A vous qui aimez les livres;
à vous qui aimez la BD;
à vous qui aimez la presse et sa diversité;
à vous qui aimez avoir le choix;
à vous qui aimez l'emploi;
à vous qui aimez le commerce de proximité à Vierzon;
à vous qui considérez qu'une Maison de la presse dans une ville comme Vierzon ne devait pas disparaître;
à vous qui aimez discuter de tout surtout le samedi matin jour de marché;
à vous pour qui, un commerce en moins, c'est descendre un peu plus dans les abysses de la désertification;
à vous qui voyez d'un mauvais œil que des livres et des journaux ne se vendent plus rue Voltaire;
à vous qui lisez les journaux dans les allées des supermarchés avant de les remettre dans les rayons;
à vous qui fréquentez le salon du livre de Vierzon;
à vous qui avez fait des salariées de la Maison de la presse des amies;
à vous qui ne pouvezpas se résoudre à ce que la Maison de la presse ferme ;
à vous qui ne pouvez pas se résoudre à aller acheter leurs bouquins dans la grande distribution car ils n'auront plus le choix;
à vous qui avez connu la Maison de la presse de Mme Brin, le commerce de Mme Kuntz, la librairie de la place Foch, la librairie Carré, la librairie Prousteau;
à vous qui ne vous contentez pas de mots mais d'action;
aux éditeurs-trices de livres, auteur(e)s, lecteurs-trices, lecteurs-trices de la presse quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, lecteurs-trices des journaux qui sortent tous les six mois, lecteurs-trices de tous poils, lecteurs-trices affamés, occasionnels;
aux lecteurs-trices de tous horizons, partis, chapelles;
aux lecteurs-trices de tout, de romans, d'essais, de thrillers;
aux lecteurs-trices qui ont une conscience juste de ce que représente un vendeur de bouquins et de journaux;
aux lecteurs-trices, et tous les autres, qui ne lisent pas forcément la même chose que tout le monde,
à vous toutes et tous, la Maison de la Presse n'existe plus à Vierzon. Il est impossible de se contenter d'un "mais ailleurs c'est pareil, regardez Bourges !" Parce que c'est la faillite d'une ville entière.
Samedi matin pas besoin de lire les règles : Gwen de Oika Oika sera là pour vous guider dans vos envies et vous faire jouer en toute simplicité.
Il y aura de la bonne humeur avec des jeux d’ambiances comme Crazy Cup (jeu de rapidité à partir de 6 ans de 2 à 4 joueurs), Texto (jeu ressemblant un peu au petit bac)…. Et plein d’autres pour des parties chargées en rire.
Il y aura un peu de réflexion également avec des jeux de « mots » comme le célèbre « Code Names » : jeu d'ambiance et d'association d'idées : C’est un jeu d’équipe où vous devrez faire découvrir les mots où se cachent vos espions avant l’équipe adverse mais attention à ne pas tomber sur l’assassin. Jeu à partir de 12 ans. Durée d’une partie environ 15 mn.
Un autre jeu présent également le jeu « Mystère » Jeu qui se joue à plusieurs (jusqu’à 10), jeu de mots et d’indices.
Vous découvrirez également le jeu très en vogue en ce moment : FLAM ROUGE un jeu où vous gérerez une équipe de cycliste. A vous le tour de France sans quitter Vierzon !
Une table sera dédiée aux jeux pour jeune public : des jeux Haba en général à partir de 3 ans.
Et bien d’autres jeux pour vivre un moment ludique en toute simplicité et toujours dans la bonne humeur comme à chaque fois dans votre Maison de la Presse.
Dernières animations, ce samedi 30 juin, organisées par Comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon, avant l'échéance du tribunal de commerce le 10 juillet.
Parce que c’est avant tout pour une équipe, un lieu de vie, où la bonne humeur et tous les plaisirs de la culture sont de rigueurs que nous nous battons tous et qu’aujourd’hui encore on vous demande de noter dans vos agendas la prochaine et dernière (avant l’échéance du 10 juillet) date de l’animation proposée par le comité de soutien de la maison de la presse.
Parce que c’est pour la chaleur humaine que vous avez apporté à toute l’équipe dans ces moments compliqués que l’on vous demande d’être là le samedi 30 juin pour passer encore une fois un moment agréable avec nous.
Pour que vive la maison de la presse ! pour que vive le livre ! pour que vive ce lieu de vie si cher à nos yeux. Et pour toute l’équipe ! En attendant toute l’équipe est là pour répondre au mieux de vos besoins et de vos envies pour vos futurs achats.
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Maison de la presse : jeux de société, dédicace et danse ce samedi matin - Vierzonitude
C'étaient les dernières animations du comité de soutien à la maison de la presse avant l'échéance du 10 juillet, devant le tribunal de commerce. Des jeux, une dédicace, les Happy girls, depu...
Le comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon fête la... fête des mères ! Deux poètes et un musicien-sculpteur de ballons accueilleront les enfants de 6 à 14 ans qui souhaitent écrire des poèmes pour leur maman, illustré avec l'aide de l'association les Dix doigts.
Un musicien sera présent pour mettre les poèmes en musique, le même fera des démonstrations de sculptures en ballons ! Pour cette matinée pleine d'amour, le magasin La Dame aux Camélias offrira des roses aux enfants et aux mamans, la boulangerie-pâtisserie Au paradis des délices des croissants et Le café du théâtre les jus de fruits et le chocolat chaud.
Dans le même temps, deux auteurs seront présents, dont un auteur de littérature jeunesse « Rosalie voulait voir du pays », un album de Marie-andrée Verger qui raconte les rêves d'évasion de Rosalie, une petite souris à l'étroit dans son grenier ainsi que la maison JPS Edition qui présentera des livres jeunesse. Nous vous attendons, nombreux, pour ce moment de rimes et de poésie, à Maison de la presse de Vierzon !
Le Café du théâtre en profitera pour remettre à l'association les 10 Doigts le fruit de la collecte des dons.
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Belle matinée solidaire à la maison de la presse - Vierzonitude
Le comité de soutien à la maison de la presse a organisé, ce samedi matin, à l'occasion de la fête des mamans, un atelier poésie. Merci au Paradis des délice, merci au Café du théâtre, à...
http://www.vierzonitude.fr/2018/05/belle-matinee-solidaire-a-la-maison-de-la-presse.html
Le temps s'accélère... L'échéance du 10 juillet (tribunal de commerce de Bourges) approche pour la maison de la presse de Vierzon. Une raison pour accélérer le mouvement. Le comité de soutien a prévu trois animations en juin : le 7, le 16 et le 30.
Arrêtons-nous sur le 7 juin : ce sera une ouverture nocturne, jusqu'à 23 heures, doublée d'une performance appelée "marathon littéraire". L'idée, battre un record, s'il y a un record à battre en lisant, à haute voix, en trois heures et en se relayant, le romand d'Alain Fournier, Le Grand-Meaulnes.

La lecture se fera à l'intérieur de la Maison de la presse, il ne devra y avoir aucune interruption. Il faut donc des lecteurs ! Venez lire, venez slamer le Grand Meaulnes, venez le chanter si ça vous chante, venez le jouer comme au théâtre, venez le rire ou le pleurer, venez le murmurer à nos oreilles, venez le crier, venez l'accompagner d'un instrument...
Vous l'aurez compris, la seule lumière qui doit briller le 7 juin au soir, c'est celle de la Maison de la presse et de ses "relayeurs" qui entretiendront la flamme d'un roman, mais pas n'importe quel roman, Le Grand Meaulnes dans lequel Vierzon est citée, la fête étrange, cet amour éperdu, Augustin, Yvonne, Nançay...
Nous avons besoin de vous, de votre voix, d'un guitare, d'une flûte, d'un tambourin, d'un violoncelle... Pendant trois heures, à Vierzon, dans l'écrin de la maison de la presse, nous allons faire vivre un roman ensemble en improvisant au fur et à mesure pourvu que ça ne s'arrête pas.
Dites-nous que vous voulez participer, soyez-là à 20 heures, 21 heures pour d'autres, plus tard, plus tôt, mais soyez-là. Et surtout, apportez votre édition du Grand Meaulnes avec vous et venez soutenir de la plus originale et littéraire façon, la dernière librairie indépendante de Vierzon. Qui se serait douté qu'un jour, Le Grand Meaulnes puisse devenir un marathon littéraire et une performance solidaire pour le maintien d'une librairie.
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Soutien à la maison de la presse : alors là, bravo ! - Vierzonitude
Maison de la presse de Vierzon, 2ème journée de soutien . des musiciens, François Violoniste virtuose, chanteur pro avec Henri (du groupe Paris-Shanghaï) sont venus pour une impro survoltée ...
http://www.vierzonitude.fr/2018/04/soutien-a-la-maison-de-la-presse-alors-la-bravo.html
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Le Villemont d'or 2018 du meilleur libraire à Jean Catinaud - Vierzonitude
C'est au cours de la première animation mensuelle du comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon que Gilles Boizeau, le patron de la Bouinotte et Léandre Boizeau, fondateur de la revu...
http://www.vierzonitude.fr/2018/03/le-villemont-d-or-2018-du-meilleur-libraire-a-jean-catinaud.html
Non, ce n'est pas possible, pas elle, pas la maison de la presse, PAS LA MAISON DE LA PRESSE ! Pas cet endroit où l'on peut encore acheter son journal et son bouquin, sans être obligé de passer par la grande distribution. Pas la maison de la presse de Vierzon en redressement judiciaire ! Pas ce lieu où l'on discute, où l'on se rencontre, où l'on se dit un petit mot sur l'actu, sur le monde, où l'on croise des visages connus, point de convergence du marché hebdomadaire du samedi matin, cet endroit où l'on est comme chez soi, qui compte quatre emplois en plein centre-ville. Quatre emplois, ce n'est pas rien.
Non, pas la maison de la presse de Vierzon. Regardez où l'on en est rendu. On doit vraiment réagir, une lourde colère tranche notre profonde tristesse. Un sursaut ne doit pas être possible, il doit être OBLIGATOIRE car un commerce, un de plus et pas n'importe lequel, est menacé. Chacun, dans cette ville, à son niveau, doit prendre conscience de l'enjeu. On ne parle plus de problème, on parle d'enjeu pour lequel une mobilisation citoyenne doit accompagner l'engagement de chacun. Car on se sent tous concerné par le vide qui grignote le centre-ville. Un centre-ville vide avec une belle place, même baptisée Jacques-Brel, restera toujours un centre-ville vide avec une belle place baptisée Jacques-Brel.
Que ne se passe-t-il donc pas, ici ? On ne doit pas laisser l'une des dernières maison de la presse des environs disparaître sous le tapis, comme la poussière des problèmes que l'on n'arrête pas d'y mettre. Il faut prendre conscience d'acheter les choses au bon endroit. Une maison de la presse vend des journaux, des revues, des livres, des fournitures scolaires. On n'y trouve pas de yaourt, ni de papier essuie-tout. Alors, pas la peine d'aller acheter ailleurs ce que l'on peut y trouver, même si c'est tellement pratique de glisser un journal ou un livre dans son chariot quand on remplit son frigo et ses placards une fois par semaine. A chacun son métier.
S'il n'y a plus de maison de la presse, on aura l'air fin avec notre salon du livre dont elle est l'un des ressorts. Et c'est surtout une menace sur un énième point de presse, déjà qu'ils ne sont pas si nombreux, alors que la presse papier est loin d'être au mieux de sa forme. Il y a plus d'un motifs, là, pour se mobiliser, pour ce commerce emblématique et les emplois qu'il abrite, quatre, rappelons-le, quatre emplois.
Une mobilisation qui consiste à franchir le seuil de ce commerce (il y a un parking) et à acheter ici ce qu'on trouve peut-être ailleurs mais c'est ici qu'il faut l'acheter. Aujourd'hui ce commerce a besoin de nous, nous, clients, citoyens. On ne veut pas d'une ville comme la rue Joffre où plus un parapluie n'y met une baleine. Et notre statut nous oblige, habitants de cette ville, à faire du mieux qu'on peut pour que rue Voltaire, une lumière ne s'éteigne pas. Ce serait une catastrophe que rue Voltaire, une lumière puisse s'éteindre.
Franse provinciesteden verpauperen in een angstwekkend tempo
Café's zijn er nauwelijks meer Rémy Beurion, blogger Elk departement een hoofdstad Jean-Marie heeft gelijk, meent Rémy Beurion (50), die met een blog het verval en de actualiteit van zijn stad ...
https://www.trouw.nl/home/franse-provinciesteden-verpauperen-in-een-angstwekkend-tempo~aed59a9d/

Plus de 220 personnes ont rejoint le comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon. Des soutiens de tous horizons, une mobilisation inédite et, on l'espère, une prise de conscience éclairante de l'importance des commerces dans le centre-ville de Vierzon. Les difficultés de la maison de la presse, après les difficultés d'autres commerces avant et d'autres, en ce momen,t (on pense notamment au magasin Saperlipopette rue Joffre dont la fermeture est programmée) marquent surtout un point de non-retour.
Si la maison de la presse venait à disparaître, si ce commerce-là devait fermer pour des raisons économiques, ce ne serait pas seulement la disparition de la dernière librairie indépendante de la ville avec ses trois emplois qui partirait, c'est ce fameux point de non-retour qui marquerait à jamais le centre-ville.
Le comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon organise, ce samedi 17 février, un rassemblement solidaire. A partir de 10 heures, le comité explique qu'il y aura un coin-café-rencontres-discussion-dégustation- dégustation de Quincy et Reuilly. Michel Renzetti, peintre, réalisera sur place une toile de la façade de la Maison de la Presse
Philippe Bouchut, photographe professionnel, prendra des photos, accessibles sur son site, à partager. Tchou, sculpteur sur bois sculptera des livres ou objets en relation avec l’activité à la tronçonneuse. Les œuvres seront ensuite exposées dans la vitrine du magasin.
Quatre auteurs dédicaceront leurs livres, et abandonneront pour certains le produit de la vente, pour d’autres les droits d’auteur. Des jongleurs du National Palace seront également présents ainsi qu'un tracteur de Vierzon apporté par l’association La Mémoire Industrielle de Vierzon Des tracts seront distribués sur le marché pour appeler à acheter à la Maison de la Presse.
Rassemblement solidaire : premier acte réussi, au suivant ! - Vierzonitude
Philippe Bouchut : photographe de reportage et de portrait. Photographe de mariage, publicité, industrie ou photographie aérienne. Le sursaut existe, le comité de soutien de la maison de la pres...
http://www.vierzonitude.fr/2018/02/rassemblement-solidaire-premier-acte-reussi-au-suivant.html
Il y aura, sans aucun doute, un avant et un après 17 février, date de la mobilisation d'un comité de soutien à la maison de la presse de Vierzon et de celle de citoyens, qui devant l'urgence d'une nouvelle menace de fermeture, ont su se mobiliser. Cela n'a l'air de rien, mais à l'échelle vierzonnaise, c'est beaucoup. Car cette mobilisation signifie que le commerce ne laisse pas indifférent, que la mobilisation citoyenne a de l'avenir, que l'on peut rassembler des gens, de tous horizons, de tous bords, sur un phénomène de société aussi important que la survie des commerces dans un centre-ville comme Vierzon.
Ce problème n'appartient pas seulement aux décideurs qui s'en saisissent quand ils en reniflent un intérêt électoral, mais à une population, toute entière qui, le comité de soutien l'espère, saura faire perdurer la prise de conscience imposée samedi : il faut acheter le plus possible en centre-ville, il en va de la survie des commerces et de la cohésion de la ville, il en va des emplois dans les commerces, il en va de la vie tout simplement.
Du coup, ce sursaut citoyen, solidaire, affectif et chaleureux, ressoude les espoirs, récemment fissurés, que le commerce traditionnel (une boutique et des clients) est un modèle déjà mort, que la seule circulation promise à notre siècle déjà bien entamé, ne repose que sur les flux des données informatiques et de l'internet tout puissant. Il y a une envie, profonde, viscérale, de chercher ailleurs, la chaleur qui manque au numérique.
Rien que le fait de boire un café, de le partager autour d'une discussion, d'une rencontre d'un rendez-vous ou d'une animation, rappelle au genre humain qu'il n'est pas fait pour s'isoler mais pour vivre en société. Paradoxalement, le déclic provoqué par le rassemblement de samedi, autour de la cause de la maison de la presse, instaure une nouvelle nécessité dont les bistrots avaient, jadis, le monopole : le besoin d'être ensemble même si l'on ne se connait pas, le besoin de partager une conviction commune dans un endroit neutre, en l'occurrence un café, un lieu public conçu à cet effet.
Etrangement, c'est apparu comme une évidence, samedi matin : la maison de la presse de Vierzon cristallise ce besoin. Une librairie et un marchand de journaux, devient, notamment le samedi matin, jour de marché, le lieu incontournable où bouge une société, en l'occurrence la société vierzonnaise. Regardez, on s'y arrête, on y achète un journal, un livre, et on y reste pour voir si d'autres n'ont pas la même idée que vous.
D'où la nécessité que la maison de la presse ne soit pas seulement un endroit commerçant où l'on vend, mais un lieu où l'âme humaine, sans l'avouer, se ressource, prend de la hauteur, du lundi au samedi. La maison de la presse est l'antidote à la perversité des réseaux sociaux qui sont antisociaux, car dépourvus de chaleur humaine. La maison de la presse est un réseau social où l'humain frotte son cuir à d'autres êtres humains. Et samedi matin, pressés les uns contre les autres, réunit autour d'un même feu solidaire, beaucoup ont compris que le partage d'un verre de quinçy ou d'un café est aussi vital qu'une respiration.
Rien que cela, rien que ce fait qui peut être anodin, crie aux oreilles des plus de trois cents personnes qui composent le comité de soutien, et aux autres dont la pensée converge anonymement vers la maIson de la presse, que le commerce n'est pas une simple formalité, qu'il est plus complexe qu'une relation entre les charges et le chiffre d'affaire, qu'il est aussi affectif, un phare que certains voient de loin sans l'approcher mais dont l'absence gênerait au delà de la stricte nécessité à s'y rendre. Cette évidence doit marquer la première pierre d'une reconstruction citoyenne, d'une prise en main par l'habitant lui-même de son propre sort, lié, de toute façon, à celui du centre-ville de Vierzon. D'où la nécessité vitale de faire bloc autour de cette même idée.
Vierzonitude demande à des auteurs, des éditeurs, des Vierzonnais, des clients, des lecteurs, ce que la Maison de la presse de Vierzon représente pour eux.
René Grison, Vierzonnais, commissaire aux comptes auteur, lecteur, client nous répond.

En tant que Vierzonnais, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
Après la Banque de France, après le Tribunal d’Instance pour les services publics, après les usines qui ont fait Vierzon, après de nombreux commerces, il faudrait que ça cesse. Une ville de cette taille ne peut pas exister en tant que telle sans la maison de la presse et sa librairie indépendante. Mais le redressement judiciaire n’est pas la liquidation. Nous sommes tous concernés pour le redressement de cette enseigne.
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
La culture à Vierzon a besoin de sa maison de la presse et de sa librairie. C’est aussi un lieu de rencontre, où l’on peut être conseillé, où l'on peut feuilleter avant d’acheter.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
Pour des raisons éthiques, en pensant à ce qu’endurent les salariés de grandes maisons de vente par correspondance,et parce que les "bigs" ne payent pas leurs impôts comme tout un chacun, il faut acheter sur place
et l’argent dépensé à Vierzon reste à Vierzon !
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Le lien personnel avec un libraire qui s’implique dans la vie locale, le plaisir de le rencontrer et même tout simplement de pousser la porte…même si elle s’ouvre automatiquement. 😊
Une phrase pour expliquer l'importance de maintenir cette enseigne en centre-ville.
Annie Vigier, Vierzonnaise, jeune retraitée du commerce, cliente, nous répond.

En tant que Vierzonnaise, jeune retraitée du monde économique, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
L’annonce de mise en redressement de cette maison nous accable, car elle est le reflet de ce qui se produit actuellement dans le monde économique : la suprématie des groupes écrase le commerce traditionnel, et en même temps les consommateurs que nous sommes en sont les complices. Par facilité, par négligence, par indifférence parfois, nous nous sommes laissé aller sournoisement à la consommation facile.
Et s’il y a bien un type de commerce de proximité qui ne peut être remplacé ni par Google ni par Amazon, ni d’ailleurs par les rayons impersonnels de supermarchés, c’est bien celui lié à l’information, elle aussi de proximité, à la culture, au conseil d’un professionnel qui saura vous orienter vers tel ou tel ouvrage. Le lieu et le contact direct entre le commerçant et le lecteur sont irremplaçables.
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
Généralement les librairies sont des lieux privilégiés, on y entre parfois avec une idée ou un titre, mais devant l’éventail du choix et grâce aux conseils du commerçant on ressort avec de la lecture et autant de découvertes pour plusieurs mois… Mais la Maison de la Presse de Vierzon, c’est d’abord un homme, « Monsieur Jean » ainsi que l’appellent mes amis, qui a su exercer son métier avec tant de dévouement, de simplicité, qui a créé un tel climat de convivialité dans son magasin, qui a souvent sacrifié sa vie familiale par respect de sa clientèle, que tout cela on le ressent en passant sa porte.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
Réfléchissons chacun individuellement à ce que les journaux, les magazines, les livres, la papeterie représente dans notre environnement. Vous verrez qu’il en est de même pour notre ville : tellement essentiels, parfois oubliés car faisant partie intégrante de notre paysage. Mais si demain ils disparaissaient, que resterait-il ? Un monde déshumanisé, froid, vide. Ce commerce-là, nous devons tout mettre en œuvre pour l’aider à passer cette période difficile, lui ramener les achats qui s’étaient égarés, car il est le symbole de tout ce que nous ne devons surtout pas abandonner ! Parlons également des entreprises : il y a de très nombreuses années que je lui confie tous mes achats de fournitures de bureau. Ce n’est pas un chiffre énorme pour une entreprise de cinq personnes, mais je l’ai fait, et nos successeurs aujourd’hui, avec régularité. Et, malgré ce petit chiffre d’affaires, Jean se « plie en 4 » pour nous livrer, alors même qu’il ne se déplace parfois que pour un article…
Il y a quelques années j’avais fait le comparatif, par curiosité, avec de grosses sociétés nationales. La différence de prix était si infime que depuis je ne m’échine même plus à comparer, et Jean de son côté est à l’affût des produits représentant le meilleur rapport qualité/prix. Alors pourquoi ne pas lui faire confiance en décidant, systématiquement, de lui confier nos achats de fournitures de bureau ?
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Comme je le disais plus haut, ce lien tient en un mot unique et précieux : la confiance
Une phrase pour expliquer l'importance de maintenir cette enseigne en centre-ville.

Eric Pardon, commerçant rue Voltaire, (Nature House), client nous répond.

En tant que commerçant et voisin, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
Tout d’abord, je dirais que c’est le seul endroit avec un accueil personnalisé et le fait que c’est le seul endroit où l’on peut encore trouver des fournitures de bureau... Où, autrement, après l’immense succès de Bureau Vallée à l’Orée de Sologne ? Je n’ai pas trouvé l’équivalent à Romorantin-Lanthenay et me fournis pour les deux entreprises chez Jean... J’y achète mes revues, journaux et livres.
De plus, comme voisin, le plus proche, cela me peine pour les personnes âgées qui devront aller en grande surface sans le même choix et proximité. J’espère vraiment que ce n’est qu’un mauvais passage et que tout reviendra dans l’ordre pour cette entreprise et ses salarié(e)s. Enfin, un message : le prix du livre est unique en France et idem pour la presse, donc il n’y a aucun intérêt à aller en grande surface pour se cultiver, je dirais même qu’on ne peut y demander aucun conseil car personne ne connaît ce qu’il y a en rayon.... Libraire est un métier noble ! Et cela nous devons le préserver ! Tous avec Jean ...
Les difficultés économiques de la maison de la presse de Vierzon ne laissent pas indifférents les lecteurs (trices) de Vierzonitude. Voici leurs commentaires.
"Pour votre information, le prix du livre neuf en France est le même partout que vous l'achetiez dans une grande surface, une librairie ou une maison de la presse. (Merci la loi Lang) La seule remise possible est de 5%. Les grandes surfaces la font souvent automatiquement mais les libraires indépendants proposent très fréquemment une carte de fidélité qui vous permet d'en bénéficier. Pour cette différence de prix ridicule, les libraires apportent un conseil, une aide, font des selections, essaie d'avoir une offre différente des grandes surfaces, défendent des livres peu médiatisés,... bref c'est peu cher payé pour le temps passé. Au lieu de parler de propagande, renseignez vous sur le sujet. Quand au choix proposé par les grandes surfaces, il n'a guère de saveur la plupart du temps. Si vous aimez lire, osez pousser la porte de ce genre de commerce. Vous ferez sans doute une belle découverte. Et si non, vous y trouverez également les livres qui n'ont pas besoin d'être défendus pour être vendus parce qu'il faut bien que les libraires vivent."

"C'est avec ce type de raisonnement, de la politique du moindre effort ou tous les produits se valent, ou le commerçant n'a pas de valeur ajoutée, qu'on aura bientôt plus que des supermarchés avec des caisses automatiques pour survivre à Vierzon. Non, un livre n'est pas un vulgaire produit de supermarché ! Une maison de la presse, ce sont des magazines, des livres et surtout un accueil compétent pour des conseils.... Allez demander un conseil à la caisse automatique de votre supermarché !"

Une cliente qui souhaite rester anonyme : "J'avoue ne pas être une grande consommatrice de presse mais la maison de la presse est un commerce de proximité très accueillant. Je connais personnellement Jean et c'est quelqu'un de très investi et dévoué qui donne énormément pour son commerce. Il est très agréable, toujours souriant et disponible. J'y achète tous les ans les fournitures scolaires pour mon fils qui est au collège. Maintenant, pour l'anecdote, j'ai cherché en septembre un cahier spécial qu'utilisait la maîtresse de CP de ma fille et je me suis adressée à la maison de la presse car j'étais certaine que les écoles de Vierzon se fournissaient ici. Et j'ai appris que les cahiers qui étaient fournis aux élèves venait d'un commerce de Bourges !"
Andrée Brin, ex-patronne de la Maison de la Presse (place Péri), nous répond.
En tant qu'ex-patronne de la Maison de la Presse de Vierzon et organisatrice du salon du livre de Vierzon, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
Bien sûr, c'est le commerce le plus important pour moi. J'ai pratiqué pendant 25 ans à Vierzon, 7 ans a Ambazac avec mon mari et ma belle mère et 5 ans à Neuvy-sur Barangeon. J'ai connu la période des retraits de la vente quand un titre posait problème : retrait d'une publication qui ne convenait pas à Laurent Fabius, polémique sur le livre de Salman Rugdie, sur le titre "Suicide mode d'emploi". Mai 68 n'aurait peut être pas existé sans la presse.
Quel plaisir le matin à l'ouverture des bacs de presse de découvrir les titres d'actualité ! Un de mes grands plaisirs a été et est toujours de comparer un problème traité par l'Humanité ou le Figaro ou Libé face à La Croix. Pour moi, ça devrait être un exercice obligatoire. Je parle bien sûr des titres de presse qui ont un rédactionnel ou un éditorial. Plaisir des mots et des idées, même dans l'opposition.
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
On ne vend pas un livre comme un paquet de lessive ! Connaître les livres, les auteurs, les idées, les éditeurs, les thèmes l'actualité, ça ne s'apprend pas en un jour ni sans intérêts. Faire qu'un lecteur revienne vous voir en vous disant qu'il a passé un bon moment, quel bon bouquin ! Ou tout simplement parler d'un désaccord. Quel plaisir, quel enseignement ! Tenir une maison de presse, c'est faire abstraction de ses propres idées pour mettre au service de tous ce qui se fait, ce qui se dit, ce qui se vend. C'est aussi le rôle de conseil.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
J'ai envie de dire à ceux qui aiment l'histoire, ne vous contentez pas de la période que vous connaissez, mais allez dans le rayon histoire, il y a toujours quelque chose à apprendre. A ceux qui aiment la déco, regardez les nouveautés, ceux qui aiment le jardin, il y a toujours de nouvelles plantes. Derrière une publication, c'est le travail de quantités de journalistes (dont on vole le travail en lisant gratuitement) du réseau de distribution, des éditeurs.
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Garder une maison de presse c'est défendre la démocratie. C'est un lieu où l'on ne trie pas les titres mais ceux qui nous sont distribués par les éditeurs et les coopératives d'éditeur sont mis en vente. Je résume le tout en disant que pour moi c'est une immense tristesse.
Une phrase pour expliquer l'importance de maintenir cette enseigne en centre-ville.

Jean-Luc, client habituel de la Maison de la Presse, nous répond.
En tant que client de la Maison de la Presse de Vierzon, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir cette librairie indépendante à Vierzon ?
J’ai déjà vécu la disparition d’autres maisons de la presse à Vierzon et c’était, pour moi, une grande perte, et je n’ai pas envie de recommencer cette expérience. Une maison de la presse indépendante, c’est indispensable non pas pour éviter la main mise du grand capital sur la presse comme on le pense trop souvent à Vierzon, mais surtout pour avoir une diversité de publications, et un commerçant compétent et dédié à cette activité. Et ceci est plus important encore dans le secteur du livre que dans les magazines.
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
La Maison de la Presse de Vierzon, ce n’est pas kiosque, ce sont des magazines, mais aussi des livres et des BD, des produits culturels. Ce sont des produits très variés ou la compétence et la connaissance du commerçant sont indispensables pour trouver celui qui convient, mais aussi un lieu où on peut échanger sur n’importe quel sujet, un lieu de rencontres avec des écrivains. Un libraire, c’est un conseiller passionné, car les livres sont passionnants, un conseiller qui ne vend pas ses conseils car les tarifs sont identiques en supermarché.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
Venez rencontrer Jean et son équipe très dévouée, venez dans une ambiance chaleureuse et détendue, nourrir votre esprit avec la richesse des livres et des magazines. Ne mélangez pas vos poireaux avec votre culture. Prenez le temps de vivre vos lectures, et puis, cela vous changera de vos heures de TV ou toutes heures vous avez une publicité. Et si vous faites votre marché le samedi matin, faites le détour par chez Jean, c’est au milieu du marché, entre le normal et le Bio. Même si le livre n’est pas en stock, Monsieur Jean vous le commandera et vous l’aurez rapidement avec un SMS d’avertissement… Essayez en supermarché… Une grande surface ne va proposer que ce qui va se vendre, car son intérêt est uniquement lié au chiffres d‘affaires et à sa marge. Si les prix vous intéressent en priorité, chez votre libraire, pour le même tarif, vous avez le conseil gratuit. Votre libraire, qui vous connait, saura mieux que quiconque vous recommander des ouvrages.
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Chez Jean, j’y vais pour trouver mes lectures habituelles, mais aussi et surtout pour découvrir des ouvrages plus confidentiels, des ouvrages sur la culture ou l’histoire locale qui ne sont pas distribués ailleurs. J’ai renoncé depuis plusieurs années aux abonnements afin de pouvoir choisir à la Maison de la Presse mes lectures selon leur intérêt et la qualité du contenu.
Une phrase pour expliquer l'importance de maintenir cette enseigne en centre-ville.

Mais il y a d’autres enseignes qui doivent se développer. Ces commerces de centre-ville devraient parier non sur les prix mais sur la qualité des produits. C’est ainsi en offrant un meilleur service qu’ils attireront des clients qui ne se nourrissent pas que de prix…
"Le comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 a été averti d’un risque sérieux concernant la fermeture de la Maison de la Presse de Vierzon tenue par Jean Catinaud.
Fidèle à ses valeurs de partage et d’éducation populaires, notre association ne peut que déplorer cet état de fait. En effet, la diffusion de la presse écrite quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, mise à disposition d’un large public par un distributeur garant de sa pluralité est directement partie prenante de la vie démocratique.
D’autre part une association comme la nôtre est bien placée pour connaître la difficulté de diffuser des livres locaux - à plus forte raison quand ils ne sont pas d’un abord des plus faciles, car faisant davantage appel à la réflexion qu’au divertissement - en dehors de ces points de vente de proximité. Dans le domaine qui nous intéresse, nous ne connaissons en tout et pour tout, dans le Berry, qu’une poignée d’éditeurs locaux capables d’assurer l’existence de tels ouvrages, pourtant fondamentaux pour notre mémoire et notre patrimoine. Et quand leur intérêt est susceptible d’une diffusion plus large, les chances de cette dernière se trouvent compromises, faute d’un lancement local efficace.
Nous ne pouvons que pâtir gravement d’une défaillance dans cette première étape de la diffusion de nos travaux. Pour ce qui nous concerne, nous utilisons régulièrement le Bulletin national de notre association pour faire connaître les éditeurs, les distributeurs et les salons du livre qui nous permettent de faire la promotion de ces ouvrages souvent spécialisés.
C’est pourquoi nous mettons l’influence que nous pouvons avoir au service de professionnels comme Jean Catinaud que nous soutenons en la circonstance, en espérant encore que cette menace ne soit pas suivie d’effet, et que cette Maison de la Presse continue longtemps encore son activité utile à tous. "
Michel Pinglaut et Jean Annequin, co-présidents du comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871.
Réaction de Jean-Paul Vadrot, Vierzonnais, lecteur, client, ex-élu.
"Tout d'abord la mise en redressement de la Maison de la presse est tout à la fois la résultante d'un monde économique débridé, mais également, ne l'oublions pas, le fruit d'une comportement individuel et collectif d'acheteurs ne mesurant pas souvent la portée néfaste de leur attitude consumériste de facilité et de paresse.
Quelque part, nous récoltons ce que nous semons inexorablement par notre façon d'acheter, pour la Maison de la presse comme pour d'autres commerces traditionnels de notre ville. Le résultat nous fait réagir, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais c'est nous et d'autres qui s'ignorent, ou veulent ignorer, qui avons craqué l'allumette. Nous voulons nous faire pompiers après avoir été pyromanes !
Pour moi, la Maison de la presse, c'est avant tout Jean, avec sa façon d'être, avenant, simple, chaleureux, compétent, serviable et entouré d'une équipe de la même veine. Mais c'est également, au-delà de l'activité commerciale multi-formes qui me convient, un espace de rencontres variées dépassant les clivages et les idéologies. Le propre de la culture, somme doute.
Vierzon a besoin qu'un tel lieu d'échanges, commerciaux et humains, persiste et vive. Cela ne dépend pas que de nous bien évidemment, mais nous pouvons et devons y avoir un rôle à jouer et tout faire pour que d'autres deviennent également acteurs de cette survie.
Ce n'est certainement pas un hasard si une réelle mobilisation semble prendre forme pour soutenir notre Maison de la presse. Mais nul doute que ce mouvement de prise de conscience d'un désastre à éviter mérite que les décideurs locaux accompagnent la démarche, faute de l'avoir initiée."
Gilles Boizeau, éditeur (La Bouinotte, livres et revue trimestrielle), nous répond.


En tant qu'éditeur et participant au salon du livre de Vierzon, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
Il est d'abord essentiel de maintenir un lieu de diffusion de la culture et du savoir dans n'importe quelle ville. Cela fait dix ans que nous assistons, et nous sommes aux premières loges, à la lente disparition des points de distribution de la presse et du livre en Berry. On ne les compte plus. Et tout cela dans la plus totale indifférence. Là, ça ne passe plus. On ne peut que réagir. D'abord parce que cette librairie est une des plus belles et des plus vastes de la région. Ensuite car une ville de plus de 25.000 habitants ne saurait se passer d'un tel commerce dans son centre. Pas de presse, pas de livre, pas d'âme.
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
C'est un lieu de diffusion de la culture, du savoir, de l'information. Il y a un enjeu de société, au delà de l'idée qu'il nous faut préserver des centres ville dynamiques. Quoique l'on en dise, la pluralité de l'information passe encore par l'accès à la diversité des publications et au premier chef les quotidiens d'information. Ce n'est pas la seule réponse, il y a certainement un éveil, une éducation nécessaire à l'information mais la crise de la presse, qui n'est pas un simple phénomène économique, ne pourra se résoudre si on ferme les lieux où elle est diffusée.
Et puis c'est un lieu de vie, une atmosphère, une librairie. On y échange, on y rencontre des auteurs, on y flâne. On y prend conseil, aussi. Le livre, l'accès au livre, c'est l'accès à un imaginaire, du savoir. Mais c'est aussi des moments de partage, avec son libraire, d'autres lecteurs. Et avec ça, Amazone ne peut rivaliser.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
On se désole de la lente "dissolution" de nos centres ville. Mais nous pouvons, chacun à notre niveau, influer sur cette situation. Chacun a pris conscience de son propre impact sur l'environnement. On trie les déchets, on économise l'énergie. On est aussi plus attirés par les produits locaux. Des réflexes, pour ainsi dire. Il faut faire de même avec nos commerces. Bien sûr que les délais sont plus longs si l'on veut commander un livre. Mais le service rendu à la collectivité par la présence d'une librairie-maison de la presse représente tellement plus que ce maigre gain de temps. Il faut être militant, solidaires avec son propre territoire, car en prenant ce temps, celui de se procurer un journal, un livre chez Jean Catinaud, c'est à nous mêmes que nous rendons service, en préservant l'attractivité de notre région.
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Les librairies, pour moi, ce sont des souvenirs d'enfance, d'adolescence. D'abord, l'odeur de l'encre et du papier, et puis la quiétude, le plaisir de la découverte, du choix ensuite, pas facile avec un budget argent de poche. Celle là, en particulier, c'est aussi le beau projet qu'a mis sur pieds Jean Catinaud. Il fallait être courageux, dans le contexte, pour reprendre une double activité de cette nature. Il en a fait une des plus belles librairie-presse du Berry. Et je pense que si on lui donne, enfin, les conditions pour le faire, il réussira.
Vierzonitude demande à des auteurs, des éditeurs, des Vierzonnais, des clients, des lecteurs, ce que la Maison de la presse de Vierzon représente pour eux.
Christophe Matho, éditeur, auteur, nous répond.
En tant qu'éditeur et participant au salon du livre de Vierzon, quelle est, pour vous, l'importance de maintenir une maison de la presse et une librairie indépendante à Vierzon ?
Ce n’est pas une question d’importance, c’est une question de survie de l’éditeur indépendant et d’une production culturelle hétéroclite. Jean Catinaud est de la veine de ces libraires indépendants qui connaissent bien leur fonds, qui donnent des conseils. La chaîne du livre est bouleversée par le numérique. Les algorithme Google et Amazon viennent arroser là où le sol est déjà mouillé ; les best sellers passent de 200.000 ventes à 400.000 ventes. Le marché est globalement légèrement à la baisse. Les 200.000 ventes de plus du best seller sont prises sur les ouvrages à plus faible tirage. Les auteurs de « second niveau de vente » sont passés de 5.000 exemplaires vendus à 1.500. Les auteurs débutants ont du mal à atteindre 600 ventes. Ils ne sont plus que quelques uns à vivre de leur plume. Les grandes marques d’édition résistent sur leur nom, mais comme elles ne sont guidées que par le profit, elle privilégient ce qui se vend au détriment de la qualité et de la diversité. Seul le libraire indépendant, par la proximité, par ses conseils peut organiser la résistance. Si on le laisse assassiner par Amazon, c’est la littérature française qu’on assassine !
Pour vous, en quoi la Maison de la Presse de Vierzon n'est pas un commerce comme les autres ?
Il y a déjà une exception de taille au sein du commerce de détail, car le libraire n'a pas de liberté pour fixer la marge dont il dispose et doit négocier sa remise auprès de l'éditeur ou du diffuseur. Non, une maison de presse ou une librairie, ce n’est pas un commerce comme les autres, c’est un commerce de savoir et de culture.
Que diriez-vous aux Vierzonnais et aux autres pour les convaincre de franchir le seuil de ce commerce, d'y acheter leurs journaux et leurs livres ?
Je ne sais pas s’il faut les convaincre, c’est de leur patrimoine dont on parle, des services dont ils disposent aujourd’hui et qu’ils pourraient perdre. C’est leur choix. Si les vierzonnais veulent de la vie en centre ville, ils fréquentent les commerces de centre ville. Si ça leur est égal, ils commandent sur Amazon et font de temps en temps une expédition à l’Orée de Sologne ou ce qu’il en reste. Les Vierzonnais, comme tous les citadins sont face à un choix de société, c’est un choix qui leur appartient.
Quel lien particulier entretenez-vous avec ce commerce, au-delà de son simple usage commercial ?
Jean Catinaud est un conseil précieux pour les éditeurs. Il est aussi un animateur de la vie du livre sur notre territoire. Il organise le salon de Vierzon, mais il soutient aussi le salon de Dhuizon dans le Loir-et-Cher, celui de Souesmes. Il joue un rôle de grossiste en fournissant en livres les maisons de presse du Cher et du sud du Loir-et-Cher. Son job est d’intérêt public et devrait être financé par l’agence régional du livre.
Une phrase pour expliquer l'importance de maintenir cette enseigne en centre-ville.

Laurent Menard, cadre informatique; Stéphane Mousset, Altérim Travail Temporaire; Jean-Luc Vallet, chef d'entreprise; Annie Vigier, chef d'entreprise retraitée; Gilles Magréau, chevalier des arts et des lettres; Olivier Raoul, Café du théâtre; Jean-François Jacq, auteur; Jean-Pierre Calligari, ancien libraire; Andrée Brin, ancienne libraire; Rémy Beurion, journaliste; Anne Beurion, assistante administrative; Eva Beurion, collégienne; Simon Beurion, étudiant, ex-employé à la Maison de la presse; Gilles Boizeau, éditeur; Christophe Matho, éditeur; Jean Tatin, Vins AOC Quincy et AOC Reuilly; Eddie Ringenbache, National Palace; Céline Andrejewski, orthophoniste, Vierzon; Marcel Lamy; Micheline Marchon; Jean-Marie Favière, retraité Education nationale; Jean-Marc Duguet, chef d'entreprise Socatrap, vice-président de la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry; Franck Rolland; Agnès Reine, Etalagiste Décoratrice, Foëcy; Michel Renzetti; Pascal Vaugelade; Jean-Paul et Chantal Vadrot; Bernadette et Jean-Claude Lapersonnerie, retraités; Nicolas Cormier, employé de bureau, Reuilly; Pierre Doniès; Camille Dupuy, infirmière; Frédéric Morillon, président des Amis du musée; André Spiesser; Denis Bouchonnet, bénévole à radio tintouin; F. et C. Follenfant, retraités Vierzon; Jerôme et Sylviane Cherrier, commerçants; John Ryan, enseignant retraité; David Desbois, entreprise Amc Cardoso; Marie-Hélène Lasserre; Richard Légeron; Jean-Marie et Dorine Balmelli, retraités dévoreurs de livres; Simon Rodier conducteur de trains; Jean-Luc Ardoin, ingénieur; Jocelyne Mourioux, Châtres sur Cher, retraitée; Liliane et Patrick Jamet, retraités; Redi Gjonej, Expert Comptable Comptafrance, Vierzon; Arnaud Hervé, Le Berry Républicain - Rédaction Sportive, Centre de Congrès, Vierzon; Franck Jamet, Ets Jamo Mehun-sur-Yèvre; Patrick Gonin, journaliste honoraire; Alain Hellec, retraité; Jean-Luc et Marie-Françoise Alleron; Philippe Brée, médécin généraliste; Nadine Garibal, Syndicaliste chez Orange et artiste miniaturiste; Isabelle Dallot enseignante; Joël Machère, professeur; Patrice Lanote, retraité; Marcel Martineau, retraité; Christine Martineau, secrétaire de direction; René Grison, expert-comptable, commissaire aux comptes; Christine Bouchonnet, secrétaire; Julie Béal, graphiste; Claude Carniche, retraité, Vierzon; Philippe Popineau, gérant des Galeries; Daniel Delavau; Pierre Fouchard, Vierzonnais d'adoption; Christine et Antoine Laporte; Pascal Fougère, vendeur, Vierzon; Olivier Cabrera, chef d'entreprise; Anaïs Laporte, Consultante, Bruxelles; Nadia Essayan, députée du Cher; Marc Lefèvre, Technicien, Vierzon; Richard Berthon, fonctionnaire; Valérie Audoire, infographiste, webdesign, Vierzon; Martine Baert et Didier Trumeau; Anne Viguier et François De La Colina; Véronique Pétreau, journaliste; Richard Lopez, retraité (Banque); Huguette Gousset, retraitée; Ghislaine Camarasa; Evelyne et Dominique Fougeron; Solange Albizzati; Jean-Charles Lefebvre; Nathalie Chocat, infirmière; Christophe Matuszczak; Michel Martin; Harmonie Gobin, institut de beauté, Saint-Hilaire-de-Court; Jean-Paul Saboureau, retraité Vierzon; Dylan Blin, AAP sécurité Vierzon; Maria Desbois, gérante; Maryse Veillat, gérante Azaé; Marie-Hélène et Serge Ducros; 100; Dominique Arnaud; Joël Couturier, retraité; Julien Fernault, conducteur de train; Patrick Gourbeyre, Isabelle, Corinne, Sophanie et Anne Claire; Julien Tudisco; La petite agence; salon de coiffure Hair Libre; Emmanuel Letoffet, Centre de Congrès de Vierzon; Angelique Faure, les Tricoteuses du coeur; Elise Ledroit, professeure des écoles, Vierzon; Evelyn et Jacques Breton; Alain et Sophie Heinimann, retraités et lecteurs assidus; Kristel Gesset, Vdi; Jules Bizouarne; Bernard Mardon et Chantal Mardon; Alain Clochard, Genouilly; Frédérique Delacroix, Vierzon; Denis, Véronique, et Aurore Berger; Isabelle Ferreira employée Azae; Palmira Da Silva; Karen Moreau; Nathalie Averty; Le paradis des délices à Chaillot boulanger, pâtissier; Sabine Giraud-Mitta, Professeur des Écoles; Sandy Grochky, Je Vierzon Positive; Nathalie Doucet; Brigitte Poron; Fred Signac; Claude et Delia Plotton; Rachel Wiecek, Géomètre-Expert; Philippe Hubert, chef d'entreprise; Anne Boulais, infirmière, Vierzon; Patricia Dorizon, retraitée; Isabelle Cort, artiste du National Palace; Fabienne Diepvens; Gérard Laubron, Berry Signs; Daniel Branger, Sarl Branger, artisan; Jacques et Bernadette Giraudon, Méreau; Aurélie Charroppin, monitrice auto-école, Vierzon; Philippe Nottin, docteur; Nicole Mousnier, retraitée; Jean-Luc Birski, cadre secteur associatif; Jean Luc Taugourdeau; Valère Staraselski; Jessica Lévêque; Arlette Vidal-Naquet; Dominique Morin Pardon, commercante; Nicolas Lesage, Opticien; Karine Fugier employée; Philippe Jodet, employé; Jean-Luc Sicard, ancien concessionnaire Renault; Martine Polo-Bonacorsi, infirmière; Guilaine Taupin; Mr et Mme Philippon; Daniel Perrin, retraité; Marguerite Benain; Muriel Moine; Elisabeth Gilles-Jamot, Maison de la presse d'Aubigny-sur-Nère; Thibaut Le Mouel; Chrystelle Stoffer, aide-médico psychologique et masseuse en Charente Maritime; Christian Lebon, chanteur; Joao Paulo Dos Santos; Agnès Choquart; Valérie Maurer, infirmière; Patrick Martineau, chauffeur P.L. retraité; Mme Gaudry, Mereau; Jerome Verdier; Céline Millerioux; Marie-Andrée Verger, auteure jeunesse; Bernadette Debondant, retraitée; Philippe Dessaigne, journaliste; Sylviane Barré, Jean-Pierre Barré et Jérémy Barré; Marie-Christine Migali; Chantal et Jean Claude Grosjean; Stéphane Burte; Philippe Bouchut, photographe; Laurence Alizon Pierre; Jean-Claude Lasserre; Dilan Bicerim; Annie Millérioux; Bénédicte et Jean-Louis Besnard, masseur, kinésithérapeute et opticien; Sylvie Marchand, Expert-comptable, Lury-sur-Arnon; Marie Budin; Pierre Thiesset, journaliste; Mme et Mr Le Gourrierec; Christophe Simoes; Christian Hume, agent général Allianz, retraité; Josiane Grynia, Association Force Ouvrière Consommation (AFOC); Alison Baraton; Frédéric Cossu, vétérinaire; Ève Fromentin-Cossu, vétérinaire; Patrice Choquart, vétérinaire; Clinique vétérinaire de Sologne; Franck Bizouarn, Fonctionnaire (Paris); Laurent Zanin, La Chaudronnerie Vierzonnaise; Françoise Bauchet, Assistante administrative; Pierre Dhuique; Alain Leclerc, archiviste; Christophe Gehin, Cadre de santé; Mathieu Lévêque, Transports Lévêque; Joël et Monique Foucher, retraités, president des donneurs de sang et encouragement dévouement; Daniel Audebert (Tchou); Adeline Buiret, architecte d'intérieur; Robert Edilber, Carrossier bizarre; Sybille Souchet, Cadre bancaire; Yannick Souchet, Gérant YsoMATH; Sophie Vivien; Lise Minard, réflexologue plantaire; Michèle Lasserre, retraitée, enseignante de méditation et aïkido; André Spiesser, chef d'entreprise retraité; Annie Spiesser, retraitée conseillère pédagogique; Annick Spiesser Cloteau, retraitée Sté SOCOR/FRANCE DECAL et co-fondatrice du musée de l’Ocre de St Georges sur la Prée; Melle Spiesser-Vandel, comptable; Mme Jouineau retraitée EDF; Danielle Sommier; Jérôme Arnaud de Wolf, gérant franchisé Pizza Plazza; Nathalie Devot, salariée; Hugo Fougère, étudiant; Maud Glandier, secrétaire médicale; Marie Duguet, retraitée; Jacky Lasnier; Lydie Cartaud; André Lignelet; 244; Alcina Gaspar, ouvrier; Jöelle Legras, retraitée; Annick Moricel, retraitée; Monique Giton, retraitée; Rose-Marie Legendre, employée de bureau; Alexandra Boisseau, fonctionnaire; Colette et Daniel Descreux, retraités; Jean-Marie Breton, retraité; Suzie Meussier, retraitée; Michèle Parat, trésorière municipale; Marylène Texier, commerçante; Marylène Duguet, secrétaire; M. et Mme Gérard Bochereau, médecin en retraite; Elisabeth Hovasse-Prély, retraitée; M et Mme Emmanuel Mion, enseignants; M et Mme Jean-Francis Aussudre, Monique et leurs enfants, retraités; Hugues Dallois, retraité; Evelyne Dallois, retraitée; Pierrette et Roger Chauveau, retraités; Stéphane Jelic, artisan taxi; Stéphane Enouf, Vierzon triathlon 18; Alain Forget, retraité; Didier Cendrié, stagiaire à la ville; Thérèse Dupont, retraitée; Lilan Dollet, ingénieur; Magali Jacob, mairie de Vouzeron; Jacques Pinier, retraité; Daniel et Annie Montagu, retraités, charcutier; Gérard et Marie-France Legros, retraités; Delphine Voinot, agricultrice; Jacqueline et Michel Déborde, retraités; Daniel Tanguy, artisan; Christian Grimon, retraité; Stéphane Renou, technicien; Isabelle Renou, agent municipal; Josette Morinet, retraitée; Jacques Rouet, retraité; Elisabeth Brossard, enseignante; Michel Sornin, retraité; Jocelyne Marinet, retraitée; Froncas et Clodette Couturier; Mme Baert; Myriam Lucas, aide-soignante; Mme Mériau, technicienne de surface; Jeannette Pointrenaux, retraitée; Liliane Penault, retraitée; Aurore Gouez, demandeuse d'emploi; Jacques Chavalarias, retraité; Joël et Laurence Cendrier, artisans; Dominique Faucheux, retraitée; Stéphanie Sallé, conseillère emploi; Solange Porracchia, retraitée; Françoise Courcelles, retraitée; Natacha Renaud; Philippe Foussard, câbleur; Maguy Renaud, retraitée; Marie-Odette Ture, Cadre retraitée de la Fonction Publique Territoriale; Suzanne et Marc Fève; Irène Chappuis, conseillère municipale; Patricia Gagno, infirmière puéricultrice; Sandrine Piffard, infirmière et thérapeute en relaxation, Méreau; Denis Piffard, aide-soignant, Méreau; Christian (médecin) et Nicole Fline; Damien Prély, maire de Chéry; Véronique Audé; Angelina et Claude Quintaes; Radosav Cvetanovic, retraité et Fabienne Cvetanovic, secrétaire; Sylvie Dubois infirmière; Fritjof Wilken, Conseiller de Rendsburg; Annick Develle; Dany Pannier, employée Parker Vierzon; Elisabeth Lagonotte, Coordinatrice départementale Lire et Faire Lire, UDAF du Cher; Jacques Toru, Vignoux-sur-Barangeon; Michel Benoit, écrivain, Saint-Pierre-le-Moutier; Véronique Berger; Corinne Babillot, secrétaire administrative, Vierzon; Noémie Chevrin, étudiante, Vierzon; Rémi Chevrin, lycéen, Vierzon; Bernard Epailly, inspecteur d’académie retraité; Michel Closier, retraité; Dominique Thaens; Mary-Claude Grison, auto-entrepreneur (musique-yoga); Jean-Robert Drougard, Suisse; Claire Espanel, médecin, Vierzon; Olivier Fouquenet, kiné; Mme Blondeau; Mr et Mme Lamouroux; Mireille Garsault; Reine Requillard; Mme Lavilénie; Monsieur et Madame Roger Coulon; Claude Ferrieux, professeur retraité et auteur; Mireille Maillard, esthéticienne; Céline Gendrier; François et Noëlle Perrault; Julien Goujon, entrepreneur solidaire; Lilian Dollet; Rolland Yarosslawa, retraité; Brigitte Lhonneur; Lionel Simon; Eugénie Deroir; Roger Fimana; Véronique et Eric Guignement; Marie-Christine Lefèvre; Marie-Thérèse Contarin; Michel Van Landeghem; Christiane Tabalard-Prot; Jacques Prot; Sylvie Degay, retraitée de la fonction publique; Hocine Bessahli, employé mairie de Vierzon; Catherine et Sylvain Barthélemy; Marie-Pierre Senée; Joel Rodde, auteur sociétaire Sacem; Gérard Coureau, retraité, Vierzon; Daniel Aupetit; Marie-Marguerite Leclerc, retraitée; Yannick Souchet, Vierzon, Chef d'entreprise; Yolann Souchet, Vierzon, Élève de Terminale; Ophélie Souchet, Tours, Étudiante-Salariée; Christophe Huaulmé, Hérault; Noëlle Berlanga; Nicole Régnard; Yves Régnard; Jean-Pierre et Geneviève Mion, retraités; Jacques Brousse, retraité; Jelic Tomismavz, retraité; Michel Dubourg, Judo-Club; Jean et Evelyne Fouquet; M. Mabilleau, Saint-Hilaire-de-Court; Monique Cellies; André Babillot; Isabelle Chevallier; Gilberte Zimmermann, Thénioux; Michelle Havard; Anita Leday, retraitée; Guy Perrot, caviste à Saint Doulchard. Aline Perrot-Guyader, bijoutière à Mehun-sur-Yévre; Thomas Perrot, étudiant à Henri-Brisson; Antoine Perrot, étudiant en troisième à Notre Dame; Gérard Marchais, cadre commercial à la retraite; Huguette Gousset, retraitée; Sylvie Levêque, comptable; Paulette Oliver, enseignante retraitée; Sylviane Limoges, retraitée; Marc Limoges, employé; Mme Germain; Gilles Durand, professeur; Sylvie Dias, infirmière; Pierre et Monique Duterrail, retraités; Louin Dominique, retraité de la marine marchande; Christine Sazerat, enseignante; Louis Cunéo; Mme Boitard; Evelyne Pivert; Sophie Brunet; Françoise Joly, retraitée; Martine Peyrinaud-Laporte, retraitée; Jean Marlon, auteur; Jenny Rovela, étudiante en sciences de l'éducation; Pierre-Michel Rochault, fondateur de Pimis; Marie-Claude Vite; Dominique Josserand, artisan vierzonnais; François Perrault; Apolline Géhin, étudiante; Bernard Mesjan; Maguy Paul-Hazard; Bernard Bailly, retraité; Catherine Delavallée, médecin; Liliane Penault, retraitée; Ghislaine Fossé, commerciale; Roger Lamoureux, retraité; Annick Lamoureux, retraitée; Maguy Paul-Hazard; Nadège Hérault, aide ménagère, Romorantin; Cedric Poupat, agent SNCF; Pierre-Michel, PIMIS; Michel Coquery, écrivain et historien; Maryse Vayssié, Vierzon; Alexia Colladant, Vierzon; Maryse Colladant, Vierzon, retraité; Sébastien Delaveau, éditeur, Issoudun; Danièle et Jean-Claude Laubron; Johanne Tatin-Wilk, Strasbourg; Marité Gomez, decoratrice événementielle; Pascal Poinnat, technicien de maintenance; Bouchra Massouaghou, aide-soignante à l’hôpital de Vierzon; Mohamed Massouaghou en reconversion professionnelle de câbleur électronicien; Franck Piffault; Arnaud Berbessou (agent SNCF); TOUTIF coiffure; François Talbot, Directeur des cours à Durban ; Christelle Deneken, enseignante à Vierzon; Jean-Claude et Bernadette Plazerd, retraités Méreau; André et Jeanne Pouillot, retraités Vierzon; Angélique Darnault ; Didier Marchand; Hélène Machetot, professeur retraitée; Serge Gouvernel, La Causerie Des Chartrons, restaurant, Bordeaux; Miléna Lopes, médiatrice culturelle; Marie-Claude Lebois, Vierzon ; Sandrine et Didier Baudin, Neuvy Paillou; Charlène Baudin; Maxime Descout; Corentin Baudin et Mikael Avril; Michelle Helix; Gabriel Vallet, étudiant; Françoise et Thierry Bonnamant; Jean-François Coumel, Nîmes; Phil Dallois, Vierzon; Jean-Luc Gayet; Nathalie Cheneau; Sébastien Robin, directeur adjoint la Poste de Bourges; Mylène et Fadi Mourani, bijouterie Foulon; Frédéric, Nathalie, Alexandre, Audrey et Sarah Mary ; David, Manuela, Romain et Fabien Ferré ; Stéphane, Geoffrey et Lucas Paris; Christelle Marilleau, journaliste; Georges Goncalves; Thierry Sureau, comédien-musicien; Anne-Claire Dupré, Vierzon; Céline Alves, Assistante administrative; Arnaud Colombier, auteur-chef d'entreprise; Nicole Provost; Christophe Berthiau, Cadre Aéronautique; Colette Fleck, retraitée Vierzonnaise d'adoption; Mathieu Dumont, étudiant; Nathalie Girault, conseillère clientèle à Vierzon; Nadia Leveille, auxiliaire de vie à Vierzon; Simone Jaget, retraitée à Vierzon; Monique Baguelin, commerçante à Vierzon; Nicole Roncini; Christiane Girard, retraitée; Marie Carion, assistante de direction; Richard Carion, gérant; Monique Prouteau, factrice; 520