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Vierzonitude

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Maison de Célestin - Campus numérique : une contradiction à la Vierzonnaise !

Publié par vierzonitude sur 6 Juillet 2023, 05:10am

Maison de Célestin - Campus numérique : une contradiction à la Vierzonnaise !

On a reçu ça d'un lecteur, après la publication d'un post sur le Zouzou bar et de la restauration de la maison à pans de bois rue Voltaire, par un particulier, sans financement public.

"Si certain par leur incompétence ne s'était pas opposé à la vente de la maison de Célestin, un privé aurait pu faire le travail de mise en valeur de ce bâtiment plutôt qu'attendre des financements publics. Hélas, la ville a renoncé à la vente, ce qui est de mauvaise augure pour la restauration future de ce bâtiment. Merci a eux qui ont soutenu l'abandon de notre patrimoine."

Vierzonitude se pose en faux, bien sûr. Ce n'est pas de l'incompétence, mais un respect du patrimoine. On ne peut pas avoir du Célestin Gérard (NDLR : la créateur du machinisme agricole à Vierzon) plein la bouche quand on inaugure le campus numérique et vouloir vendre sa maison pour des raisons obscures. Rien n'empêche la ville de céder cette maison à la communauté de communes qui a la compétence du commerce.

Comment peut-on avoir la logique d'expliquer que les quatre millions d'euros dépensés pour le campus numérique, dont une majeure partie pour l'école privée Algosup, seront financés par les loyers et ne pas avoir cette logique avec la maison de Célestin dont les locataires payent leur loyer depuis plus de vingt ans ?

le Zouzou bar, une fabuleuse découverte vierzonnaise - Vierzonitude

le Zouzou bar, une fabuleuse découverte vierzonnaise - Vierzonitude

D'abord c'est un esprit, celui d'avoir voulu sauver une maison de la ruine. Ensuite, c'est un partage, ne pas vouloir garder pour soi, l'âme de cette maison à pans de bois, faire profiter les ...

http://www.vierzonitude.fr/2023/07/le-zouzou-bar-une-fabuleuse-decouverte-vierzonnaise.html

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L
Le vierzonnais
06/07/2023 11:19
La vendre était une ineptie surtout dans les conditions dans lesquelles cela devait se faire. Mais il faut être honnête, le locataire est trop demandeur. Un bail commercial ne comprend tout ce que le qu'il demande. Vierzonitude devrait creuser le sujet pour éclairer ses lecteurs avec honnêteté intellectuelle. De plus ledit locataire a-t-il résigné un bail?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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