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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon, ville des Tesla : nous en comptons déjà 6 !

Publié par vierzonitude sur 10 Mars 2021, 18:59pm

Nous en avions compté cinq mais un lecteur de Vierzonitude qui habite épisodiquement Vierzon nous fait savoir qu'il en possède une aussi. C'est donc six Tesla qui se baladent dans Vierzon et le Vierzonnais. Si vous aussi vous en possédez une, signalez-le nous, il y a peut-être la possibilité de faire un club des possesseurs de Tesla et de ceux qui rêvent d'en avoir une !

Saviez-vous que Vierzon est "sans doute la ville de la région Centre où l'on croise le plus de... Tesla". Information de France région Centre-Val-de-Loire qui consacre mercredi soir un reportage à Ledger et indirectement à la ville de Vierzon. Les Tesla, ces voitures emblématiques et surtout électriques s'achètent entre 40.000 et 200.000 euros. 

Dans le reportage de France 3, on apprend que le directeur de Ledger possède une Tesla que le fondateur de Ledger et son épouse en possède une chacune et que le créateur de l'école Algosup à Vierzon en possède deux. On comprend pourquoi Tesla va installer une borne pour recharger ses voitures à Vierzon. le Monde qui avait consacré un reportage à Ledger avait déjà noté cette particularité que deux Tesla traversait la ville.

Quel destin que Vierzon qui passe des Lada au Tesla, des tracteurs dont on doit chauffer la boule à des berlines hors de prix et tout ça sous le même pavillon politique. Si le capitalisme n'est pas l'ennemi de l'environnement comme nous l'a appris un ancien directeur de cabinet devenu rédacteur d'une modeste feuille de chou, il semble que le capitalisme et la spéculation ne soit plus l'ennemi non plus d'un parti qui représentait les ouvriers.

On est passé d'un projet de musée de l'histoire sociale à l'avènement des Tesla. Pas de doute, Vierzon n'a pas fini de nous raconter son histoire et nos politiques n'ont pas encore fini de nous raconter les leurs... Précisons, à toutes foins utiles que ce blog souligne ce savoureux paradoxe en se félicitant que la réussite économique aborde enfin les rives de cette ville. C'est vrai que Ledger, comme le souligne le maire dans le reportage, ne fabrique pas de bitcoin. Même si elle en vit, l'honneur est sauf ! 

Bientôt, une station pour charger les Tesla à Vierzon - Vierzonitude

Bientôt, une station pour charger les Tesla à Vierzon - Vierzonitude

On annonce de la construction au deuxième trimestre 2021, d'une station Tesla de SuperCharger. Un peu comme un station Total, mais réservée aux véhicules électriques Tesla, nous annonce un lec...

http://www.vierzonitude.fr/2021/01/bientot-une-station-pour-charger-les-tesla-a-vierzon.html

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Et non labellisés (les ministres) aussi par le Parti !
Lury sans éoliennes : la pétition est aussi en ligne
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J
J
11/03/2021 00:31
Vierzon, c'est une mini-Chine, d'apparence communiste mais qui devient hyper-capitaliste, Bitcoin , Tesla, Silicon valley du Berry. Heureusement, le communisme est accommodant, il s'adapte.
Répondre
U
un autre
12/03/2021 12:28
C'est pour cela que pour contrebalancer, la ville garde ses manifestants et ses grévistes.
M
micron_c
09/03/2021 21:04
je rectifie...<br /> <br /> "Les Tesla, ces voitures emblématiques et surtout électriques s'achètent entre 1 et 5 bitcoins."
Répondre
L
LoL
09/03/2021 09:09
Ben moi,il parait que je roule en poubelle non hybride mais bien bridée et non polluante, c'est peut-être aussi ça, la réussite de l'économie pour certains!! :-)
Répondre
O
Oui
09/03/2021 08:05
Le nombre de Tesla ne reflète pas le niveau de vie moyen des Vierzonnais, loin de là...
Répondre
M
M
08/03/2021 19:41
Il fut un temps où le maire de Vierzon roulait en Hybride. Bon c'était pas celui d'en ce moment !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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