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Vierzonitude

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Unité de méthanisation à Saint-Hilaire : le dossier désormais consultable, en mairie

Publié par vierzonitude sur 15 Septembre 2022, 15:13pm

Unité de méthanisation à Saint-Hilaire : le dossier désormais consultable, en mairie

La construction d'une unité de méthanisation inquiète des habitants de Saint-Hilaire-de-Court, écrivions-nous le 29 août dernier. Elle devrait voir le jour juste à côté de la déchetterie. Sur le panneau d'information, le dossier était consultable en mairie d'Aschères-Le-Marché dans le Loiret alors que l'unité doit se construire à Saint-Hilaire. Mais le panneau de permis de construire, affiché sur le site était erroné. Un second panneau, avec les bonnes informations, est en place depuis lundi. Le dossier est maintenant consultable en mairie de Saint-Hilaire-de-Court.

"Cette activité va générer du trafic dans le village et des odeurs de gaz et de m...., puisque qu' il faut des déchets verts et organiques pour produire du méthane", s'inquiétait un habitant. "De plus, ce genre d'activité qui produit du gaz se trouve à proximité d'un site qui brûle régulièrement."

Une réunion, s'est tenu lundi, à la mairie de St Hilaire de cour en présence du maire, de son premier et de son second adjoint ainsi que des riverains, le porteur du projet, l'architecte et le chef de projet. Qu'en ressort-il ?

Le site ne se verra pas de la route puisqu'il se trouvera derrière le centre d'enfouissement. Les travaux devraient débuter à) la fin du premier trimestre 2023 pour une mise en exploitation douze mois plus tard, en 2024. L'accès se fera par le chemin communal, emprunté aujourd'hui par la société du centre d'enfouissement. Un riverain a demandé à ce que cet accès soit déplacé vers l'arrière du centre d'enfouissement. Quant au trafic, les porteurs du projet prévoient une circulation d'une dizaine de tracteurs avec remorques par jour et sur 15 jours, 4 à 5 agriculteurs partenaires amèneront déchets et fumier.

Les riverains souhaitent connaître les noms des agriculteurs pour savoir laquelle des deux communes, St Hilaire ou St Georges, sera la plus impactée par le trafic. Ils ont aussi réclamé une analyse des risques un plan de prévention et d'action. Le porteur de projet a affirmé qu'il n'y aurait pas d'odeur, pas de bruit et que tout était sous contrôle par surveillance informatique.  

En résumé, certains sont rassurés, même la majorité sauf des riverains qui subissent encore les nuisances du centre d'enfouissement. Samedi dernier, encore, une odeur de déchets vers 21h. Les riverains s'étonnent de l'absence d'enquête publique à propos de cette unité de méthanisation. A suivre.

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C
ClaraDB
19/09/2022 12:40
... de quelle nature de méthaniseur parle-t-on, sur quel modèle économique s'appuie-t-il ? Certaines graves dérives, sur de trop nombreuses exploitations, font que la transparence, de (vrais) contrôles, et des sanctions qui soient à la hauteur des dérives constatées doivent être exigés ... la réalité Bretonne nous en dit long sur le sujet => https://splann.org/enquete-methanisation-bretagne/
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B
Bruno
29/08/2022 16:03
Alors là c'est le ponpon déjà que ça puait quand on passe en voiture la il faudra retenir sa respiration !!!!
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L
Le vierzonnais
29/08/2022 14:12
Faites le bilan carbone de tout ça et vous verrez que c'est un non sens. On fait des cultures pour alimenter ces méthaniseurs. Projets rentables car très subventionné comme les éoliennes, tout cela n'a rien de vertueux, c'est juste de l'idéologie écolo qui profite à des investisseurs.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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