Le projet de campus numérique aura-t-il une durée de vie aussi longue que celui de l'auberge de jeunesse ? Rien n'est trop beau pour ce projet qui, rappelons-le, doit abriter surtout une école privée qui demande à ses élèves 7.000 euros par an, pour un cursus de 5 ans.
La communauté de communes qui doit se réunir ce jeudi, évoquera le financement de ce campus numérique, qui, on l'espère, comprend, pour le prix, la réhabilitation du site. Les subventions demandées serviront à abonder le programme de requalification de friches industrielles – réhabilitation du site de la Société Française - Aménagement d’un campus numérique.
L'Etat devrait donc participer à hauteur de 500 000.00 € (15.10%), l'Etat encore au titre du campus connecté devrait apporter 300 000.00 € (9.10%). On parle aussi d'un fonds national recyclage foncier à hauteur de 500.000 (15.10%), la région Cnetre-Val-de-Loire n'est pas en reste avec une enveloppe de 1 322 716.00 € (40.00%) et la communauté de communes pour 684 076.50 € (20.70%). Ce n'est jamais que le prix de 23 Tesla après tout. Une voiture qui, on l'a vu récemment dans un reportage de France 3, a de l'avenir à Vierzon.
Ah, la gauche radicale : on caresse dans le sens du poil les tenants du capitalisme pour faire prospérer économiquement sa ville et permettre à ceux qui détiennent les richesses de s'offrir des Tesla et de l'autre, on propose 3 à 400 emplois de manutentionnaires payés au SMIC avec des rendements infernaux. Bienvenue au pays du paradoxe.
Oui, un campus numérique à trois millions d'euros, ça interroge - Vierzonitude
Ainsi, toute critique des projets municipaux et intercommunaux est mal venue. La preuve, ce message d'un sympathisant (voire plus) du parti dominant (à Vierzon) sur un post concernant le campus ...