait également passée à Vierzon. Trêve de plaisanterie, l'anniversaire de la mort ou de la naissance d'Edouard Vaillant (?), n'a pas attiré la foule et est resté plutôt confidentiel. Ne vous déplaise, vendre des produits du terroir à l'Office de Tourisme, est une excellente initiative. Sans rancune.
Répondre
L
Ludo
17/10/2017 15:18
Mais on peut se consoler tout de même car le Tour de France 2018 va passer à Vierzon, mais pas au sol, en avion, au-dessus de nos têtes. Ce n'est pas une vanne. Regardez la carte.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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