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Vierzonitude

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Virtuo va repeupler Vierzon ! Oh, le bel argument en carton

Publié par vierzonitude sur 18 Janvier 2024, 17:45pm

Virtuo va repeupler Vierzon ! Oh, le bel argument en carton

Il y a urgence à se méfier ! Quand François Dumon, le président à vie de la communauté de communes est convaincu qu'une idée est bonne, c'est qu'il y a péril en la demeure. Regardez le Forum république. Lors de la présentation du plan climat énergie territorial F.D a "défendu vigoureusement le projet Virtuo", lit-on dans le Berry Républicain.

Un projet qui va permettre, selon lui, "de lutter contre la baisse de la population et de maintenir les services publics". Wahou ! Il fallait oser tout de même. Surtout quand on sait que la population a commencé à baisser quand François Dumon est devenu maire-adjoint en 1977...

Notre forcené de la plateforme ne sait plus à quel saint se vouer et quel argument utiliser pour s'auto-persuader que cette plateforme lui permettra d'être réélu en 2030, 2040 et 2050.

En gros, le plan climat énergie territorial de la communauté de communes va demander des efforts aux habitants pour que la plateforme puisse inonder les routes de camions. Faites du vélo, nous on polluera à votre place !

Notre cher président nous explique qu'il "travaille avec le groupe Combronde pour effectuer des transports électriques jusqu’à la plateforme Virtuo". La blague ! Même électrique, des poids-lourds restent des poids-lourds surtout que la gratuité entre les deux péages ne se fera jamais. 

"Attendez de savoir exactement ce qui va se passer avant de lancer une polémique qui, à mes yeux, est complètement stérile", dégaine F.D, agacé qu'on remette en cause sa suprématie. Si depuis 1977, il avait participé au bien de Vierzon, nous n'en serions pas là.  

Et son argument massue : "allez expliquer aux 2.000 chômeurs de catégorie A à Vierzon qu’ils ne peuvent pas travailler. J’en reçois tous les jours qui cherchent du travail et aimeraient bien travailler." Si notre président commençait à prendre sa retraite pour donner l'exemple au lieu de prendre la place d'un petit jeune, non ? Et on croyait qu'il n'y avait plus de chômeurs à Vierzon, à chaque fois notre FD local nous dit que le chômage baisse. Et une usine de pipeau, ce ne serait pas mieux ?

François Dumon, président de VSB, a défendu vigoureusement le projet Virtuo, qui va permettre selon lui de lutter contre la baisse de la population et de maintenir les services publics : « Notre département a perdu, entre deux recensements, 10.000 habitants. Virtuo, ce n’est pas l’objet du débat ! L’objectif, c’est que l’on suive les objectifs. On ne construit pas de manière démesurée. » Par ailleurs, « à Vierzon, on a la seule plateforme rail-route (La plateforme Combronde), NDLR », a rappelé le président. « Polémique stérile » Jean-Luc Marty, membre du collectif « Hangars et tout camion, c’est non », qui s’oppose au projet Virtuo, a dénoncé l’arrivée, selon l’enquête publique, de 300.000 véhicules à la suite de la plateforme : « L’étude de Virtuo n’a pas mesuré les gaz à effet de serre qui sont émis par les véhicules. Je pense que le PCAET est déjà obsolète avec ce projet. Comment va-t-on réduire les gaz à effets de serre ? » premium Trois recours déposés contre le projet de plateforme logistique Virtuo, à Vierzon Réponse de François Dumon : « On travaille avec le groupe Combronde pour effectuer des transports électriques jusqu’à la plateforme Virtuo. Attendez de savoir exactement ce qui va se passer avant de lancer une polémique qui, à mes yeux, est complètement stérile. Et allez expliquer aux 2.000 chômeurs de catégorie A à Vierzon qu’ils ne peuvent pas travailler. J’en reçois tous les jours qui cherchent du travail et aimeraient bien travailler. »

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Commenter cet article
T
tenirbon
19/01/2024 17:57
2010 : 2028 chômeurs soit 19 % des 15/64 ans<br /> 2020 : 2179 chômeurs soit 22 % des 15/64 ans<br /> Beau bilan effectivement !!
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G
gloire aux agriculteurs allemands!
19/01/2024 13:25
Excellent Simara!
Répondre
L
Le Vierzonnais
20/01/2024 11:49
Gloire aux agriculteurs oui mais si vous avez voté Macron globalo europeïste, vous faites parti du problème des agriculteurs européens. Et il reste encore 3 ans
S
Simara
18/01/2024 20:49
François Dumon chef de l’ orchestre de pipeaux du pays de Vierzon va certainement réussir à réduire le chômage à Vierzon. Une indiscrétion nous apprend que les chênes stockés au Vieux Domaine chez Combronde ne partirons pas en Chine mais seront transformés dans une usine qui prendra la place de VIRTUO. On devrait y fabriquer des becs de flûtes….<br /> Blague mise à part, l’analyse objective de l’excellent rédacteur de ce blog met une nouvelle fois l’ accent sur la pauvreté des arguments de FD qui semble donner des signes de sénilité précoce.
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A
Alien_Agacé
18/01/2024 18:36
On sent bien que ce projet de plateforme sent le sapin!... François Dumon commence à perdre ses nerfs, ses arguments sont de plus en plus fallacieux. Voilà que des camions électriques entrent dans la danse!! ne vont-ils pas faire double emploi avec les camions à hydrogène de Philippe Fournié?..."Elimination du trafic poids-lourd illégal dans Vierzon", quel que soit leur mode de propulsion, devrait être le premier axe de progrès du PCAET de notre bonne ville... Point barre.
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V
Votez Asselineau!
18/01/2024 17:58
Jean Luc mon héros!<br /> Bravo camarade pour ton courage!
Répondre
S
Simara
19/01/2024 09:07
Et si en 2026 une nouvelle équipe municipale pouvait se constituer sur la base de Aimer Vierzon, Vierzon non aux camions, Ecolos, Insoumis, Humanistes et Intègres, de droite, du centre mais en dehors de toute obédience socialo coco ? Le livre témoignage de Jean Jacques Rossignol “Fatals Destins” sur la lutte de La Fraternité contre la mauvaise influence des communistes locaux inféodés au PC soviétique, nous éclaire sur les raisons du déclin de Vierzon depuis 50 ans. Alors oui en 2026 il faut faire changer Vierzon en sortant définitivement des griffes du PCF.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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