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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Tiers lieu rue de la Gaucherie : alors les travaux ?

Publié par vierzonitude sur 18 Octobre 2022, 05:40am

Toujours rien.... Les travaux de réhabilitation de l'ancien local industriel en tiers lieu (ex-Baracher-Mathat) devaient ne pas tarder à démarrer, écrivait-on en janvier dernier. L'appel d'offres avait en effet livré les grandes lignes de chantier. Mais depuis rien.

La démolition gros-œuvre, couverture, étanchéité, isolation : 96.386 euros.

Les menuiseries extérieures : 102.663 euros.

Le ravalement, doublage des cloisons, plafond, sol, menuiserie intérieure, peinture : 231.305 euros 

Le chauffage, ventilation, climatisation, plomberie : 75.600 euros.

L'électricité générale : 92.339 euros.

 

Tiers lieu rue de la Gaucherie : alors les travaux ?
Tiers lieu rue de la Gaucherie : alors les travaux ?

La ville de Vierzon avait racheté les anciens bâtiments Barachet-Mathat, rue de la Gaucherie pour 60.000 euros. Un projet ambitieux de type tiers lieu devait intégrer un concept de "restauration culturelle", à la fois comptoir gourmet et lieu d’événements culturels qui devait s’intégrer avec l’offre déjà mise en place par le Théâtre Mac-Nab et la valorisation de la gastronomie locale du Berry. Puis non en fait. Machine arrière. S'y sont installés, les Fourmis vierzonnaises, le collectif Energie citoyenne en pays de Vierzon et un café associatif qui ont exécuté des travaux intérieurs avant leur entrée dans les lieux.

Ex-Barachet-Mathat : le projet initial a un peu changé... - Vierzonitude

Ex-Barachet-Mathat : le projet initial a un peu changé... - Vierzonitude

En août dernier, un appel d'offres avait été lancé lancé. Les anciens bâtiments Barachet-Mathat, rue de la Gaucherie que la ville a racheté pour 60.000 euros devaient faire l'objet d'un proj...

http://www.vierzonitude.fr/ex-barachet-mathat-le-projet-initial-a-un-peu-change.html

Des travaux de réhabilitation du clos et du couvert vont donc être entrepris par la ville ainsi que la mise en accessibilité du bâtiment. Ces travaux devraient s’échelonner de 2020 à 2022 pour un montant prévisionnel de 720.000 euros TTC.

 

Ex-Barachet-Mathat : plus de projet de co-working culinaire ? - Vierzonitude

Ex-Barachet-Mathat : plus de projet de co-working culinaire ? - Vierzonitude

En août dernier, un appel d'offres avait été lancé lancé. Les anciens bâtiments Barachet-Mathat, rue de la Gaucherie que la ville a racheté pour 60.000 euros devaient faire l'objet d'un proj...

http://www.vierzonitude.fr/ex-barachet-mathat-plus-de-projet-de-co-working-culinaire.html

Tiers lieu rue de la Gaucherie : alors les travaux ?
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Commenter cet article
N
Norbert
09/09/2021 11:19
Les cocos réveillez vous
Répondre
O
Oui
09/09/2021 09:58
700 000 euros dépensés pour ce lieu, au même moment on veut brader à 180 000 euros le patrimoine que constitue la maison de Célestin Gérard... Ah les priorités municipales, quelle logique ?!
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M
Maurice
09/09/2021 08:09
Encore des idées a notre maire<br /> Puis finalement on change d'idée avant peut être d'en trouver une autre <br /> Et de toute façon on s'en fout c'est de l'argent public pourquoi se priver !!!!<br /> Allez je vous invite au restau c'est la commune qui paie !!!!!!
Répondre
S
Stella
08/09/2021 17:23
Pour quoi faire ? Certaines ecoles sont en attente de travaux depuis des années. Bizarres les priorités dans cette ville...
Répondre
S
spam
08/09/2021 16:50
700.000€?!?<br /> Ça semble tout à fait ubuesque, pour ne pas dire suspect...
Répondre
T
tenirbon
22/11/2021 08:14
Comme bien souvent pour les marchés publics !!
M
M
08/09/2021 15:28
C'est tout de même sacrément détaillé comme prévisionnel !
Répondre
C
Cherrier
20/06/2021 07:26
C'est pour cela qu'il fallait vendre la maison de Celestin Gérard peut-être ? Toujours pas de nouvelle de l'acheteur ? Continuez à mettre la pression Vierzonitude !!
Répondre
L
LoL
25/11/2020 10:09
On pourrait se contenter de changer que les ampoules de temps en temps , ça nous conviendrait aussi et nous coûterait bien moins cher!! :-))<br /> <br /> A Vierzon , "la faim" ne justifie pas les moyens surtout quand tous les couverts sortis sont en plaqué or pour faire plaisir à certains!! :-))
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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