Bingo ! Sans avoir dévoilé le nom du suppléant du maire de Vierzon pour les élections législatives, le maire de la Chapelle Saint-Ursin, Yvon Beuchon, était facilement reconnaissable, surtout que sa commune entretient avec Vierzon, un projet logistique contesté. Nous avions donc raison, le maire de Vierzon fera bien équipe avec Yvon Beuchon, divers gauche. Voilà ce que nous écrions mercredi soir :
"En 2012, le maire de Vierzon avait choisi un suppléant dans la norme (Jean-Michel Guérineau), un entre-soi communiste, pour lisser une candidature qui faisait suite à celle de Jean-Claude Sandrier, ex-maire de Bourges et également député communiste.
Cette fois-ci, comme le maire de Vierzon prône l'union des gauches, même s'il est loin philosophiquement d'être capable de les représenter toutes en même temps, le suppléant devrait être d'ouverture à gauche. Homme ? Femme ? La parité réclamerait une femme mais bon...
Notre petit doigt nous dit que ce serait plutôt un homme, qui n'appartiendrait pas au sérail communiste. On sort un peu de la famille pour élargir l'électorat. De préférence un élu dont la notoriété n'est pas à faire, choisi dans l'Agglo de Bourges, où le maire de Vierzon n'est pas vraiment connu. Une assise au-delà de Vierzon et de ses communes pour tenter de remporter le gros lot, contre Nadia Essayan, notamment qui avait remporté la mise en dehors de Vierzon.
Mais ce qui est frappant, si nos informations se vérifient, c'est que le maire de cette commune nourrit le même espoir industriel que Vierzon. Non, pas les bitcoins ou une école privée du numérique subventionnée à coups d'argent public. Non, ce serait plutôt un projet logistique, comme Vierzon en nourrit un, sur le parc technologique et contre lequel d'ailleurs, les Verts de Vierzon et de Bourges ainsi que la France insoumise sont opposés.
Comme le souligne Thibault Lhonneur, élu LFI, dans une interview accordée à Vierzonitude, comment le maire de Vierzon, s'il représente les Insoumis, pourra défendre un tel projet sachant que la France Insoumise veut les interdire ! On nage en plein paradoxe ! C'est pour cela qu'il faudra peut-être être deux maires face à ce problème pour convaincre les plus récalcitrants. Il faudra attendre le 13 mai, date à laquelle le maire de Vierzon deviendra officiellement le candidat aux législatives pour savoir qui sera son suppléant. Et savoir si nous avions raison !"