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Vierzonitude

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Que nous réserve la communauté de communes pour 2024 ?

Publié par vierzonitude sur 20 Janvier 2024, 20:00pm

Que nous réserve la communauté de communes pour 2024 ?

Que nous réserve la communauté de communes pour 2024 ? Les opérations engagées budgétairement en 2023 et commencées doivent se concrétiser. On compte :

- Les acquisitions de terrains sur la ZAC des Fours à Massay,
- Les travaux de voirie sur le Parc Technologique de Sologne à Vierzon,
- L’aménagement des aires de camping-cars à Neuvy-sur Barangeon, Méry-sur-Cher et Thénioux,
- Le solde de la construction du Centre de loisirs à Vouzeron,
- Les travaux de toiture au Musée de la photo à Graçay,
- La participation au SDE18 pour les travaux d’éclairage public dans les communes hormis Vierzon.

Ensuite, voici les principaux projets examinés dans le cadre du budget primitif 2024.

- L’acquisition et la viabilisation de terrains pour l’extension des zones d’activités économiques,
- L’extension d’un bâtiment industriel au sein du Parc Technologique de Sologne,
- La maîtrise d’œuvre et les travaux de clos et couvert pour 3 nefs au B3,
- La maîtrise d’œuvre pour l’installation de l’IFSI au sein du B3,
- Le réaménagement de l’Esplanade de La Française,
- Le programme annuel de travaux de voirie rurale,
- Le réaménagement du site du Quai du Bassin,
- L’aménagement d’une Maison d’assistantes maternelles à Méry-sur-Cher,
- L’acquisition et l’installation de colonnes enterrées,
- L’aide aux entreprises par le fonds de proximité et les aides à l’immobilier,

La réhabilitation des sept nefs restantes du B3 de la Société Française feront l’objet d’une autorisation de programme sur les exercices 2024 à 2027 avec des crédits de paiement sur les exercices 2024 à 2027. La communauté de communes envisage de souscrire un emprunt spécifique auprès de la Banque des Territoires sur une durée de 30 ou 40 ans permettant de lisser la charge de l’emprunt.

 

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Commenter cet article
S
Simara
26/01/2024 20:46
Staline est revenu .<br /> Le président de la comcom enfile le costume du fils de Staline en menaçant les opposants de son propre parti de poursuites judiciaires si le projet VIRTUO venait à capoter.<br /> Démocratie j’ écris ton nom,<br /> Démocratie pas pour Dumon.
Répondre
A
Alien_Agacé
21/01/2024 20:15
Des travaux de voirie sur le Parc technologique de Sologne?!! Pour quoi faire, puisque le projet Virtuo va capoter?....
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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