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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Une sculpture et une fontaine toujours attendues sur la place Gabriel Péri

Publié par vierzonitude sur 3 Août 2022, 14:11pm

C'es étrange, nous n'en entendons plus parler !

On ne voudrait surtout pas que ces deux projets tombent dans l'oubli. Alors, on les remet sur le dessus de la pile. En juin 2019, nous avions eu le plaisir d'apprendre que pour égayer la place Gabriel Péri et son giratoire, nous aurions droit à une sculpture contemporaine du côté du Fontenoy et à une fontaine sur le giratoire.

Cette sculpture sera installée dans l'axe du tracteur, posé sur son piédestal, sur l'esplanade de la Société-Française. Une sculpture et hop, la place est rehaussée. Comment n'a-t-on pas eu l'idée plus tôt, bon sang ? L'oeuvre dont on ne sait rien de plus devrait être installée en fin d'année. 

Triste le giratoire de la place Péri ? Non!!!!! Mais il y a une solution. Le comité de quartier chapeauté par la ville a imaginé y mettre une... fontaine ! Cette même fontaine que la ville avait refusé d'installer alors que tout était prévu pour. Une sculpture, une fontaine, un tracteur mais arrêtez, c'est trop ! Et dans dix ans, que va-t-on mettre sur la place Jacques Brel ? Une fresque ? Non, on rigole...

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M
M
19/12/2021 16:06
Par exemple l'augmentation de la facture d'eau, là pas besoin d'attendre !
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M
M
16/09/2021 16:59
Pour la sculpture, pourquoi pas lancer un concours avec thèmes "les illusions perdues".
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J
JIM
23/06/2019 22:19
Par ce temps trop chaud, on voit d'intéressants sujets au journal télé et on y apprend une chose déjà vue et connue dans les vraies villes modernes: il faut que les constructions de béton, y compris les immeubles, soient végétalisés, et tout l'urbanisme doit favoriser cela afin de lutter contre le réchauffement des villes, on peut y gagner jusqu'à 4 degrés!!!!... Résultat: nos places Péri et Brel brillent par le béton pur, dur, skatterisé, sans ombre mais avec plein de reflets bien chauds, hermétiques à toute humidité. Pourvu que les prochaines réalisations urbanistiques tiennent compte de ces nouveaux critères urgents qui humanisent aussi la ville et y favorisent une vie plus paisible.
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J
JIM
22/06/2019 20:23
Quand on voit le programme d'occupation et d'animation effréné de la place jacques brel, plus le coup des statues sur péri et société française, on se demande à quel moment, cela va retomber. Car là, c'est de l'occupation intensive. Enfin... on verra bien.
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J
JIM
22/06/2019 20:21
une sculpture! ?! encore une horreur! mais en justifiant bla bla bla que cela vient du lycée Henri Brisson, c'est encore un truc à la noix. Faut du BEAU! pas du pseudo intello oeuvre sociale moderno zarbouille! alors philosophons sur le BEAU! Le mot "moderne" sent trop le béton, le métal
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J
JAKIKI
22/06/2019 18:38
Ce sera une sculpture tout en béton bien sûr!!!Mr le Maire adore le béton!!!
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R
renzetti
15/09/2021 08:54
voila déjà 6 ans j'ai proposé à la mairie une sculpture sur le thème Jacques Brel,on m'a répondu officiellement par courrier " oui" mais que l'on cherchait un emplacement pour l'implanter ,j'attends toujours.
L
LoL
22/06/2019 11:06
Et en fin d'année, des stands de pièces détachées de tracteurs, pour s'en construire un en kit ,afin de le mettre après sous le beau sapin!! :-)
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T
Toutanvag
22/06/2019 10:19
Le Livre noir des gaspillages 2019 est paru et il est à lire absolument !<br /> <br /> Le livre choc sur le scandale des gaspillages de l'argent public. Ces dépenses inutiles qui nous coûtent des milliards… Dans cette enquête au cœur de la gabegie, du clientélisme et de l’incompétence, Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de Contribuables Associés, dresse l’inventaire des gaspillages hallucinants payés avec l’argent de nos impôts.<br /> La France bat des records en termes de dépenses publiques. Nos impôts, qui les financent, atteignent des taux confiscatoires car l’argent public est trop souvent jeté par les fenêtres : …oeuvres d’art » ineptes sur les ronds-points, bâtiments surdimensionnés. Ces gaspillages petits ou grands, du coin de la rue, tiennent pour certains du pittoresque, mais ils sont tous révoltants. Enquête au coeur de la gabegie, du clientélisme et de l’incompétence.
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S
Stella
22/06/2019 08:44
Pourquoi si elle est réalisée par les eleves du Lycee Henri Brisson.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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