Depuis 1937, et la réunification des quatre Vierzon, aucune municipalité ne s'est jamais penchée sur l'aménagement de la route de Bourges, de l'entrée aux Forges jusqu'à la place Jacques Brel aujourd'hui. Ce long couloir de 4,5 kilomètres donne une impression d'infini quand on le traverse. Petit bémol : à la sortie de la rue Armand Brunet, en direction de Bourges, la ville a aménagé quelques places de parkings sur les trottoirs. Mais ça s'arrête là...
Du panneau d'entrée de ville, plus que moche, jusqu'à ce carrefour très mal aménagé du Bourbier (qui porte bien son nom), il y a 1,4 kilomètre d'ennui. De ce carrefour à la place de l'ancienne mairie des Forges, il y a 400 mètres de commerces, alternance ce vitrines vides et de vitrines occupées, de mobilier urbain désuet décrété par la municipalité Rousseau, du très mauvais goût. Seule la place près du Campanile avait été aménagée.
De la place de l'ancienne mairie jusqu'au pont SNCF, il y a 700 mètres et de ce pont à la place Jacques Brel, 1,8 kilomètres, avec ce goulot d'étranglement à partir de la rue de la Montagne qu'est la rue Armand Brunet.
C'est donc un linéaire de 2,5 kilomètres, de la place de l'ancienne mairie à la place Jacques Brel qui doit être aménagé. Pas un arbre, pas une piste cyclable, pas logique entre de larges trottoirs et une large route, rien pour égayer. Ce qui accentue l'expression de longueur triste de cette ville.
Il y a tant à faire... Les entrées de ville ont toujours été au cœur des préoccupations, jamais au cœur des réalisations. Pourtant, c'est primordial. Les Forges est l'entrée vers le centre-ville et elle reflète à elle toute seule, l'abandon des élus pour le beau et le pratique. 2,5 kilomètres de linéaire à verdir, fleurir, aménager, à enterrer les fils électriques (une plaie à Vierzon). Ah oui, c'est doute cher mais on a connu des réalisations plus coûteuses et moins spectaculaires.