Le journal d'informations de la communauté de communes est un véritable outil de propagande électorale ! Du cousu main pour une majorité fébrile, apeurée par un Rassemblement national qui gratte à la porte et menace cette ville. Oui, menace cette ville.
Le bla bla intercommunautaire révèle des contradictions qui, si elles n'étaient pas dramatiques pour notre ville, nous feraient rire aux éclats. "Les centres-villes des villes moyennes comme Vierzon souffrent de nombreux maux", écrit la CDC. En oubliant de dire que dans d'autres villes, on parvient à les résoudre. Mais pour cela, il faudrait faire des efforts !
On en aurait presque la larme à l'oeil. Sauf que dans la presse on lit ceci, à propos du magasin Imua, qui va fermer ses portes à la fin de l'année. La responsable du magasin "n’est pas la seule à souhaiter davantage d’accompagnement dans les difficultés, et de contacts. Depuis l’annonce de sa fermeture, aucun élu ou service public n’est venu lui en demander les raisons : « C’est quand même une boutique qui était là depuis 30 ans. »
Un magasin ferme, des salariés vont se retrouver au chômage, mais aucun élu ne se déplace ! Et après, ils osent dérouler leurs discours de proximité, de sauvegarde des commerces sans être capables du moindre geste, d'empathie, de chômage etc. La seule raison pour laquelle la ville s'est intéressée au sort des salariés des Galeries, c'est parce que les salariés eux-mêmes l'ont demandé !
"En matière de commerce, la réussite est toujours collective", ose écrire la communauté de communes. On croit rêver. Collective oui, quand nos chers élus peuvent faire croire aux électeurs qu'ils y sont pour quelque chose dans l'ouverture d'une enseigne, mais jamais quand il y en a une qui ferme.
La réussite est collective mais jamais la défaite, bien sûr ! Pour pallier l'absence de commerces, la CDC veut maintenant nous faire gober que "la vocation culturelle et de loisirs" des villes se développe.
Pour faire passer la pilule du fameux musée numérique qui ouvrira ses portes en février 2020 dans l’ancienne Poste : 120.000 euros dans un bâtiment qui, une fois rénovée aura coûté 1,2 millions. Et demain, nos élus vont nous faire croire qu'une auberge de jeunesse dans le B3 sauvera le centre-ville !