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Vierzonitude

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Vente de la maison de Célestin Gérard : un silence.... assourdissant !

Publié par vierzonitude sur 5 Avril 2022, 12:51pm

La ville de Vierzon a clôturé les auditions des candidats à l'acquisition de la maison de Célestin. Alors, vente ? Pas vente ? La mairie entretient un silence, à ce sujet, assourdissant !

Alors vente ? Pas vente ? La mairie de Vierzon a enterré la vente de la maison de Célestin Gérard apparemment. Du moins, elle a fait mieux, elle a décidé de ne plus en parler comme si elle allait croire qu'on n'allait pas s'en souvenir. Mais si on s'en souvient. Alors, projet retardé, abandonné ? Comme pour le rachat des locaux de la pharmacie du Forum république, on jette un gros pavé dans la mare et on fait semblait de ne pas avoir vu les éclaboussures. Quelle transparence !

Vente de la maison de Célestin Gérard : un silence.... assourdissant !

Le fruit de la vente de la maison de Célestin Gérard (prix de base, 180.000 euros), n'apparaît pas dans les comptes du budget 2022 de la ville de Vierzon, contrairement à l'an passé où les 180.000 euros venaient équilibrer on ne sait trop quoi. La vente de cette maison aura-t-elle vraiment lieu, après le tollé qu'elle a suscitée y compris dans le propre camp de la majorité. 

DE toute façon, cette vente est une très mauvaise idée. Mais connaissant l'orgueil mal placée de la ville, il va falloir que les élus fassent passer cet échec comme une victoire. On attend les éléments de langage. Alors, vente ou pas vente ? Et si oui, à qui ? cette maison de Célestin Gérard fait partie du patrimoine et la vendre à un privé es une ineptie.

Mais surtout, la ville a-t-elle vraiment besoin de 180.000 euros pour vivre ? Ne peut-elle pas refiler cette maison à la communauté de communes qui a la compétence du commerce ? Une ville qui veut construire un port à 5,4 millions d'euros ne peut pas vendre une partie de son patrimoine historique.

En tout cas, la maison de Célestin Gérard a disparu des radars. Une vente mise en échec avec un enterrement de première classe ? Il faut tenir bon, pour ne pas que ce bâtiment change de mains.

Vente de la maison de Célestin Gérard : un silence.... assourdissant !

Il semblerait que la ville de Vierzon ne soit plus si pressée que cela de vendre la maison de Célestin Gérard. Après avoir entendu les différents investisseurs, silence radio. Le sujet n'est même pas inscrit à l'ordre du jour du conseil municipal de jeudi. C'est dire l'urgence qu'il y avait à faire voter les élus sur une vente clef en main à un acheteur désigné.

De deux choses l'une : soit la ville réfléchit pour savoir à qui elle va vendre cette maison. Soit elle va enterrer le projet devant l'opposition à ce projet sans queue ni tête. Allez savoir...

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C
Cherrier jonathan
01/03/2022 21:13
Alors Monsieur le Maire. Puisque vous êtes sur de vous, vendez ! Vous manquez de respect à votre fonction.
Répondre
R
Robert
01/03/2022 16:37
Sont capable de rien ces communistes
Répondre
O
Oumma
04/03/2022 05:33
Ça c'est bien vrai
N
Nade
16/12/2021 12:15
Ce bradage est plus que louche et éclaboussera durablement ceux qui en seraient responsables.<br /> <br /> Un Musée des arts du feu, du fer et du rail dans les locaux de la Française et un restaurant du Musée dans la maison de Célestin , ça aurait plus de panache qu'une petite vente entre amis, non ???
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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