Vierzonitude reproduit ici le texte que David Duriaux avait publié sur sa page Facebook à propos de la présence d'un cirque avec animaux à Vierzon. Ce lundi, à Orléans, ce même cirque a fait l'objet d'un contrôle, relate France 3, "sur une ménagerie comprenant, fauves, lamas, zébres, chameaux, dromadaires, chevaux, poneys et chiens a révélé des infractions aux règles de détentions des tigres. La présence de 6 tigres et de bébés tigres n'est pas conforme aux autorisations de détentions. Des fauves surnuméraires qui manquent d'espace dans des cages inadaptés et posent donc des problèmes de sécurité."
"Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens."
Article 515-14 du code civil
Je comprends pas très bien la deuxième partie de cette loi en fait. Aujourd hui à Vierzon (la ville en action) vous pouvez admirer la vie sauvage éteinte derrière des cages, c’est à pleurer...
Moi je suis là, à contempler une maman qui montre à sa fille ces merveilles de la nature, des merveilles qui sont à des milliers de kilomètres de leur habitat naturel coincés dans une putain de cage.
Je ne sais pas comment cette mère peut décrire ça à cette gosse. Quelque chose de normal, ben oui, cet animal splendide et sauvage n’a de but dans la vie que d’assouvir la curiosité et la soif d’asservissement d’une espèce qui ne peut s’empêcher de vouloir tout posséder, c’est normal, hein ?
Jusqu’à la liberté de ce qui est libre par essence : la faune sauvage.
Je sais que beaucoup s’en battent les c...., tant mieux pour eux car ils sont capables de regarder ça sans en avoir les larmes de colères qui m’étouffent en écrivant.
Il y a beaucoup de villes françaises qui aujourd hui interdisent ces cirques avec animaux sauvages. Pourquoi Vierzon n y réfléchit pas ? La ville en action ? Faudrait peut être commencer par une réflexion parce que là en l’occurence l’action n’est pas nouvelle, elle ne fait que perpétuer des spectacles d’un autre âge, des spectacles basés sur la soumission et l’asservissement.
Aujourd'hui, moi, ici j’ai juste honte ."