Pendant que la communauté de communes de Vierzon fanfaronne avec ses travaux à plus de 4 millions d'euros dans le B3 pour 60 élèves (chiffre actuel), Vierzonitude est allé jeter plus qu'on oeil dans le vieux quartier (rue Joffre, place et rue Gallerand, place du Marché au Blé...) En dehors de cette autre hérésie architecturale qu'est le city-stade dans l'axe du Beffroi, la rue Joffre et Gallerand sont carrément à l'abandon. Il ne suffit pas de passer en tournant la tête, non, ces rues sont abandonnées par les élus et ceux qui vivent, rares commerçants et habitants, sont abandonnés de la même façon.
Pourquoi un vaste plan de rénovation n'est il pas enclenché ? Sans doute parce qu'il n'y a pas de subventions... Mais en se promenant, en prenant le temps, on voit quoi ? Des vitrines abandonnées y compris par les commerces impulsés par l'opération Action cœur de ville, combien d'ailleurs ont survécu ? Combien de "vrais" commerces utiles et de proximité ? Et non pas des prétextes à remplir un pas de porte sans faire vivre la rue.
Aux vitrines vides, sales, se succèdent rue Gallerand notamment, des vitrines brisées. Ces rues sont mortes, ils sont la honte de Vierzon parce que pas un élu ne prend une vraie décision à leur sujet. C'est du rafistolage, un no man's land qui ne sert pas les intérêts de cette ville pendant que les élus, eux, brassent des centaines de milliers d'euros dans des travaux inutiles... Ce quartier, jadis si vivant, n'est qu'un fantôme, un pauvre squelette sur lequel tentent de vivre des commerces et des gens.
A quand remonte la dernière visite d'un élu dans cette rue ? A quand remonte la moindre décision honorable en dehors de celle du président de la communauté de communes qui de son bureau, estime que tout va bien ! Sérieux. Les rues se dégradent de jour en jour, qui a encore envie de s'y promener ? La responsabilité en incombe à ces partisans de la paillette et des choses qui brillent. Evidemment, c'est moins noble de refaire une rue que d'investir à coups de millions une friche industrielle pour une école privée à 9.500 euros l'année. La gauche, dans toute sa splendeur.