Il n'y a donc plus d'espoir possible : la vague de béton que nous voyons sur la future place Jacques-Brel restera telle qu'elle. Le mur qui sépare la rue Armand-Brunet de la place restera aussi.
"Nous le voyons dès maintenant, c'est la fameuse perspective qui s'ouvre à travers la vague, la fameuse vague, qui créé le mouvement et qui nous entraîne immédiatement vers les bords de l'eau et les jardins de l'abbaye", a expliqué l'architecte jeudi soir, au conseil municipal. Même décrite de cette façon, désolé, cette vague de béton est moche, ce mur est moche et gâche le reste.

"La vague « nous permet de franchir un premier dénivelé, et sert aussi de garde-corps » pour les piétons, puisqu'elle les sépare de la rue Armand-Brunet, où des places de stationnement doivent être aménagées", lit-on dans la presse.
De garde-corps ? Mais n'y-avait-il pas plus aéré qu'un muret de béton aussi haut ? Ne pouvait-on pas faire plus fluide ? Plus aérien ? Moins grossier ? Non, toutes les explications du monde ne peuvent pas justifier la présence de cette frontière au milieu de la place. Une place accessible aux fauteuils roulants ? Vous imaginez une personne en fauteuil roulant devant le mur ? Elle peut voir de l'autre côté ?
Si les belvédères, la rampe, et tout le reste, ne sont pas en cause, reste que ce mur, et Vierzonitude n'est pas le seul à penser cela, manque de finesse et que cette vague n'est pas celle que les dessins d'architecte nous montre.
