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Vierzonitude

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Supprimons les poubelles dans l'hypercentre de Vierzon, que des sacs !

Publié par vierzonitude sur 27 Septembre 2023, 15:00pm

Supprimons les poubelles dans l'hypercentre de Vierzon, que des sacs !

Les conteneurs traînent toujours sur les trottoirs, week-end et jours fériés  compris. Les avertissements sur les poubelles, voire les amendes, n'ont servi à rien, c'est qu'il y a un autre problème non ? Le problème, ce n'est pas les ordures ménagères, mais leur contenant. Supprimons les conteneurs ! Supprimons les poubelles, en centre-ville, on peut comprendre que dans des appartements, ça puisse poser problème de les rentrer. Alors, supprimons les poubelles. La ville de Vichy a adopté ce principe : pas de conteneurs, donc pas de conteneurs qui traînent, que des sacs.

Il faudrait, en revanche, distribuer aux habitants, des sacs plus solides. Ils les mettent quelques heures avant le ramassage, à condition d'avoir des ramassages plus fréquents. Moins de pénibilité pour les rippers. L'expérience pourrait être étendue à l'ensemble de Vierzon. Il n'y aurait alors que la poubelle marron (déchets verts) mais, au final, on en voit peu traîner. Il suffirait que la communauté de communes de Vierzon s'empare du sujet pour résoudre un problème. Avec une charte civique où chacun s'engagerait à ne pas mettre de détritus le samedi soir et le dimanche. On pourrait avoir une ville plus agréable. 

Les avertissements contre les poubelles-tampons ne sont pas efficaces - Vierzonitude

Les avertissements contre les poubelles-tampons ne sont pas efficaces - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/les-avertissements-contre-les-poubelles-tampons-ne-sont-pas-efficaces.htlm

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L
LoL
13/09/2021 10:38
Ben il ne reste plus qu' à expérimenter pour ceux-ci, de faire installer obligatoirement des jardinières fleuries sur les couvercles de toutes les poubelles pour embellir la ville, en espérant qu'il n'y aura pas de vandalisme sur les "belles des villes"!! :-))
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M
m
12/09/2021 18:36
A Lens, (centre ville) pas de container mais des sacs ramassés tout les jours, en tout début de matinée.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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