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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon serait-elle vraiment Macron-compatible ?

Publié par vierzonitude sur 25 Septembre 2019, 06:00am

"Une élection peut en cacher une autre : Edouard Philippe était déjà en mission sur des terres de centre droit Macron-compatibles. Comme Angers, Valenciennes, Vierzon et … Orléans, objectif les municipales de 2020", pouvait-on lire, il y a quelques semaines, sur Mag'Centre. Vierzon Macron-compatible ? 

Olivier Carré, maire d'Orléans: un pas de plus vers "En marche"

Olivier Carré, maire d'Orléans: un pas de plus vers "En marche"

http://www.magcentre.fr/178694-olivier-carre-maire-dorleans-un-pas-de-plus-vers-en-marche/

Et nous qui avions cru que la visite du premier ministre Edouard Philippe à Vierzon servait à montrer l'action de l'Etat dans des villes moyennes en difficulté... Alors que cette visite-là aurait eu pour but de préparer les élections de 2020 ? Mais alors, qui serait Macron-compatible, dans ce cas-là ? La ville, on a bien compris, pourrait échoir à la République en marche. Mais de quelle façon ?

Une candidature clairement investie LREM ? Ce n'est pas dans l'air du temps, apparemment, pas d'après ce qu'on lit. Alors, un candidat  inattendu soutenu par LREM ? C'est possible. Mais au moment où Edouard Philippe prononçait cette phrase, savait-il qu'une liste d'opposition à l'actuelle majorité était en cours de constitution avec une tête de liste non encartée ? Cela signifierait-il, alors, que LREM donnerait quitus à un autre candidat que celui déclaré ?

Le premier ministre à voulu voir Vierzon - Vierzonitude

Le premier ministre à voulu voir Vierzon - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2018/05/le-premier-ministre-a-voulu-voir-vierzon.html

La députée Modem (majorité présidentielle) Nadia Essayan a bien remporté les dernières législatives face à l'actuel maire de Vierzon, mais ce n'est pas pour autant qu'elle a décidé de se présenter, comme en 2014, tête de liste aux municipales. Chacun son rôle depuis qu'un député ne peut pas cumuler son mandat avec celui de maire.  

Côté majorité municipale, toujours aucun signal de fumée sur une éventuelle candidature au P.C, voire au P.S. Attendue autour du 14 juillet, il n'y a rien eu, attendue alors dans la parenthèse de la foire-exposition, il n'y a rien eu non plus. Ca nous repousse à l'automne quand les feuilles tombent ou à la Toussaint, pas franchement gai pour annoncer une candidature? Vierzon serait-elle devenue une terre centre-droit Macron-compatible ? On attend de voir.

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Commenter cet article
P
Pavé César
25/05/2019 22:09
Si Larem remporte les municipales à Vierzon j'ouvre un magasin de lunettes incassables anti LBD et de casques anti tonfa.Ce sera la fortune assurée.
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J
JIM
25/05/2019 20:12
On sait qui sera la tête de liste, ce sera plus neuf, plus réaliste, plus efficace que des parachutés de Paris ou que des barons locaux embourgeoisés.<br /> Et il ne faudra pas confondre les querelles et gestions faites par le gouvernement avec l espoir de renouveau nécessaire à Vierzon
Répondre
C
Cyril Rool
25/05/2019 11:08
Demain mettons tous un carton rouge aux eborgneurs et sortons les sortants!Bravo à Ian Brossat pour sa campagne et merci à lui de présenter autant d'ouvriers sur sa liste.<br /> Et à Vierzon en 2020 ne donnons pas les clefs de la ville aux eborgneurs et aux lanceurs de lbd.
Répondre
A
AR
25/09/2019 08:39
PC LREM Modem " néfaste aux citoyens ? vous n'oubliez personne ? Vous savez ceux qui ont foutu le pays dans la merde qui nous ont mis Macron dans les pattes et qui font le dos rond espérant se refaire une virginité pour revenir , Et je serai curieux de démontrer en quoi le PC est néfaste aux citoyens
A
Aymeric santana
26/05/2019 15:39
Ok.Mettre Nicolas Sansu en vacances?Pourquoi pas!Mais en parlant d'eborgneurs de de lanceurs de lbd je pensais à la Députée et ses thuriféraires.Moi je dis:Carole Sicot à la mairie pour le Berryxit!Avec des gilets jaunes commes adjoints!
T
Toutantax
26/05/2019 11:33
Vous avez raison. Ni PC Ni LREM-Modem. Les trois sont trop néfastes pour le citoyen. A dégager sans modération, ça ne peut faire que du bien à Vierzon.
R
Robert
25/05/2019 09:48
Beurk, ça ne m'étonne pas de ces gens, tous des calculateurs ces pourriticards , la populace , ils en ont rien à foutre , seuls leurs profits comptent dès les élections.Il est temps que cela change sérieusement pour le bien de tous les Français!
Répondre
A
AR
25/09/2019 08:35
" que cela change " ?? Oui c'est bien joli de dire cela mais comment , avec qui ? et pour faire quoi ?

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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